L’Elysée annonce, samedi 2 janvier, la mort de deux soldats français de l’opération Barkhane au Mali. Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, du 2ème régiment de hussards de Haguenau, sont décédés dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur un engin explosif, près de Ménaka, dans l’est du pays, lors d’une mission de renseignement.
«Le Président de la République rend hommage à la mémoire de ces soldats, morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir. Il partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la Nation», écrit l’Elysée dans un communiqué, tout en rappelant sa «détermination» face au terrorisme. Par ailleurs, Après avoir réveillonné le 31 décembre avec les soldats de la force antiterroriste Barkhane positionnés au camp Kosseï de N’Djaména, Jean Castex, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, s’est rendu le 1er janvier à Faya-Largeau, une oasis dans le désert où l’armée française maintient un détachement d’une trentaine d’hommes au Tchad. Un lieu marqué par d’histoire, puisque c’est de là que les hommes de Leclerc se sont élancés en 1941 pour mener une campagne victorieuse qui permit de reprendre aux Italiens le fort de Koufra. Le Premier ministre a d’ailleurs rappelé l’implication «déterminante» des soldats tchadiens qui constituèrent à l’époque le gros des troupes, après le ralliement dès 1940 au général de Gaulle du Tchad, alors colonie française gouvernée par Felix Eboué.
50 soldats français tués au Sahel
Faya-Largeau occupe désormais une position stratégique tournée vers la frontière libyenne, à 400 km de là, avec sa piste d’atterrissage dont le bandeau de bitume éprouvé par le temps s’étend au milieu de nulle part.
Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l’armée française tuée au Sahel depuis l’intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement. «Leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement», a précisé la présidence française. Les jours de leur camarade blessé ne sont pas en danger, a-t-elle ajouté.
Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, a précisé l’état-major des armées. Il y a cinq jours, trois militaires français avaient perdu la vie dans le même pays. En novembre, la France confirmait étudier une possible réduction du contingent français sur place, pour l’instant fort de quelques 5000 hommes.
«Le Président de la République rend hommage à la mémoire de ces soldats, morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir. Il partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la Nation», écrit l’Elysée dans un communiqué, tout en rappelant sa «détermination» face au terrorisme. Par ailleurs, Après avoir réveillonné le 31 décembre avec les soldats de la force antiterroriste Barkhane positionnés au camp Kosseï de N’Djaména, Jean Castex, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, s’est rendu le 1er janvier à Faya-Largeau, une oasis dans le désert où l’armée française maintient un détachement d’une trentaine d’hommes au Tchad. Un lieu marqué par d’histoire, puisque c’est de là que les hommes de Leclerc se sont élancés en 1941 pour mener une campagne victorieuse qui permit de reprendre aux Italiens le fort de Koufra. Le Premier ministre a d’ailleurs rappelé l’implication «déterminante» des soldats tchadiens qui constituèrent à l’époque le gros des troupes, après le ralliement dès 1940 au général de Gaulle du Tchad, alors colonie française gouvernée par Felix Eboué.
50 soldats français tués au Sahel
Faya-Largeau occupe désormais une position stratégique tournée vers la frontière libyenne, à 400 km de là, avec sa piste d’atterrissage dont le bandeau de bitume éprouvé par le temps s’étend au milieu de nulle part.
Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l’armée française tuée au Sahel depuis l’intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement. «Leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement», a précisé la présidence française. Les jours de leur camarade blessé ne sont pas en danger, a-t-elle ajouté.
Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, a précisé l’état-major des armées. Il y a cinq jours, trois militaires français avaient perdu la vie dans le même pays. En novembre, la France confirmait étudier une possible réduction du contingent français sur place, pour l’instant fort de quelques 5000 hommes.