Le meilleur buteur de la CAN joue en 3ème division espagnole: l’Équato-Guinéen Emilio Nsue (5 buts) atteint la plénitude dans une sélection où il avait été «accueilli comme un Dieu», après un parcours personnel tortueux entre l’Angleterre, Chypre et 16 mois de chômage.
«Pour dire demain à mon fils que j’ai été meilleur buteur de la Coupe d’Afrique devant Salah, Mané et Osimhen», raconte le joueur d’Intercity Alicante au site sportif Relevo.com, avant de tenter de décrocher un deuxième quart de finale d’affilée, hier dimanche contre la Guinée.
Un triplé contre la Guinée-Bissau (4-2) et un doublé contre la Côte d’Ivoire (4-0) ont permis à l’attaquant et capitaine de prendre de l’avance sur ses concurrents au pedigree plus prestigieux que le sien. Formé à Majorque, où il a débuté, ce fils d’une mère espagnole et d’un père équato-guinéen a ensuite beaucoup voyagé, de Middlesbrough (Angleterre) à Tuzla (Bosnie) en passant par l’APOEL Nicosie (Chypre). Mais il a rarement connu une telle exposition. «A 34 ans, je me sens meilleur que jamais», assure-t-il.
Nsue, déjà demi-finaliste à domicile en 2015, est aussi heureux de prendre sa revanche personnelle sur la CAN d’il y a deux ans au Cameroun, qu’il avait abordée alors qu’il était au chômage. «J’ai été sans équipe pendant six mois», raconte-t-il. «J’ai eu un très gros problème familial et je me suis entraîné seul. A la CAN, je ne me suis pas ridiculisé, mais j’étais à la limite. Je n’étais pas bien physiquement. Ce moment a été très dur.
Quand tout un pays attend tant de vous et que vous voyez que vous ne le lui donnez pas et que vous savez que vous ne pouvez pas le donner». «Je suis très motivé, cette Coupe d’Afrique que j’ai si mal vécue m’a donné la force de croire que je ne pouvais pas échouer à celle-ci, que je devais en repartir avec un meilleur goût dans la bouche. En plus, c’est peut-être ma dernière Coupe d’Afrique», confie Nsue. Cette année, la réussite est de son côté. En 2022 «quand j’avais une occasion je la ratais, aujourd’hui je la mets».
Après le triplé contre la Guinée-Bissau «j’étais une star et lors de la précédente Coupe d’Afrique, j’étais bon pour la retraite. C’est ça le foot. Tous les professionnels en font l’expérience». Mais en Guinée Équatoriale, «je me sens aimé», précise-t-il. «Mon père me parlait toujours de l’équipe de Guinée», rembobine Nsue, champion d’Europe des moins de 19 ans et des Espoirs avec l’Espagne. «A un moment, à 21 ans, la Guinée m’a pris très au sérieux en me proposant d’aller représenter le pays de mon père, qui est aussi le mien par ses racines, par le sang, par la famille».
Il commence par un triplé contre le Cap-Vert (4-3), un match finalement perdu sur tapis vert (3-0)... car Nsue ne possédait pas encore tous les documents nécessaires pour jouer pour le «Nzalang Nacional» (L’Éclair national). Mais il reçoit le brassard dès sa deuxième sélection. En 2013, «je jouais en première division avec Majorque et ils m’ont accueilli à l’aéroport comme si j’étais Cristiano Ronaldo.
Qu’un joueur de Liga vienne jouer pour la Guinée Équatoriale, qui à cette époque perdait tous les matchs, ils m’ont beaucoup remercié. Là, je me sentais vraiment comme un dieu». «Je suis très reconnaissant et très heureux de ce que j’ai vécu ces douze années. La Guinée Équatoriale m’a beaucoup donné et continue de me donner», conclut Nsue, qui a encore des buts à offrir.
«Pour dire demain à mon fils que j’ai été meilleur buteur de la Coupe d’Afrique devant Salah, Mané et Osimhen», raconte le joueur d’Intercity Alicante au site sportif Relevo.com, avant de tenter de décrocher un deuxième quart de finale d’affilée, hier dimanche contre la Guinée.
Un triplé contre la Guinée-Bissau (4-2) et un doublé contre la Côte d’Ivoire (4-0) ont permis à l’attaquant et capitaine de prendre de l’avance sur ses concurrents au pedigree plus prestigieux que le sien. Formé à Majorque, où il a débuté, ce fils d’une mère espagnole et d’un père équato-guinéen a ensuite beaucoup voyagé, de Middlesbrough (Angleterre) à Tuzla (Bosnie) en passant par l’APOEL Nicosie (Chypre). Mais il a rarement connu une telle exposition. «A 34 ans, je me sens meilleur que jamais», assure-t-il.
Nsue, déjà demi-finaliste à domicile en 2015, est aussi heureux de prendre sa revanche personnelle sur la CAN d’il y a deux ans au Cameroun, qu’il avait abordée alors qu’il était au chômage. «J’ai été sans équipe pendant six mois», raconte-t-il. «J’ai eu un très gros problème familial et je me suis entraîné seul. A la CAN, je ne me suis pas ridiculisé, mais j’étais à la limite. Je n’étais pas bien physiquement. Ce moment a été très dur.
Quand tout un pays attend tant de vous et que vous voyez que vous ne le lui donnez pas et que vous savez que vous ne pouvez pas le donner». «Je suis très motivé, cette Coupe d’Afrique que j’ai si mal vécue m’a donné la force de croire que je ne pouvais pas échouer à celle-ci, que je devais en repartir avec un meilleur goût dans la bouche. En plus, c’est peut-être ma dernière Coupe d’Afrique», confie Nsue. Cette année, la réussite est de son côté. En 2022 «quand j’avais une occasion je la ratais, aujourd’hui je la mets».
Après le triplé contre la Guinée-Bissau «j’étais une star et lors de la précédente Coupe d’Afrique, j’étais bon pour la retraite. C’est ça le foot. Tous les professionnels en font l’expérience». Mais en Guinée Équatoriale, «je me sens aimé», précise-t-il. «Mon père me parlait toujours de l’équipe de Guinée», rembobine Nsue, champion d’Europe des moins de 19 ans et des Espoirs avec l’Espagne. «A un moment, à 21 ans, la Guinée m’a pris très au sérieux en me proposant d’aller représenter le pays de mon père, qui est aussi le mien par ses racines, par le sang, par la famille».
Il commence par un triplé contre le Cap-Vert (4-3), un match finalement perdu sur tapis vert (3-0)... car Nsue ne possédait pas encore tous les documents nécessaires pour jouer pour le «Nzalang Nacional» (L’Éclair national). Mais il reçoit le brassard dès sa deuxième sélection. En 2013, «je jouais en première division avec Majorque et ils m’ont accueilli à l’aéroport comme si j’étais Cristiano Ronaldo.
Qu’un joueur de Liga vienne jouer pour la Guinée Équatoriale, qui à cette époque perdait tous les matchs, ils m’ont beaucoup remercié. Là, je me sentais vraiment comme un dieu». «Je suis très reconnaissant et très heureux de ce que j’ai vécu ces douze années. La Guinée Équatoriale m’a beaucoup donné et continue de me donner», conclut Nsue, qui a encore des buts à offrir.