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"L'Algérie a appris, avec un grand regret et une profonde préoccupation, la dénonciation par les autorités maliennes de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger", regrette le ministère algérien des Affaires étrangères.
Ce que l'Algérie met en exergue, suite à cette annulation, c'est la "gravité particulière" de cette prise de décision "pour le Mali lui-même ainsi que pour toute la région qui aspire à la paix et à la sécurité, et pour l'ensemble de la communauté internationale".
La diplomatie algérienne qui, s'adressant directement au peuple malien, estime que "la liste interminable des raisons invoquées à l'appui de la dénonciation de l'accord est loin de correspondre à la vérité et à la réalité". Le ministre estime que "les autorités maliennes avaient préparé cette décision de longue date. Les signes avant-coureurs de ces deux dernières années ont été leur retrait quasi-total de la mise en œuvre de l'Accord,
leur rejet quasi-systématique de toute initiative visant à relancer la remise en œuvre de l'Accord, leur méconnaissance de l'intégrité de la médiation internationale, leur désignation des chefs terroristes comme signataires dûment reconnus de l'Accord et leur demande de retrait de la MINUSMA".
Celle-ci a, en effet, mis en cause des "pays tiers" qui financeraient le programme d'armement du Mali et qui auraient "recours à des mercenaires internationaux". Une référence aux milices du groupe russe Wagner. Pour mémoire, lors de sa réunion du 10 janvier, le Haut Conseil de sécurité algérien a "regretté les agissements hostiles à l'Algérie d'un pays arabe frère" dans la région du Sahel, sans le mentionner.
Ce que l'Algérie met en exergue, suite à cette annulation, c'est la "gravité particulière" de cette prise de décision "pour le Mali lui-même ainsi que pour toute la région qui aspire à la paix et à la sécurité, et pour l'ensemble de la communauté internationale".
La diplomatie algérienne qui, s'adressant directement au peuple malien, estime que "la liste interminable des raisons invoquées à l'appui de la dénonciation de l'accord est loin de correspondre à la vérité et à la réalité". Le ministre estime que "les autorités maliennes avaient préparé cette décision de longue date. Les signes avant-coureurs de ces deux dernières années ont été leur retrait quasi-total de la mise en œuvre de l'Accord,
leur rejet quasi-systématique de toute initiative visant à relancer la remise en œuvre de l'Accord, leur méconnaissance de l'intégrité de la médiation internationale, leur désignation des chefs terroristes comme signataires dûment reconnus de l'Accord et leur demande de retrait de la MINUSMA".
Celle-ci a, en effet, mis en cause des "pays tiers" qui financeraient le programme d'armement du Mali et qui auraient "recours à des mercenaires internationaux". Une référence aux milices du groupe russe Wagner. Pour mémoire, lors de sa réunion du 10 janvier, le Haut Conseil de sécurité algérien a "regretté les agissements hostiles à l'Algérie d'un pays arabe frère" dans la région du Sahel, sans le mentionner.