Le Maroc fait toujours preuve d"'une forte capacité" d’adaptation à l'évolution de la pandémie en dépit de la propagation à grande vitesse de la souche Delta, parvenant toujours à bien gérer la situation. Le durcissement récent des restrictions sanitaires vise ainsi à préserver les acquis, notamment sur le plan économique, indique BKGR.
Parallèlement, la vaccination de la population s'accélère grâce à la régularité des approvisionnements en vaccins, laissant espérer "l'atteinte de l'immunité collective plus tôt que prévu", ajoute la même source.
Dans ces conditions, le rétablissement de l'économie se poursuit comme en atteste l'activité qui s'est accrue au deuxième trimestre de 12,6%, portée par le rebond de la valeur ajoutée agricole de 19,3% et de celle non agricole de 11,7%, précise BKGR.
Comme attendu, le bon comportement de la campagne agricole, qui s'est soldée par une production record estimée à plus de 103 millions de quintaux (MQX) a eu "un effet positif" sur le marché de travail national avec la création d'environ 318.000 emplois au T2 en glissement annuel, fait remarquer la même source.
La hausse du taux de chômage de 0,5 pt à 12,8% s'explique, quant à elle, par l'élargissement de la population active en accroissement de 4,5%, explique BKGR.
Dans ce sillage et sur fond de l'amélioration de la demande intérieure et du retour de l'optimisme des ménages et des entreprises qui en découle, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a dévoilé ses projections pour l'année 2021 qui tablent globalement sur une croissance économique de 5,8%, laquelle demeure conditionnée par l'amélioration de situation sanitaire d'ici la fin de l'année.
Cette orientation de l'économie nationale transparaît au niveau des finances publiques avec un déficit budgétaire en atténuation au terme du premier semestre de -4,5% comparativement à la même période de l'année précédente, relève BKGR.
Cela n'aurait assurément pas été possible sans la résilience des recettes fiscales, notamment celles de l'impôt sur le revenu (IR) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui ont augmenté de 14,3% à 24,3 milliards de dirhams (MMDH) et de 19,5% à 35,7 (MMDH) respectivement.
Pour financer son déficit, l'Argentier du Royaume compte toujours sur le marché de la dette interne sur lequel il a levé près de 73,4 MMDH, en baisse de 14,5%, profitant notamment de l'impact des tirages importants effectués en fin 2020 tant au niveau national qu'à l'international (Emission d'un Euro Bonds de 3 milliards de dollars en décembre). Dans ces conditions la courbe obligataire est restée globalement stable au cours du premier semestre, note la même source.
S'agissant des échanges extérieurs, le déficit commercial s'est creusé à fin juin de 13% à 97,4 MMDH sous l'effet de la reprise des importations de 19,5% à 250,3 MMDH, soutenues principalement par la reprise des achats de produits finis de consommation de 36% et de biens d'équipements de 11,5%.
Pour leur part, les exportations nationales ont confirmé leur redressement en enregistrant une augmentation de 24% à 152,9 MMDH. Cette bonne orientation est essentiellement liée aux expéditions de l'industrie automobile et de celle des phosphates qui se sont hissées de 42,8% à 42,3 MMDH et de 23,8% à 31 MMDH.
Sur le front de l'inflation, l'Indice des prix à la consommation a décéléré de -0,7% au cours du mois de juin par rapport à un mois auparavant, fait observer BKGR.
"Ceci revient à dire que l'économie nationale est jusqu'ici, épargnée par les pressions inflationnistes qui ont été observées dans plusieurs pays du monde, ce qui appuie davantage les décisions de Bank Al-Maghrib de reconduire sa politique monétaire accommodante afin de stimuler l'économie", estime BKGR.
Au niveau du marché boursier, les transactions enregistrées au cours du mois de juillet ont fortement augmenté pour atteindre environ 8,7 MMDH après s'être établi à 1,3 MMDH au même mois de l'année précédente.
Cette bonne dynamique reflète principalement la forte hausse de la volumétrie sur le marché de Blocs de 98% à 6,3 MMDH, boostée notamment par les 3 opérations réalisées en date du 28 juillet sur le titre de Marsa Maroc pour environ 5,3 MMDH liées à la cession des 35% des parts de l'Etat à Tanger Med.
Néanmoins, le Masi et le MSI20 se sont contractés en juillet en réalisant en glissement mensuel des baisses respectives de 0,87% et de 1,09%, ce qui ramène leur performance depuis le début de l'année à 9,01% et 8,68%.
Et de conclure: "La publication des réalisations des sociétés cotées au T2 de cette année, attendues en hausse, devrait relancer le marché actions et confirmer le bon profil de l'économie en 2021. D'où notre conviction de maintenir notre scénario économique à 4,9% de hausse du PIB (déjà relevé en mai dernier)".
Parallèlement, la vaccination de la population s'accélère grâce à la régularité des approvisionnements en vaccins, laissant espérer "l'atteinte de l'immunité collective plus tôt que prévu", ajoute la même source.
Dans ces conditions, le rétablissement de l'économie se poursuit comme en atteste l'activité qui s'est accrue au deuxième trimestre de 12,6%, portée par le rebond de la valeur ajoutée agricole de 19,3% et de celle non agricole de 11,7%, précise BKGR.
Comme attendu, le bon comportement de la campagne agricole, qui s'est soldée par une production record estimée à plus de 103 millions de quintaux (MQX) a eu "un effet positif" sur le marché de travail national avec la création d'environ 318.000 emplois au T2 en glissement annuel, fait remarquer la même source.
La hausse du taux de chômage de 0,5 pt à 12,8% s'explique, quant à elle, par l'élargissement de la population active en accroissement de 4,5%, explique BKGR.
Dans ce sillage et sur fond de l'amélioration de la demande intérieure et du retour de l'optimisme des ménages et des entreprises qui en découle, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a dévoilé ses projections pour l'année 2021 qui tablent globalement sur une croissance économique de 5,8%, laquelle demeure conditionnée par l'amélioration de situation sanitaire d'ici la fin de l'année.
Cette orientation de l'économie nationale transparaît au niveau des finances publiques avec un déficit budgétaire en atténuation au terme du premier semestre de -4,5% comparativement à la même période de l'année précédente, relève BKGR.
Cela n'aurait assurément pas été possible sans la résilience des recettes fiscales, notamment celles de l'impôt sur le revenu (IR) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui ont augmenté de 14,3% à 24,3 milliards de dirhams (MMDH) et de 19,5% à 35,7 (MMDH) respectivement.
Pour financer son déficit, l'Argentier du Royaume compte toujours sur le marché de la dette interne sur lequel il a levé près de 73,4 MMDH, en baisse de 14,5%, profitant notamment de l'impact des tirages importants effectués en fin 2020 tant au niveau national qu'à l'international (Emission d'un Euro Bonds de 3 milliards de dollars en décembre). Dans ces conditions la courbe obligataire est restée globalement stable au cours du premier semestre, note la même source.
S'agissant des échanges extérieurs, le déficit commercial s'est creusé à fin juin de 13% à 97,4 MMDH sous l'effet de la reprise des importations de 19,5% à 250,3 MMDH, soutenues principalement par la reprise des achats de produits finis de consommation de 36% et de biens d'équipements de 11,5%.
Pour leur part, les exportations nationales ont confirmé leur redressement en enregistrant une augmentation de 24% à 152,9 MMDH. Cette bonne orientation est essentiellement liée aux expéditions de l'industrie automobile et de celle des phosphates qui se sont hissées de 42,8% à 42,3 MMDH et de 23,8% à 31 MMDH.
Sur le front de l'inflation, l'Indice des prix à la consommation a décéléré de -0,7% au cours du mois de juin par rapport à un mois auparavant, fait observer BKGR.
"Ceci revient à dire que l'économie nationale est jusqu'ici, épargnée par les pressions inflationnistes qui ont été observées dans plusieurs pays du monde, ce qui appuie davantage les décisions de Bank Al-Maghrib de reconduire sa politique monétaire accommodante afin de stimuler l'économie", estime BKGR.
Au niveau du marché boursier, les transactions enregistrées au cours du mois de juillet ont fortement augmenté pour atteindre environ 8,7 MMDH après s'être établi à 1,3 MMDH au même mois de l'année précédente.
Cette bonne dynamique reflète principalement la forte hausse de la volumétrie sur le marché de Blocs de 98% à 6,3 MMDH, boostée notamment par les 3 opérations réalisées en date du 28 juillet sur le titre de Marsa Maroc pour environ 5,3 MMDH liées à la cession des 35% des parts de l'Etat à Tanger Med.
Néanmoins, le Masi et le MSI20 se sont contractés en juillet en réalisant en glissement mensuel des baisses respectives de 0,87% et de 1,09%, ce qui ramène leur performance depuis le début de l'année à 9,01% et 8,68%.
Et de conclure: "La publication des réalisations des sociétés cotées au T2 de cette année, attendues en hausse, devrait relancer le marché actions et confirmer le bon profil de l'économie en 2021. D'où notre conviction de maintenir notre scénario économique à 4,9% de hausse du PIB (déjà relevé en mai dernier)".