Alger semble décidé à ne pas reconduire le contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME), dont le contrat arrive à échéance vers la fin de ce mois. Si l’on croit les récentes déclarations du président algérien, l’ensemble des approvisionnements en gaz naturel devraient être assurés à travers le gazoduc Medgaz.
Le président algérien a, en effet, annoncé que l’Algérie “n'a pas encore pris de décision” définitive sur la reconduction d'un contrat d'utilisation d'un gazoduc passant par le Maroc, qui doit expirer le 31 octobre, lors d’une interview diffusée sur la télévision algérienne ce dimanche. « Nous avons notre gazoduc, détenu à 51% par l’Algérie et à 49% par l’Espagne, avec lequel nous assurerons l'approvisionnement de l'Espagne », a-t-il précisé, en affirmant que son pays «n’a pas besoin» du gazoduc transitant par le Maroc. « Nous nous sommes entendus avec nos amis espagnols pour leur fournir du gaz et en cas de déséquilibre (d’approvisionnement), tous nos navires se dirigeront vers l'Espagne, chargés de gaz», a-t-il assuré. Toutefois, Tebboune a indiqué que son pays « n’a pas encore pris de décision » concernant le gazoduc Maghreb-Europe.
Depuis 1996, l'Algérie expédie vers l'Espagne et le Portugal environ 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an via le GME (Gaz Maghreb Europe) mais ce contrat est menacé par l'escalade des tensions entre Algérie et Maroc.
En contrepartie du transit du gazoduc sur son territoire, Rabat reçoit annuellement près d'un milliard de m3 de gaz naturel, ce qui représente 97% de ses besoins. La moitié sont des droits de passage payés en nature, l'autre du gaz acheté à un prix avantageux, selon les experts du secteur.
Alger affiche depuis fin août son intention de fermer le robinet le 31 octobre, ce qui, selon les experts, pourrait compromettre la fourniture de gaz à l'Espagne à l'approche de l'hiver, dans un contexte de forte hausse des prix dans toute l'Europe.
Le président algérien a, en effet, annoncé que l’Algérie “n'a pas encore pris de décision” définitive sur la reconduction d'un contrat d'utilisation d'un gazoduc passant par le Maroc, qui doit expirer le 31 octobre, lors d’une interview diffusée sur la télévision algérienne ce dimanche. « Nous avons notre gazoduc, détenu à 51% par l’Algérie et à 49% par l’Espagne, avec lequel nous assurerons l'approvisionnement de l'Espagne », a-t-il précisé, en affirmant que son pays «n’a pas besoin» du gazoduc transitant par le Maroc. « Nous nous sommes entendus avec nos amis espagnols pour leur fournir du gaz et en cas de déséquilibre (d’approvisionnement), tous nos navires se dirigeront vers l'Espagne, chargés de gaz», a-t-il assuré. Toutefois, Tebboune a indiqué que son pays « n’a pas encore pris de décision » concernant le gazoduc Maghreb-Europe.
Depuis 1996, l'Algérie expédie vers l'Espagne et le Portugal environ 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an via le GME (Gaz Maghreb Europe) mais ce contrat est menacé par l'escalade des tensions entre Algérie et Maroc.
En contrepartie du transit du gazoduc sur son territoire, Rabat reçoit annuellement près d'un milliard de m3 de gaz naturel, ce qui représente 97% de ses besoins. La moitié sont des droits de passage payés en nature, l'autre du gaz acheté à un prix avantageux, selon les experts du secteur.
Alger affiche depuis fin août son intention de fermer le robinet le 31 octobre, ce qui, selon les experts, pourrait compromettre la fourniture de gaz à l'Espagne à l'approche de l'hiver, dans un contexte de forte hausse des prix dans toute l'Europe.