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Les marchands et les clients discutent les prix, s’arrangent. Il a changé d’emplacement, mais les clients affluent toujours en masse. Lorsque l’on pose la question, les marchands affirment que les affaires vont mieux. Comparé à quelques mois, auparavant, il y a une différence conséquente.
Omar, marchand depuis cinq ans déclare : « On a souffert. Il n’y avait pas beaucoup de monde, les gens avaient peur de revenir et d’interagir ». Il ajoute « même si certains achetaient, c’était quelques fleurs pas plus. C’était triste ». Les fleurs ne font plus recette manifestement. Avec ce « déménagement » vers un autre emplacement. Il a dû y avoir un temps d’adaptation pour les marchands ainsi que les clients. Un temps qui a eu impact économique important. Les gros bouquets ne se vendent plus comme avant.
Dépenser 100/200 DH voir plus pour un gros bouquet de fleurs ne coïncide plus avec le budget des Marocains. Il semble que ces derniers n’achètent plus de fleurs sinon seulement pour les grandes occasions comme les anniversaires, les fiançailles, la Saint-Valentin ou la fête des mères. Les R’batis restent tout de même sensible à la beauté des fleurs. Le marché ne connaît ni basse ou haute saison, les ventes sont aléatoires.
D’après les marchands, les recettes de chaque journée dépendent de facteurs différents. Lorsque le temps est clément, les clients sont plus enclins à se promener et surtout acheter. La bonne humeur règne dans le marché.
A contrario, lorsque la météo est maussade, les échoppes et les caisses sont vides. Les visages sont tristes et tendus. L’ambiance est morose. Le changement d’emplacement a tout de même insufflé de l’espoir à des marchands grandement tributaires d’une clientèle exigeante. La majorité des clients présents sur place disent être des riverains. Le changement d’emplacement leur a permis de s’en rapprocher.
Certains nouveaux, d’autres habitués, reprennent, peu à peu, goût aux odeurs et couleurs du marché fleuri. Nombreux clients déambulent et discutent dans les allées florissantes du marché. Les marchands s’affairent et composent les bouquets. De part son histoire et son importance pour les Rbatis le Marché d’Nouar aura encore de beaux jours devant lui.
Omar, marchand depuis cinq ans déclare : « On a souffert. Il n’y avait pas beaucoup de monde, les gens avaient peur de revenir et d’interagir ». Il ajoute « même si certains achetaient, c’était quelques fleurs pas plus. C’était triste ». Les fleurs ne font plus recette manifestement. Avec ce « déménagement » vers un autre emplacement. Il a dû y avoir un temps d’adaptation pour les marchands ainsi que les clients. Un temps qui a eu impact économique important. Les gros bouquets ne se vendent plus comme avant.
Dépenser 100/200 DH voir plus pour un gros bouquet de fleurs ne coïncide plus avec le budget des Marocains. Il semble que ces derniers n’achètent plus de fleurs sinon seulement pour les grandes occasions comme les anniversaires, les fiançailles, la Saint-Valentin ou la fête des mères. Les R’batis restent tout de même sensible à la beauté des fleurs. Le marché ne connaît ni basse ou haute saison, les ventes sont aléatoires.
D’après les marchands, les recettes de chaque journée dépendent de facteurs différents. Lorsque le temps est clément, les clients sont plus enclins à se promener et surtout acheter. La bonne humeur règne dans le marché.
A contrario, lorsque la météo est maussade, les échoppes et les caisses sont vides. Les visages sont tristes et tendus. L’ambiance est morose. Le changement d’emplacement a tout de même insufflé de l’espoir à des marchands grandement tributaires d’une clientèle exigeante. La majorité des clients présents sur place disent être des riverains. Le changement d’emplacement leur a permis de s’en rapprocher.
Certains nouveaux, d’autres habitués, reprennent, peu à peu, goût aux odeurs et couleurs du marché fleuri. Nombreux clients déambulent et discutent dans les allées florissantes du marché. Les marchands s’affairent et composent les bouquets. De part son histoire et son importance pour les Rbatis le Marché d’Nouar aura encore de beaux jours devant lui.
Mariem BENKIRANE
Marché de N’ouar
Marché de N’ouar
Impossible de se promener dans le quartier Hassan sans passer par le marché des fleurs. Inauguré en 1940, le Marché d’Nouar est situé au centre ville de Rabat. Bastion de senteurs et de couleurs. Il représente un lieu de vie et de rencontre important pour les R’batis. Marchands et clients se rencontrent chaque jour au gré des saisons. Les échoppes sont animées et pleine de vie. Les odeurs des différentes fleurs vendues emplissent les narines.