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Loi sur le droit de grève : Le gouvernement et les syndicats continuent le dialogue jusqu'à janvier prochain


Rédigé par L'Opinion Jeudi 6 Octobre 2022

Dans le cadre de l'institutionnalisation du dialogue, le gouvernement veut relancer la concertation avec les syndicats sur la loi relative à l'exercice du droit de grève. Le ministre de tutelle, Youness Sekkouri, a précisé que le projet de loi ne sera pas retiré du Parlement et que le dialogue se poursuivra jusqu'à janvier prochain. Détails.



Lors de la conférence de presse hebdomadaire ayant suivi le Conseil de gouvernement, le ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a donné plus de détail sur le sort du projet de loi n°97.15 définissant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève. Un projet qui traine toujours dans les tiroirs de la Chambre des représentants, et que le gouvernement veut dépoussiérer. 

Selon le ministre, il a été convenu avec les syndicats de ne pas retirer le projet de loi de la première chambre. M. Sekkouri a fait part de la volonté du gouvernement de poursuivre le dialogue sur cette réforme qui peine à aboutir depuis des années. 

« Le deuxième round du dialogue social s'est attelé sur les réformes structurelles, notamment la réforme des régimes de retraite, le réexamen d’un ensemble de législations du travail et la révision du régime de l’impôt sur le revenu (IR). Le gouvernement est engagé à préserver la paix sociale, mais aussi à mener les réformes structurelles nécessaires », a-t-il déclaré, ajoutant : « parmi les sujets importants que nous avons discutés lors de ce round, les législations du travail, dont le droit de grève.

"Nous avons convenu avec les syndicats et le patronat de travailler ensemble d'ici janvier prochain pour aboutir à des accords sur ces sujets (...) S'agissant de la réforme des régimes de retraite, nous nous sommes fixés un délai d'ici mars prochain au maximum pour définir une vision commune sur ce dossier", a-t-il poursuivi. 

Il convient de noter que la loi traine toujours dans le Parlement, sachant que le gouvernement précédent n'a pas pu convaincre les syndicats ce qui a condamné la réforme à rester en stand-by.