Les négociations entre le Liban et Israël pour la délimitation des zones économiques maritimes exclusives se sont ouvertes hier mercredi à 10h30 à Nakoura en présence du médiateur américain David Schenker arrivé hier soir à Beyrouth et du représentant de l’ONU au Liban Jan Kubis.
Des mesures de sécurité strictes ont été prises au Sud du Liban à la veille des négociations israélo-libanaises qui se tiennent depuis hier au siège de la FINUL à Naqoura et alors que le médiateur américain David Schenker est arrivé au Liban.
Des patrouilles communes de l’Armée Libanaise et de la FINUL ont multiplié les patrouilles alors que des restrictions de circulations ont été imposés dans certaines localités. Pour rappel, ces négociations devraient aborder la délimitation des zones économiques exclusives entre les 2 pays sans, pour l’heure, concerner les zones terrestres revendiquées par les 2 pays.
Le pays examine la question de la délimitation de sa zone frontalière méridionale avec une grande sensibilité à la fois parce qu’il se méfie de l’attitude expansionniste d’Israël et compte tenu de ses projets d’exploration pétrolière et gazière dans sa partie de la Méditerranée.
Une délégation d’experts libanais
Le Liban a annoncé lundi les noms de sa délégation qui mènera des pourparlers indirects plus tard cette semaine avec Israël au sujet de la frontière maritime contestée entre les deux pays.
L’annonce du bureau du président Michel Aoun intervient deux semaines après que le Liban et Israël sont parvenus à un accord sur un cadre pour les pourparlers sous médiation américaine. Les pourparlers commençaient mercredi au siège de la force de maintien de la paix des Nations Unies dans la ville frontalière du sud du Liban de Naqoura.
Israël et le Liban n’ont pas de relations diplomatiques et sont techniquement en état de guerre. Ils revendiquent chacun environ 860 kilomètres carrés (330 miles carrés) de la mer Méditerranée comme dans leurs propres zones économiques exclusives.
Le bureau d’Aoun a déclaré que la délégation libanaise de quatre membres sera dirigée par le général de l’armée de l’air, Bassam Yassin. Les trois autres membres sont le colonel de la marine Mazen Basbous, le responsable pétrolier libanais Wissam Chbat et l’expert aux frontières Najib Massihi.
Beyrouth s’est assuré d’envoyer une équipe d’experts pour montrer que les pourparlers de cette semaine avec Israël sont purement techniques et ne signifient aucune sorte de normalisation entre les deux pays.
Les réserves de la mouvance chiite
Commentant un communiqué publié hier mercredi la composition de la délégation libanaise pour les négociations de la démarcation de la frontière, les mouvements du hezbollah et d’Amal expriment leur « rejet explicite » de la composition de la délégation libanaise.
Pour les partis chiites, l’accord-cadre annoncé par le président Nabih Berri sur les négociations sur la démarcation des frontières a souligné dans son introduction que le début de l’accord d’avril 1996 et de la résolution 1701, sur la base desquels des réunions périodiques se tiennent exclusivement entre officiers militaires, et donc la formation de la délégation libanaise sous la forme mentionnée et comprenant des personnalités civiles viole l’accord.
Par conséquent, souligne le communiqué, la position du Mouvement Amal et du Hezbollah et sur la base de leur attachement aux constantes nationales et de leur « refus d’être entraîné dans les desseins de l’ennemi israélien à travers la formation de sa délégation de négociation, qui comprend principalement des personnalités de nature politique et économique ».
Les deux partis affirme qu’une telle initiative est « préjudiciable à la position du Liban et à son intérêt suprême, et constitue une transgression de tous les éléments de la force de notre pays et un coup dur à son rôle, à sa résistance et à sa position arabe, et représente une reconnaissance de la logique israélienne qui veut toute forme de normalisation. Aussi, appellent-ils à révoquer immédiatement cette décision et de reconfigurer la délégation libanaise conformément à l’accord-cadre.
Les responsables libanais ont maintes fois affirmé que les pourparlers limités sur la frontière ne signifiaient pas une «normalisation» ou une «réconciliation» avec le régime d’occupation. L’affirmation vise à éloigner Beyrouth d’une nouvelle tendance à la normalisation entre certains pays de la région et Tel-Aviv que les États-Unis encouragent.
Des mesures de sécurité strictes ont été prises au Sud du Liban à la veille des négociations israélo-libanaises qui se tiennent depuis hier au siège de la FINUL à Naqoura et alors que le médiateur américain David Schenker est arrivé au Liban.
Des patrouilles communes de l’Armée Libanaise et de la FINUL ont multiplié les patrouilles alors que des restrictions de circulations ont été imposés dans certaines localités. Pour rappel, ces négociations devraient aborder la délimitation des zones économiques exclusives entre les 2 pays sans, pour l’heure, concerner les zones terrestres revendiquées par les 2 pays.
Le pays examine la question de la délimitation de sa zone frontalière méridionale avec une grande sensibilité à la fois parce qu’il se méfie de l’attitude expansionniste d’Israël et compte tenu de ses projets d’exploration pétrolière et gazière dans sa partie de la Méditerranée.
Une délégation d’experts libanais
Le Liban a annoncé lundi les noms de sa délégation qui mènera des pourparlers indirects plus tard cette semaine avec Israël au sujet de la frontière maritime contestée entre les deux pays.
L’annonce du bureau du président Michel Aoun intervient deux semaines après que le Liban et Israël sont parvenus à un accord sur un cadre pour les pourparlers sous médiation américaine. Les pourparlers commençaient mercredi au siège de la force de maintien de la paix des Nations Unies dans la ville frontalière du sud du Liban de Naqoura.
Israël et le Liban n’ont pas de relations diplomatiques et sont techniquement en état de guerre. Ils revendiquent chacun environ 860 kilomètres carrés (330 miles carrés) de la mer Méditerranée comme dans leurs propres zones économiques exclusives.
Le bureau d’Aoun a déclaré que la délégation libanaise de quatre membres sera dirigée par le général de l’armée de l’air, Bassam Yassin. Les trois autres membres sont le colonel de la marine Mazen Basbous, le responsable pétrolier libanais Wissam Chbat et l’expert aux frontières Najib Massihi.
Beyrouth s’est assuré d’envoyer une équipe d’experts pour montrer que les pourparlers de cette semaine avec Israël sont purement techniques et ne signifient aucune sorte de normalisation entre les deux pays.
Les réserves de la mouvance chiite
Commentant un communiqué publié hier mercredi la composition de la délégation libanaise pour les négociations de la démarcation de la frontière, les mouvements du hezbollah et d’Amal expriment leur « rejet explicite » de la composition de la délégation libanaise.
Pour les partis chiites, l’accord-cadre annoncé par le président Nabih Berri sur les négociations sur la démarcation des frontières a souligné dans son introduction que le début de l’accord d’avril 1996 et de la résolution 1701, sur la base desquels des réunions périodiques se tiennent exclusivement entre officiers militaires, et donc la formation de la délégation libanaise sous la forme mentionnée et comprenant des personnalités civiles viole l’accord.
Par conséquent, souligne le communiqué, la position du Mouvement Amal et du Hezbollah et sur la base de leur attachement aux constantes nationales et de leur « refus d’être entraîné dans les desseins de l’ennemi israélien à travers la formation de sa délégation de négociation, qui comprend principalement des personnalités de nature politique et économique ».
Les deux partis affirme qu’une telle initiative est « préjudiciable à la position du Liban et à son intérêt suprême, et constitue une transgression de tous les éléments de la force de notre pays et un coup dur à son rôle, à sa résistance et à sa position arabe, et représente une reconnaissance de la logique israélienne qui veut toute forme de normalisation. Aussi, appellent-ils à révoquer immédiatement cette décision et de reconfigurer la délégation libanaise conformément à l’accord-cadre.
Les responsables libanais ont maintes fois affirmé que les pourparlers limités sur la frontière ne signifiaient pas une «normalisation» ou une «réconciliation» avec le régime d’occupation. L’affirmation vise à éloigner Beyrouth d’une nouvelle tendance à la normalisation entre certains pays de la région et Tel-Aviv que les États-Unis encouragent.