Selon les médias libanais, des hommes armés d’Arabes Khaldeh, au sud de Beyrouth, ont tendu une embuscade au cortège funéraire d’Ali Shibli et abattu et blessé un certain nombre de participants aux funérailles. Selon Reuters qui cite une source au sein du parti il y aurait trois morts.
Selon les militants, les morts étaient le docteur Muhammad Ayoub, le beau-frère d’Ali Shebli, ainsi que les membres du parti Ali Houry et Hussam Harfouche.
Samedi soir, Ali Chebli, membre du puissant mouvement chiite armé, a été tué à bout portant lors d’un mariage à Khaldé, une vendetta faisant suite à la mort en août 2020 de deux personnes dans le même secteur lors d’une rixe armée.
Après les violences de dimanche, qui ont commencé à 16H30 (13H30 GMT), l’armée s’est déployée en masse et a envoyé «des renforts» dans le secteur de Khaldé, a indiqué à l’AFP une source militaire. Elle a prévenu dans un communiqué qu’elle «ouvrirait le feu sur toute personne armée sur les routes de Khaldé et sur quiconque tire de n’importe où ailleurs».
Malgré les mises en garde, les tirs se poursuivaient de manière sporadiques trois heures après le début des incidents, selon un photographe de l’AFP, avant qu’un calme précaire ne s’installe en début de soirée.
Des barrages militaires ont été érigés sur les divers axes routiers menant vers Khaldé, appuyés par des blindés de l’armée, a-t-il ajouté.
Appels à la retenue
La Croix-Rouge libanaise a indiqué à l’AFP avoir transporté quatre blessés, dont une personne dans un état critique.
«Mais le nombre de blessés est plus important, beaucoup ayant été transportés dans des voitures alors que la Croix Rouge n’était pas en mesure d’accéder au secteur théâtre des affrontements», a précisé un porte-parole de la Croix Rouge
À son tour, le Premier ministre désigné Najib Mikati a appelé à « la prise de conscience et la retenue, notre droit à l’effusion de sang et à ne pas être entraînés dans des conflits et des combats inutiles ». Le Hezbollah a publié une déclaration sur le meurtre de son militant Ali Shibli samedi, appelant l’armée et les forces de sécurité à arrêter les auteurs de l’»embuscade» qui, selon un communiqué de la formation, a fait deux morts parmi les membres du cortège.
Le nouveau Premier ministre désigné, Najib Mikati, a appelé à la «retenue» et à éviter une effusion de sang, tout en mettant en garde contre une «discorde» confessionnelle.
Ces violences surviennent dans un contexte déjà difficile au Liban, le pays étant englué depuis près de deux ans dans une crise économique sans précédent et une instabilité politique accrue depuis le soulèvement populaire à l’automne 2019 contre la classe dirigeante, accusée de corruption.
Selon les militants, les morts étaient le docteur Muhammad Ayoub, le beau-frère d’Ali Shebli, ainsi que les membres du parti Ali Houry et Hussam Harfouche.
Samedi soir, Ali Chebli, membre du puissant mouvement chiite armé, a été tué à bout portant lors d’un mariage à Khaldé, une vendetta faisant suite à la mort en août 2020 de deux personnes dans le même secteur lors d’une rixe armée.
Après les violences de dimanche, qui ont commencé à 16H30 (13H30 GMT), l’armée s’est déployée en masse et a envoyé «des renforts» dans le secteur de Khaldé, a indiqué à l’AFP une source militaire. Elle a prévenu dans un communiqué qu’elle «ouvrirait le feu sur toute personne armée sur les routes de Khaldé et sur quiconque tire de n’importe où ailleurs».
Malgré les mises en garde, les tirs se poursuivaient de manière sporadiques trois heures après le début des incidents, selon un photographe de l’AFP, avant qu’un calme précaire ne s’installe en début de soirée.
Des barrages militaires ont été érigés sur les divers axes routiers menant vers Khaldé, appuyés par des blindés de l’armée, a-t-il ajouté.
Appels à la retenue
La Croix-Rouge libanaise a indiqué à l’AFP avoir transporté quatre blessés, dont une personne dans un état critique.
«Mais le nombre de blessés est plus important, beaucoup ayant été transportés dans des voitures alors que la Croix Rouge n’était pas en mesure d’accéder au secteur théâtre des affrontements», a précisé un porte-parole de la Croix Rouge
À son tour, le Premier ministre désigné Najib Mikati a appelé à « la prise de conscience et la retenue, notre droit à l’effusion de sang et à ne pas être entraînés dans des conflits et des combats inutiles ». Le Hezbollah a publié une déclaration sur le meurtre de son militant Ali Shibli samedi, appelant l’armée et les forces de sécurité à arrêter les auteurs de l’»embuscade» qui, selon un communiqué de la formation, a fait deux morts parmi les membres du cortège.
Le nouveau Premier ministre désigné, Najib Mikati, a appelé à la «retenue» et à éviter une effusion de sang, tout en mettant en garde contre une «discorde» confessionnelle.
Ces violences surviennent dans un contexte déjà difficile au Liban, le pays étant englué depuis près de deux ans dans une crise économique sans précédent et une instabilité politique accrue depuis le soulèvement populaire à l’automne 2019 contre la classe dirigeante, accusée de corruption.