Malade mental ou terroriste ? Telle est la première question que se sont posé tous ceux qui ont appris la tragique nouvelle du meurtre et de l’agression commis dernièrement par un jeune de 31 ans à Tiznit et à Agadir sur deux ressortissantes étrangères. La première, agressée mortellement, était de nationalité française et la deuxième, de nationalité belge, a été sauvée de justesse d’une mort certaine.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait conclu, après son arrestation et les enquêtes qui l’ont suivie, que le suspect souffre de troubles mentaux et qu’il a déjà été admis au service de psychiatrie de l’Hôpital Hassan I de Tiznit durant un mois, du 25 septembre 2020 au 25 octobre 2021. Une conclusion qui n’a pas été au goût de certains milieux journalistiques occidentaux sceptiques, qui ont avancé l’hypothèse du « loup solitaire ».
Interviewé à ce propos par « L’Opinion », le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Habboub Cherkaoui, était on ne peut plus clair. Il affirme qu’après « son arrestation par la police judiciaire d’Agadir le 15 janvier 2022, et pour poursuivre l’enquête avec lui afin d’identifier les véritables motifs de l’homicide volontaire qu’il a commis à l’aide d’une arme blanche à l’encontre de la touriste française à Tiznit et la tentative d’homicide à l’encontre d’une touriste belge à Agadir, le mis en cause a été transféré au BCIJ le 16 janvier et où il a été mis en garde à vue. Les enquêtes et interrogatoires effectués à cet effet ont montré qu’il s’agit d’un aliéné mental dans un état de fugue et dont les déclarations sont totalement dépourvues de raisonnement. Son acte n’entre pas dans la catégorie des « loups solitaires ».
« 13 ordonnances psychomédicales »
En sus d’être un malade mental, l’auteur de ce double crime « ne dispose pas des critères d’un loup solitaire », insiste M. Cherkaoui, rappelant qu’il a effectué un séjour médical à l’hôpital psychiatrique Ar-Razi et dispose de 13 ordonnances psychomédicales. Lors des différentes phases de l’enquête et au moment des interrogatoires, il ne cessait de déclarer « qu’il recevait des voix », ajoute le directeur du BCIJ. « Ces voix lui ordonnaient même de se reposer et de manger un peu avant de poursuivre son trajet », poursuit-il.
« Son cas n’entre absolument pas dans la catégorie « loups solitaires » parce qu’il est un malade mental », insiste Habboub Cherkaoui, relevant que les loups solitaires jouissent de leurs pleines capacités mentales et commettent leurs actes terroristes avec conscience.
Lors de son interrogatoire (le mis en cause, NDLR), « il ne communiquait, ne répondait pas de façon normale aux questions et ses déclarations étaient empreintes d’incohérence. Après avoir mis le procureur général près la Cour d’appel de Rabat au courant de toutes ces informations, il a ordonné de clore l’enquête et de le présenter devant la justice qui l’a transféré, à son tour, devant le juge d’instruction chargé des affaires du terrorisme qui a ordonné son emprisonnement, puis son internement de façon temporaire à l’hôpital psychiatrique Ar-Razi à Salé pour le soumettre à une expertise médicale », explique M. Cherkaoui, notant qu’il faisait, depuis 2012, des crises hystériques et commettait des dégâts matériels dans son domicile familial, en plus d’une tentative de suicide.
« En 2012, sa famille l’a évacué à l’hôpital d’Inezgane où un psychiatre lui a prescrit un certain nombre de médicaments psychotropes qu’il prenait pendant plus d’un an. En 2017, il a fait une rechute et a été présenté à un psychiatre à Tiznit. Et par-dessus tout, rien ne prouve qu’il a déjà été recruté par une cellule terroriste », détaille-t-il.
Le malade mental peut aussi commettre un crime
Pour en savoir davantage sur ce qu’en dit la psychologie, nous avons contacté le directeur de l’hôpital psychiatrique Ar-Razi, M. Jallal Toufiq, qui a assuré que le malade mental peut, dans certains cas rares, de conditions sévères, comme la schizophrénie, s’engager dans des comportements violents pouvant aboutir à des actes criminels.
« Vous remarquerez, au passage, que des faits divers similaires sont accomplis par des citoyens non malades mentaux assez fréquemment mais ne suscitent pas les mêmes réactions », a-t-il réagi.
Pour lui, « chaque fois qu’un malade mental commet un crime, c’est toujours sa maladie qui est mise en avant comme si celle-ci l’accablait davantage dans une sorte de double peine, malade et criminel à la fois. Or, la maladie mentale bénéficie, au contraire, dans certains cas d’une dimension d’irresponsabilité de la personne ayant commis le crime. Comme la maladie mentale souffre déjà de beaucoup de stigmatisation et d’indexation négative, le crime vient rajouter une couche à l’indignation et à l’incompréhension populaire. C’est comme si le crime est encore plus abject lorsqu’il est commis par un malade mental ».
La maladie mentale « souffre » !
Interrogé sur les moyens devant être mobilisés pour mettre un terme à ce phénomène, ou, du moins, le réduire au maximum, M. Toufiq a répondu que « dans certaines pathologies psychiatriques qui sont des maladies du cerveau, nous remarquons l’émergence de délires, d’hallucinations, de troubles de jugement et de discernement, de l’agitation et de l’instabilité qui peuvent entraîner des passages à l’acte criminel.
La meilleure prévention est l’amélioration de la connaissance chez la population générale quant aux troubles mentaux. Ceci permet une meilleure prise de conscience conduisant à une meilleure reconnaissance des symptômes initiaux et donc une intervention précoce. Celle-ci est cruciale et amène à prévenir l’installation de formes graves, de formes récurrentes ou chroniques et donc de passages à l’acte ».
Il a, dans le même ordre d’idées, expliqué qu’en protégeant et en améliorant « la qualité des soins fournis, nous faisons dans la réduction des risques des actes criminels secondaires. La maladie mentale souffre d’un déficit criard dans les ressources humaines et dans les programmes de soins adaptés, disponibles et accessibles. Tant que c’est le cas, n’accablons pas nos malades, quand bien même ils passeraient à l’acte ».
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait conclu, après son arrestation et les enquêtes qui l’ont suivie, que le suspect souffre de troubles mentaux et qu’il a déjà été admis au service de psychiatrie de l’Hôpital Hassan I de Tiznit durant un mois, du 25 septembre 2020 au 25 octobre 2021. Une conclusion qui n’a pas été au goût de certains milieux journalistiques occidentaux sceptiques, qui ont avancé l’hypothèse du « loup solitaire ».
Interviewé à ce propos par « L’Opinion », le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Habboub Cherkaoui, était on ne peut plus clair. Il affirme qu’après « son arrestation par la police judiciaire d’Agadir le 15 janvier 2022, et pour poursuivre l’enquête avec lui afin d’identifier les véritables motifs de l’homicide volontaire qu’il a commis à l’aide d’une arme blanche à l’encontre de la touriste française à Tiznit et la tentative d’homicide à l’encontre d’une touriste belge à Agadir, le mis en cause a été transféré au BCIJ le 16 janvier et où il a été mis en garde à vue. Les enquêtes et interrogatoires effectués à cet effet ont montré qu’il s’agit d’un aliéné mental dans un état de fugue et dont les déclarations sont totalement dépourvues de raisonnement. Son acte n’entre pas dans la catégorie des « loups solitaires ».
« 13 ordonnances psychomédicales »
En sus d’être un malade mental, l’auteur de ce double crime « ne dispose pas des critères d’un loup solitaire », insiste M. Cherkaoui, rappelant qu’il a effectué un séjour médical à l’hôpital psychiatrique Ar-Razi et dispose de 13 ordonnances psychomédicales. Lors des différentes phases de l’enquête et au moment des interrogatoires, il ne cessait de déclarer « qu’il recevait des voix », ajoute le directeur du BCIJ. « Ces voix lui ordonnaient même de se reposer et de manger un peu avant de poursuivre son trajet », poursuit-il.
« Son cas n’entre absolument pas dans la catégorie « loups solitaires » parce qu’il est un malade mental », insiste Habboub Cherkaoui, relevant que les loups solitaires jouissent de leurs pleines capacités mentales et commettent leurs actes terroristes avec conscience.
Lors de son interrogatoire (le mis en cause, NDLR), « il ne communiquait, ne répondait pas de façon normale aux questions et ses déclarations étaient empreintes d’incohérence. Après avoir mis le procureur général près la Cour d’appel de Rabat au courant de toutes ces informations, il a ordonné de clore l’enquête et de le présenter devant la justice qui l’a transféré, à son tour, devant le juge d’instruction chargé des affaires du terrorisme qui a ordonné son emprisonnement, puis son internement de façon temporaire à l’hôpital psychiatrique Ar-Razi à Salé pour le soumettre à une expertise médicale », explique M. Cherkaoui, notant qu’il faisait, depuis 2012, des crises hystériques et commettait des dégâts matériels dans son domicile familial, en plus d’une tentative de suicide.
« En 2012, sa famille l’a évacué à l’hôpital d’Inezgane où un psychiatre lui a prescrit un certain nombre de médicaments psychotropes qu’il prenait pendant plus d’un an. En 2017, il a fait une rechute et a été présenté à un psychiatre à Tiznit. Et par-dessus tout, rien ne prouve qu’il a déjà été recruté par une cellule terroriste », détaille-t-il.
Le malade mental peut aussi commettre un crime
Pour en savoir davantage sur ce qu’en dit la psychologie, nous avons contacté le directeur de l’hôpital psychiatrique Ar-Razi, M. Jallal Toufiq, qui a assuré que le malade mental peut, dans certains cas rares, de conditions sévères, comme la schizophrénie, s’engager dans des comportements violents pouvant aboutir à des actes criminels.
« Vous remarquerez, au passage, que des faits divers similaires sont accomplis par des citoyens non malades mentaux assez fréquemment mais ne suscitent pas les mêmes réactions », a-t-il réagi.
Pour lui, « chaque fois qu’un malade mental commet un crime, c’est toujours sa maladie qui est mise en avant comme si celle-ci l’accablait davantage dans une sorte de double peine, malade et criminel à la fois. Or, la maladie mentale bénéficie, au contraire, dans certains cas d’une dimension d’irresponsabilité de la personne ayant commis le crime. Comme la maladie mentale souffre déjà de beaucoup de stigmatisation et d’indexation négative, le crime vient rajouter une couche à l’indignation et à l’incompréhension populaire. C’est comme si le crime est encore plus abject lorsqu’il est commis par un malade mental ».
La maladie mentale « souffre » !
Interrogé sur les moyens devant être mobilisés pour mettre un terme à ce phénomène, ou, du moins, le réduire au maximum, M. Toufiq a répondu que « dans certaines pathologies psychiatriques qui sont des maladies du cerveau, nous remarquons l’émergence de délires, d’hallucinations, de troubles de jugement et de discernement, de l’agitation et de l’instabilité qui peuvent entraîner des passages à l’acte criminel.
La meilleure prévention est l’amélioration de la connaissance chez la population générale quant aux troubles mentaux. Ceci permet une meilleure prise de conscience conduisant à une meilleure reconnaissance des symptômes initiaux et donc une intervention précoce. Celle-ci est cruciale et amène à prévenir l’installation de formes graves, de formes récurrentes ou chroniques et donc de passages à l’acte ».
Il a, dans le même ordre d’idées, expliqué qu’en protégeant et en améliorant « la qualité des soins fournis, nous faisons dans la réduction des risques des actes criminels secondaires. La maladie mentale souffre d’un déficit criard dans les ressources humaines et dans les programmes de soins adaptés, disponibles et accessibles. Tant que c’est le cas, n’accablons pas nos malades, quand bien même ils passeraient à l’acte ».
Saâd BOUZROU
L'info...Graphie
Sensibilisation
Un phénomène qui interpelle la « quête du sensationnalisme »
Pour le directeur de l’hôpital psychiatrique Ar-Razi de Salé, M. Jallal Toufiq, la question essentielle n’est pas dans la gestion des conséquences d’une maladie mentale aggravée et chronicisée, souvent par la négligence d’un système de soins pas toujours accessible, mais dans l’anticipation par l’amélioration de la prise en charge de nos concitoyens malades car, selon lui, toute l’importance de la question réside dans la protection de nos malades mentaux de leurs propres symptômes comme on protégerait un diabétique, un hypertendu, un cancéreux ou un Covid-19.
Il a également tenu à évoquer l’importance de « sensibiliser les médias qui, dans une quête de sensationnalisme, surfent sur des événements malheureux comme celui-ci en portant un coup terrible à l’image des malades mentaux dans la société, ce qui accentue la stigmatisation et le rejet. Le malade mental et un citoyen qui n’a pas choisi sa maladie mais qui a des droits, celui de garder sa dignité en est le premier ».
Il a également tenu à évoquer l’importance de « sensibiliser les médias qui, dans une quête de sensationnalisme, surfent sur des événements malheureux comme celui-ci en portant un coup terrible à l’image des malades mentaux dans la société, ce qui accentue la stigmatisation et le rejet. Le malade mental et un citoyen qui n’a pas choisi sa maladie mais qui a des droits, celui de garder sa dignité en est le premier ».
Drame d’Imlil
Vigilance maximale de la part de tous les services de sécurité
Après l’assassinat des deux touristes scandinaves par une cellule terroriste à Chamharouch, dans la région d’Imlil fin 2018, et dont l’objectif était également d’exécuter des plans destructeurs au Royaume conformément à l’agenda de l’organisation terroriste de Daech, la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ainsi que tous les appareils sécuritaires s’emploient à effectuer des actions sécuritaires anticipatives et préventives, en plus de la coordination avec l’ensemble des services de sécurité chargés du suivi, l’identification et la collecte d’informations précises, en prévention de tout danger potentiel et pour neutraliser toutes les menaces terroristes de façon générale, nous a déclaré le directeur du BCIJ, M. Habboub Cherkaoui.
Cette stratégie nationale, globale et multidimensionnelle adoptée par le Maroc depuis 2003 ne se limite pas seulement à la région d’Imlil, mais concerne également l’ensemble du territoire national, a-t-il expliqué, relevant que « les crimes commis le 15 janvier dernier par un malade mental à Tiznit et Agadir diffèrent, à la fois dans la forme et dans le fond, de ceux commis dans la région d’Imlil ».
La cellule démantelée était composée de membres conscients et en pleines capacités mentales et qui coordonnaient entre eux. Il ne peut donc avoir de lien ou de ressemblance entre les deux, a-t-il tranché.
Cette stratégie nationale, globale et multidimensionnelle adoptée par le Maroc depuis 2003 ne se limite pas seulement à la région d’Imlil, mais concerne également l’ensemble du territoire national, a-t-il expliqué, relevant que « les crimes commis le 15 janvier dernier par un malade mental à Tiznit et Agadir diffèrent, à la fois dans la forme et dans le fond, de ceux commis dans la région d’Imlil ».
La cellule démantelée était composée de membres conscients et en pleines capacités mentales et qui coordonnaient entre eux. Il ne peut donc avoir de lien ou de ressemblance entre les deux, a-t-il tranché.
3 questions à Habboub Cherkaoui, directeur du BCIJ
« Les conditions de recrutement adoptées par les organisations terroristes ne s’appliquent jamais au malade mental »
- Quelle est la stratégique actuelle du BCIJ contre les loups solitaires ?
- C’est une stratégie développée au lendemain des événements tragiques du 16 mai 2003, basée sur l’anticipation et la vigilance continues et accrues à tous les niveaux conformément à la loi et aux principes des droits de l’Homme. L’identification et le suivi des loups solitaires est l’un des grands défis, non seulement pour le Royaume mais aussi pour tous les pays, étant donné que le moment du passage à l’acte du loup solitaire est difficilement détectable.
Sa particularité est qu’il est toujours imbu de l’idéologie salafi-jihadiste, recruté virtuellement par des organisations terroristes, mais exécute tout seul son acte. Par ailleurs, en plus de son capital humain très qualifié, la DGST dispose de moyens logistiques très développés adoptés dans le cadre de cette stratégie, en plus de l’arsenal juridique.
- Les aliénés mentaux peuvent-ils être une cible potentielle de recrutement par les organisations terroristes ?
- Impossible et inconcevable. Dans toutes les affaires traitées, les enquêtes effectuées n’ont jamais abouti à l’identification d’un malade mental recruté ou membre d’une quelconque organisation ou cellule terroristes.
Les conditions de recrutement adoptées par ces organisations ne s’appliquent jamais au malade mental. Elles ne peuvent pas attirer, recruter, embrigader ou encadrer un aliéné mental, parce qu’il ne dispose pas des conditions requises par ces organisations comme principale méthodologie dans la formation de la cellule terroriste pour plusieurs raisons, notamment : il ne doit pas dévoiler leurs secrets, doit justifier d’un certain niveau d’allégeance et doit avoir des convictions jihadistes.
- Quelle sera la première action du BCIJ après la sortie dudit malade mental de l’hôpital psychiatrique ?
- Jusque-là, la mission du BCIJ est, du point de vue juridique, presque terminée après l’internement du mis en cause. Il est actuellement à la disposition de la justice qui dira, plus tard, son dernier mot. Le BCIJ a procédé à toutes les mesures nécessaires et remis l’affaire au parquet général compétent.
- C’est une stratégie développée au lendemain des événements tragiques du 16 mai 2003, basée sur l’anticipation et la vigilance continues et accrues à tous les niveaux conformément à la loi et aux principes des droits de l’Homme. L’identification et le suivi des loups solitaires est l’un des grands défis, non seulement pour le Royaume mais aussi pour tous les pays, étant donné que le moment du passage à l’acte du loup solitaire est difficilement détectable.
Sa particularité est qu’il est toujours imbu de l’idéologie salafi-jihadiste, recruté virtuellement par des organisations terroristes, mais exécute tout seul son acte. Par ailleurs, en plus de son capital humain très qualifié, la DGST dispose de moyens logistiques très développés adoptés dans le cadre de cette stratégie, en plus de l’arsenal juridique.
- Les aliénés mentaux peuvent-ils être une cible potentielle de recrutement par les organisations terroristes ?
- Impossible et inconcevable. Dans toutes les affaires traitées, les enquêtes effectuées n’ont jamais abouti à l’identification d’un malade mental recruté ou membre d’une quelconque organisation ou cellule terroristes.
Les conditions de recrutement adoptées par ces organisations ne s’appliquent jamais au malade mental. Elles ne peuvent pas attirer, recruter, embrigader ou encadrer un aliéné mental, parce qu’il ne dispose pas des conditions requises par ces organisations comme principale méthodologie dans la formation de la cellule terroriste pour plusieurs raisons, notamment : il ne doit pas dévoiler leurs secrets, doit justifier d’un certain niveau d’allégeance et doit avoir des convictions jihadistes.
- Quelle sera la première action du BCIJ après la sortie dudit malade mental de l’hôpital psychiatrique ?
- Jusque-là, la mission du BCIJ est, du point de vue juridique, presque terminée après l’internement du mis en cause. Il est actuellement à la disposition de la justice qui dira, plus tard, son dernier mot. Le BCIJ a procédé à toutes les mesures nécessaires et remis l’affaire au parquet général compétent.
Recueillis par S. B.