Dans son bilan annuel, l’organisation Reporters Sans Frontières déplore le triste record de 488 professionnels des médias qui sont emprisonnés dans le monde et 46 journalistes tués. «Jamais depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes emprisonnés n’avait été aussi élevé», constate l’ONG de défense de la liberté de la presse, dans un communiqué publié jeudi.
Cette hausse exceptionnelle, de l’ordre de 20% en un an, «est principalement le fait de trois pays, à savoir la Birmanie, le Bélarus et la Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hongkong a provoqué une augmentation en flèche des détentions de journalistes dans ce territoire», pointe RSF. «Jamais non plus RSF n’avait recensé autant de femmes journalistes détenues, au total 60, soit un tiers de plus qu’en 2020», déplore l’association.
Si les hommes représentent toujours l’essentiel des journalistes emprisonnés dans le monde (87,7%), le Bélarus est le pays qui a mis sous les verrous plus de femmes journalistes (17) que de confrères masculins (15). Les cinq pays où le plus grand nombre de journalistes étaient détenus au 1er décembre sont la Chine (127), la Birmanie (53), le Vietnam (43), le Bélarus (32) et l’Arabie saoudite (31).
Par ailleurs, le "Comité de soutien aux journalistes" en Palestine avait annoncé fin septembre dernier que 24 journalistes palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, tel que rapporté par une dépêche de l'Agence Anadolu.
Le nombre de journalistes et de professionnels des médias tués a chuté à 46 morts, dont «65% des tués sont sciemment ciblés et éliminés», dénonce l’association.
Cette hausse exceptionnelle, de l’ordre de 20% en un an, «est principalement le fait de trois pays, à savoir la Birmanie, le Bélarus et la Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hongkong a provoqué une augmentation en flèche des détentions de journalistes dans ce territoire», pointe RSF. «Jamais non plus RSF n’avait recensé autant de femmes journalistes détenues, au total 60, soit un tiers de plus qu’en 2020», déplore l’association.
Si les hommes représentent toujours l’essentiel des journalistes emprisonnés dans le monde (87,7%), le Bélarus est le pays qui a mis sous les verrous plus de femmes journalistes (17) que de confrères masculins (15). Les cinq pays où le plus grand nombre de journalistes étaient détenus au 1er décembre sont la Chine (127), la Birmanie (53), le Vietnam (43), le Bélarus (32) et l’Arabie saoudite (31).
Par ailleurs, le "Comité de soutien aux journalistes" en Palestine avait annoncé fin septembre dernier que 24 journalistes palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, tel que rapporté par une dépêche de l'Agence Anadolu.
Le nombre de journalistes et de professionnels des médias tués a chuté à 46 morts, dont «65% des tués sont sciemment ciblés et éliminés», dénonce l’association.