Au bout de plusieurs mois de calvaire, les derniers Marocains bloqués à l’étranger peuvent enfin rejoindre la mère patrie. L’ironie du sort a voulu que ce soient les concitoyens bloqués à Sebta et à Mellilia, soit quasiment parmi nous, sur le sol marocain occupé, qui subissent la plus longue période d’exil forcé et imposé par la pandémie du Coronavirus.
Dans ce dossier épineux qui a embarrassé au plus haut point les autorités nationales, incapables de justifier devant l’opinion publique une mesure aussi absurde que cruelle en apparence, des tractations souterraines non dénuées de calculs politiciens et stratégiques de part et d’autre des frontières Nord du Royaume, ont empêché la délivrance de ces milliers de concitoyens qui vivaient pour la plupart dans des conditions indignes et humainement insupportables.
Les nœuds gordiens des ces tractations étaient et demeurent celui de la migration clandestine, notamment des mineurs non accompagnés, en plus de celui encore plus tortueux de la lutte contre la contrebande sur lequel le Maroc n’a eu de cesse d’avancer ses pions, soucieux qu’il est de préserver son économie nationale et locale fragilisées contre les raids incessants et destructeurs du «Trabando» espagnol.
Entre ces deux nœuds, le sort d’un bon millier de Marocains, principalement des journaliers aux moyens limités, empêchant toute possibilité de retour au pays par voie aérienne ou maritime via les ports autorisés de Sète en France et Gênes en Italie, était hypothéqué.
Cette hypothèque vient d’être sagement levée, mais les problèmes liés aux mineurs non accompagnés aussi bien en Espagne qu’en France, ainsi que ceux liés à la contrebande, restent, eux, entièrement posés et leur règlement reporté à des jours moins mouvementés que ceux de l’actuelle pandémie du Coronavirus qui semble s’amuser à retarder toute possibilité de solde de tout compte de nombreux autres dossiers en suspens.
Dans ce dossier épineux qui a embarrassé au plus haut point les autorités nationales, incapables de justifier devant l’opinion publique une mesure aussi absurde que cruelle en apparence, des tractations souterraines non dénuées de calculs politiciens et stratégiques de part et d’autre des frontières Nord du Royaume, ont empêché la délivrance de ces milliers de concitoyens qui vivaient pour la plupart dans des conditions indignes et humainement insupportables.
Les nœuds gordiens des ces tractations étaient et demeurent celui de la migration clandestine, notamment des mineurs non accompagnés, en plus de celui encore plus tortueux de la lutte contre la contrebande sur lequel le Maroc n’a eu de cesse d’avancer ses pions, soucieux qu’il est de préserver son économie nationale et locale fragilisées contre les raids incessants et destructeurs du «Trabando» espagnol.
Entre ces deux nœuds, le sort d’un bon millier de Marocains, principalement des journaliers aux moyens limités, empêchant toute possibilité de retour au pays par voie aérienne ou maritime via les ports autorisés de Sète en France et Gênes en Italie, était hypothéqué.
Cette hypothèque vient d’être sagement levée, mais les problèmes liés aux mineurs non accompagnés aussi bien en Espagne qu’en France, ainsi que ceux liés à la contrebande, restent, eux, entièrement posés et leur règlement reporté à des jours moins mouvementés que ceux de l’actuelle pandémie du Coronavirus qui semble s’amuser à retarder toute possibilité de solde de tout compte de nombreux autres dossiers en suspens.
Majd EL ATOUABI