L’hymne national marocain retentit à l’intérieur de l’enceinte du ministère de la Défense israélien et le Général de Corps d’Armée Belkhir, accueilli avec les honneurs lors d’une cérémonie militaire officielle par le Général Aviv Kochavi à Tel Aviv. C’est bel et bien le signe que la coopération militaire et sécuritaire entre Rabat et Tel Aviv est véritablement passée à la vitesse supérieure.
Dans le laps de temps très court de 10 mois, nous sommes passés de la phase protocolaire de cet accord de coopération, qui a été scellé lors de la visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz en novembre 2021 à Rabat, à la phase effective et opérationnelle qui implique directement les chefs militaires des deux armées. Et pour parler de choses sérieuses, rien ne remplace les réunions entre hauts gradés où les questions stratégiques et opérationnelles sont ouvertement abordées.
Cette deuxième rencontre entre le Général Farouk Belkhir et le Général Aviv Kochavi a eu pour cadre cette fois-ci la 1ère Conférence Internationale d’Innovation Opérationnelle organisée par l’armée israélienne à Tel Aviv du 12 au 16 septembre 2022. Cette conférence à laquelle ont pris part sept chefs d’états-majors ou commandants d’armée et 25 délégations militaires étrangères avait pour objectif de jeter les bases d’une coopération solide dans le domaine de la défense multidimensionnelle et de l’innovation militaire entre Israël et ses principaux alliés, avec à leur tête les Etats-Unis (voir encadré). Pourtant, ce n’est pas la présence du Général Mark Milley, Chef d’état-major interarmées américain, qui a le plus attiré l’attention des médias et des observateurs présents à cette réunion, mais bien celle du Général Farouk Belkhir, Inspecteur Général des FAR.
Partenariat stratégique
Par l’accueil en grande pompe qui lui a été accordé et par la place protocolaire privilégiée qui lui a été attribuée (à côté du Général israélien Kochavi lors des prises de photographies officielles), Israël a tenu à signifier aux représentants des pays participants que le Maroc était considéré désormais comme un partenaire stratégique de premier plan. Car dans cette grande messe de l’innovation militaire, l’armée israélienne a fait l’étalage de ses systèmes d’armes les plus sophistiquées sur le plan technologique. Des systèmes d’armes qu’elle pourrait donc logiquement partager avec les FAR, conformément aux dispositions de l’accord de défense qui lie Rabat à Tel Aviv et qui prévoit entre autres le transfert et la vente d’armes entre les deux alliés.
D’ailleurs, depuis février 2022, la presse israélienne a relayé plusieurs informations sur la signature de contrats de transfert d’armement israélien au profit des FAR, portant sur le système de défense aérienne et anti-missile « Barak MX » ou le système de défense anti-drone « Skylock Dome », sans que cela ne soit confirmé par des sources officielles. Néanmoins, le constructeur «Bluebird AeroSystems Ltd» a annoncé récemment avoir livré 150 drones « WanderB » et « ThunderB » à l’armée marocaine, lesquels serviront pour « des missions ISTAR, de surveillance des frontières, d’application de la loi et de soutien de l’artillerie ». Alors que la presse spécialisée ne cesse de faire écho d’intérêts marocains pour les systèmes d’armes et technologies militaires israéliennes, d’autres volets de l’accord de coopération militaire intéressent également les deux partenaires.
Selon Jacques Néria, ancien officier des Renseignements de l’armée israélienne, ancien conseiller politique du Premier ministre Yitzhak Rabin et chercheur au « Jerusalem Center for Public Affairs », le Maroc et Israël sont à la recherche d’une coopération win-win dans le domaine militaire et sécuritaire. Pour l’ancien officier des Renseignements de Tsahal, « le domaine de l’industrie des drones demeure le plus avantageux pour les deux alliés dans cette coopération ». Pour Jacques Néria, « tous les conflits futurs verront l’emploi massif de drones et, dans ce domaine-là, l’industrie militaire israélienne est très avancée ».
Intérêt marocain pour les drones
Les FAR ont également très tôt manifesté leur intérêt pour ce type d’armes. Ainsi, les FAR ont investi dans les drones à usage militaire depuis des années afin d’acquérir un avantage stratégique décisif sur l’adversaire. C’est donc tout naturellement que « les deux alliés souhaitent collaborer pour le développement d’une industrie de drones sur le sol marocain », souligne Jacques Néria. Et l’installation de cette nouvelle industrie aurait des bénéfices multiples pour le Maroc.
D’après l’ancien officier de Tsahal, « cette industrie de drones qui est en train d’être mise en place au Maroc va générer tout un écosystème d’industries annexes : industrie électronique de pointe, industrie optronique (systèmes alliant l’optique et l’électronique), ainsi que des systèmes de transmission et de communication, car ces drones doivent être sans cesse reliés à leur base ».
Mais les firmes israéliennes qui souhaitent développer des sites de production de drones au Maroc, à l’image du groupe « Israël Aerospace Industries » présidé par Amir Peretz, ancien ministre de la Défense puis de l’Economie israélien et natif de Bejaad, ont aussi tout à gagner. La montée en compétence de l’industrie aéronautique marocaine et les capacités technologiques de la plateforme industrielle de Nouaceur qui regroupe déjà un nombre important de firmes internationales constituent un écosystème propice sur lequel ces groupes industriels israéliens pourront facilement se greffer.
De surcroît, Israël a tout intérêt à s’allier au Maroc s’il ambitionne d’investir le marché africain. Alors que la Turquie a déjà pénétré ce marché en pleine expansion à la faveur de sa « diplomatie du drone » grâce au succès des drones Bayraktar, Israël peut compter sur le Maroc comme allié de poids dans l’Afrique de l’Ouest, selon l’ancien officier des Renseignements Jacques Néria. Ce dernier précise d’ailleurs que « grâce au Maroc et à son influence dans la région de l’Afrique de l’Ouest, Israël peut accéder à un marché très important ».
Enfin, l’ancien officier des Renseignements de Tsahal insiste sur l’élément crucial qui justifie, selon lui, la réussite actuelle de la coopération militaire maroco-israélienne : les liens historiques et la confiance totale qui relie les deux pays. Il conclut d’ailleurs en soulignant que « les relations entre Israël et le Maroc ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui s’il n’existait pas une affection, un respect et une confiance mutuels entre les responsables des deux pays ».
Dans le laps de temps très court de 10 mois, nous sommes passés de la phase protocolaire de cet accord de coopération, qui a été scellé lors de la visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz en novembre 2021 à Rabat, à la phase effective et opérationnelle qui implique directement les chefs militaires des deux armées. Et pour parler de choses sérieuses, rien ne remplace les réunions entre hauts gradés où les questions stratégiques et opérationnelles sont ouvertement abordées.
Cette deuxième rencontre entre le Général Farouk Belkhir et le Général Aviv Kochavi a eu pour cadre cette fois-ci la 1ère Conférence Internationale d’Innovation Opérationnelle organisée par l’armée israélienne à Tel Aviv du 12 au 16 septembre 2022. Cette conférence à laquelle ont pris part sept chefs d’états-majors ou commandants d’armée et 25 délégations militaires étrangères avait pour objectif de jeter les bases d’une coopération solide dans le domaine de la défense multidimensionnelle et de l’innovation militaire entre Israël et ses principaux alliés, avec à leur tête les Etats-Unis (voir encadré). Pourtant, ce n’est pas la présence du Général Mark Milley, Chef d’état-major interarmées américain, qui a le plus attiré l’attention des médias et des observateurs présents à cette réunion, mais bien celle du Général Farouk Belkhir, Inspecteur Général des FAR.
Partenariat stratégique
Par l’accueil en grande pompe qui lui a été accordé et par la place protocolaire privilégiée qui lui a été attribuée (à côté du Général israélien Kochavi lors des prises de photographies officielles), Israël a tenu à signifier aux représentants des pays participants que le Maroc était considéré désormais comme un partenaire stratégique de premier plan. Car dans cette grande messe de l’innovation militaire, l’armée israélienne a fait l’étalage de ses systèmes d’armes les plus sophistiquées sur le plan technologique. Des systèmes d’armes qu’elle pourrait donc logiquement partager avec les FAR, conformément aux dispositions de l’accord de défense qui lie Rabat à Tel Aviv et qui prévoit entre autres le transfert et la vente d’armes entre les deux alliés.
D’ailleurs, depuis février 2022, la presse israélienne a relayé plusieurs informations sur la signature de contrats de transfert d’armement israélien au profit des FAR, portant sur le système de défense aérienne et anti-missile « Barak MX » ou le système de défense anti-drone « Skylock Dome », sans que cela ne soit confirmé par des sources officielles. Néanmoins, le constructeur «Bluebird AeroSystems Ltd» a annoncé récemment avoir livré 150 drones « WanderB » et « ThunderB » à l’armée marocaine, lesquels serviront pour « des missions ISTAR, de surveillance des frontières, d’application de la loi et de soutien de l’artillerie ». Alors que la presse spécialisée ne cesse de faire écho d’intérêts marocains pour les systèmes d’armes et technologies militaires israéliennes, d’autres volets de l’accord de coopération militaire intéressent également les deux partenaires.
Selon Jacques Néria, ancien officier des Renseignements de l’armée israélienne, ancien conseiller politique du Premier ministre Yitzhak Rabin et chercheur au « Jerusalem Center for Public Affairs », le Maroc et Israël sont à la recherche d’une coopération win-win dans le domaine militaire et sécuritaire. Pour l’ancien officier des Renseignements de Tsahal, « le domaine de l’industrie des drones demeure le plus avantageux pour les deux alliés dans cette coopération ». Pour Jacques Néria, « tous les conflits futurs verront l’emploi massif de drones et, dans ce domaine-là, l’industrie militaire israélienne est très avancée ».
Intérêt marocain pour les drones
Les FAR ont également très tôt manifesté leur intérêt pour ce type d’armes. Ainsi, les FAR ont investi dans les drones à usage militaire depuis des années afin d’acquérir un avantage stratégique décisif sur l’adversaire. C’est donc tout naturellement que « les deux alliés souhaitent collaborer pour le développement d’une industrie de drones sur le sol marocain », souligne Jacques Néria. Et l’installation de cette nouvelle industrie aurait des bénéfices multiples pour le Maroc.
D’après l’ancien officier de Tsahal, « cette industrie de drones qui est en train d’être mise en place au Maroc va générer tout un écosystème d’industries annexes : industrie électronique de pointe, industrie optronique (systèmes alliant l’optique et l’électronique), ainsi que des systèmes de transmission et de communication, car ces drones doivent être sans cesse reliés à leur base ».
Mais les firmes israéliennes qui souhaitent développer des sites de production de drones au Maroc, à l’image du groupe « Israël Aerospace Industries » présidé par Amir Peretz, ancien ministre de la Défense puis de l’Economie israélien et natif de Bejaad, ont aussi tout à gagner. La montée en compétence de l’industrie aéronautique marocaine et les capacités technologiques de la plateforme industrielle de Nouaceur qui regroupe déjà un nombre important de firmes internationales constituent un écosystème propice sur lequel ces groupes industriels israéliens pourront facilement se greffer.
De surcroît, Israël a tout intérêt à s’allier au Maroc s’il ambitionne d’investir le marché africain. Alors que la Turquie a déjà pénétré ce marché en pleine expansion à la faveur de sa « diplomatie du drone » grâce au succès des drones Bayraktar, Israël peut compter sur le Maroc comme allié de poids dans l’Afrique de l’Ouest, selon l’ancien officier des Renseignements Jacques Néria. Ce dernier précise d’ailleurs que « grâce au Maroc et à son influence dans la région de l’Afrique de l’Ouest, Israël peut accéder à un marché très important ».
Enfin, l’ancien officier des Renseignements de Tsahal insiste sur l’élément crucial qui justifie, selon lui, la réussite actuelle de la coopération militaire maroco-israélienne : les liens historiques et la confiance totale qui relie les deux pays. Il conclut d’ailleurs en soulignant que « les relations entre Israël et le Maroc ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui s’il n’existait pas une affection, un respect et une confiance mutuels entre les responsables des deux pays ».
Nizar DERDABI
L'info...Graphie
3 questions à Jacques Néria
« Politiquement, c’est très important pour Israël d’avoir un allié en Afrique »
Ancien officier des Renseignements de l’armée israélienne, ancien conseiller politique du Premier ministre Yitzhak Rabin et chercheur au « Jerusalem Center for Public Affairs », Jacques Néria répond à nos questions.
- Dans un laps de temps très court, le Maroc et Israël ont accéléré leur partenariat militaire et sécuritaire. Pourquoi à votre avis ?
- La coopération entre Israël et le Maroc ne date pas d’aujourd’hui et bien avant les accords d’Abraham il existait déjà une coopération très étroite. Un exemple de cette coopération est donné lors des opérations de harcèlement des milices du Polisario contre les unités des FAR après la Marche Verte en 1975.
A cette époque-là, des généraux israéliens avaient conseillé au Général Dlimi de construire une ligne de défense constituée de barbelés pour protéger ses troupes des attaques du Polisario, comme celle qui existait dans le Sinaï entre Israël et l’Egypte. Dlimi avait d’abord dit ok, puis il a préféré élever un mur de défense. Actuellement, d’autres facteurs expliquent ce rapprochement, dont celui politique. La communauté israélienne originaire du Maroc est une des plus grandes et une des plus influentes et le cordon ombilical avec le Maroc n’a jamais été coupé. Il y a un désir de garder un lien très fort avec cette terre accueillante et chaleureuse envers les juifs depuis des centaines d’années. Et cela guide notre politique avec le Maroc.
Sans oublier que le Maroc est le pays qui a soutenu Israël lors de la dernière conférence de l’UA contre la tentative algérienne pour empêcher le vote en faveur de la réintégration d’Israël en tant que membre observateur. Donc politiquement, c’est très important pour Israël d’avoir un allié en Afrique.
- Et sur le plan stratégique ?
- Sur le plan stratégique, les pays voisins d’Israël et du Maroc sont devenus des nids à risques et des menaces pour la sécurité internationale. Ainsi, le Maroc fait face aussi bien à la menace armée du Polisario que celle des groupes de combattants terroristes affiliés à Daech ou à Al Qaîda. Cette région est hautement stratégique et le Maroc constitue un bastion contre le terrorisme. D’où l’intérêt pour Israël de renforcer sa coopération avec le Maroc pour enrayer cette poussée radicale et extrémiste mais aussi pour contrer toute tentation iranienne d’étendre son hégémonie dans la région, à travers l’ambassade iranienne à Alger notamment.
Puis, nous avons un intérêt stratégique commun : le Maroc comme Israël n’aiment pas l’instabilité. Pour Israël, même s’il y a un ennemi en face, il préfère que cet ennemi soit stable, car si la situation dégénère chez le voisin, ça risque de créer des problèmes et de l’instabilité aux frontières.
- Les armées marocaine et israélienne sont majoritairement équipées d’armement américain ou de l’OTAN. Cela rend-il la coopération plus facile ?
- Oui, nous avons beaucoup de matériel militaire d’origine américaine. Mais ce qui est intéressant chez nous, c’est que chaque système d’arme qu’on achète est immédiatement analysé puis amélioré sur le plan technologique. Quand on compare les avions F16 vendus par les USA et ceux achetés par Israël et améliorés, il y a une différence notable dans l’architecture et les capacités de l’avion. Israël, par son expertise, peut partager cela avec ses partenaires marocains.
Alors oui, la coopération militaire et l’interopérabilité seront plus faciles car dans le domaine de l’aviation par exemple, les avions de chasse (ndlr : les F16) sont les mêmes, et cela rendra plus fluide la coopération, notamment sur le plan de la maintenance qui est très importante ainsi que le développement de systèmes d’arme qui pourraient améliorer les capacités militaires des deux armées.
- Dans un laps de temps très court, le Maroc et Israël ont accéléré leur partenariat militaire et sécuritaire. Pourquoi à votre avis ?
- La coopération entre Israël et le Maroc ne date pas d’aujourd’hui et bien avant les accords d’Abraham il existait déjà une coopération très étroite. Un exemple de cette coopération est donné lors des opérations de harcèlement des milices du Polisario contre les unités des FAR après la Marche Verte en 1975.
A cette époque-là, des généraux israéliens avaient conseillé au Général Dlimi de construire une ligne de défense constituée de barbelés pour protéger ses troupes des attaques du Polisario, comme celle qui existait dans le Sinaï entre Israël et l’Egypte. Dlimi avait d’abord dit ok, puis il a préféré élever un mur de défense. Actuellement, d’autres facteurs expliquent ce rapprochement, dont celui politique. La communauté israélienne originaire du Maroc est une des plus grandes et une des plus influentes et le cordon ombilical avec le Maroc n’a jamais été coupé. Il y a un désir de garder un lien très fort avec cette terre accueillante et chaleureuse envers les juifs depuis des centaines d’années. Et cela guide notre politique avec le Maroc.
Sans oublier que le Maroc est le pays qui a soutenu Israël lors de la dernière conférence de l’UA contre la tentative algérienne pour empêcher le vote en faveur de la réintégration d’Israël en tant que membre observateur. Donc politiquement, c’est très important pour Israël d’avoir un allié en Afrique.
- Et sur le plan stratégique ?
- Sur le plan stratégique, les pays voisins d’Israël et du Maroc sont devenus des nids à risques et des menaces pour la sécurité internationale. Ainsi, le Maroc fait face aussi bien à la menace armée du Polisario que celle des groupes de combattants terroristes affiliés à Daech ou à Al Qaîda. Cette région est hautement stratégique et le Maroc constitue un bastion contre le terrorisme. D’où l’intérêt pour Israël de renforcer sa coopération avec le Maroc pour enrayer cette poussée radicale et extrémiste mais aussi pour contrer toute tentation iranienne d’étendre son hégémonie dans la région, à travers l’ambassade iranienne à Alger notamment.
Puis, nous avons un intérêt stratégique commun : le Maroc comme Israël n’aiment pas l’instabilité. Pour Israël, même s’il y a un ennemi en face, il préfère que cet ennemi soit stable, car si la situation dégénère chez le voisin, ça risque de créer des problèmes et de l’instabilité aux frontières.
- Les armées marocaine et israélienne sont majoritairement équipées d’armement américain ou de l’OTAN. Cela rend-il la coopération plus facile ?
- Oui, nous avons beaucoup de matériel militaire d’origine américaine. Mais ce qui est intéressant chez nous, c’est que chaque système d’arme qu’on achète est immédiatement analysé puis amélioré sur le plan technologique. Quand on compare les avions F16 vendus par les USA et ceux achetés par Israël et améliorés, il y a une différence notable dans l’architecture et les capacités de l’avion. Israël, par son expertise, peut partager cela avec ses partenaires marocains.
Alors oui, la coopération militaire et l’interopérabilité seront plus faciles car dans le domaine de l’aviation par exemple, les avions de chasse (ndlr : les F16) sont les mêmes, et cela rendra plus fluide la coopération, notamment sur le plan de la maintenance qui est très importante ainsi que le développement de systèmes d’arme qui pourraient améliorer les capacités militaires des deux armées.