Ainsi, neuf enseignantschercheurs spécialisés en Sciences politiques et en Politiques publiques ont représenté l’UCA à ce conclave via une série d’exposés et de présentations mettant en avant des approches scientifiques à la fois pertinentes et diversifiées.
Dans une présentation contenant les principales analyses et conclusions de l’équipe scientifique représentant l’UCA, l’universitaire Hajjar Bourikkate a mis l’accent sur le caractère exceptionnel et décisif de l’année 2020, comparativement aux 15 dernières années, avec un focus détaillé sur les changements politiques, économiques et culturels fondamentaux survenus tout récemment.
Ces changements, a-t-elle poursuivi, exigent de faire montre de sagesse à même de permettre d’opérer une planification stratégique pour les prochaines décennies, avec comme toile de fond l’élaboration de programmes et d’initiatives innovantes pour une gestion idoine des intérêts, tout en accordant une grande attention au capital matériel et au capital immatériel.
Mme Bourikkate a estimé qu’il est encore très tôt d’évaluer, avec précision, les résultats auxquels aboutirait à court et long termes ce changement subit et confus, engendré par la pandémie, soulignant que cette crise a engendré également des répercussions aussi bien sanitaires et politicoéconomiques qu’intellectuelles. Elle a, dans ce sens, fait remarquer que la philosophie des Lumières qui a servi de prélude à la modernité, dans ses dimensions économiques et politiques, a été remise en question au cours de cette crise sanitaire qui a impacté aussi les domaines politiques et économiques.
Et de noter que dans un laps de temps très court, la Covid-19, qui s’est propagée dans plus de 150 pays, est devenue une pandémie mondiale qui a obligé les populations à se confiner dans leurs domiciles, quittant leurs usines, les lieux de travail et les commerces, et a également vidé la rue des piétons et des véhicules, et a suspendu l’activité des moyens de transport publics.
De même que 80 pays ont procédé à la fermeture de leurs frontières terrestres et maritimes et leurs espaces aériens, dont le Maroc, ce qui a eu de lourdes répercussions sociopolitiques et économiques, a-t-elle expliqué. En dépit de l’ensemble de ces impacts, a-t-elle expliqué, la pandémie offre de grandes opportunités pour les Etats afin de prouver leurs capacités financières, de gestion et d’investissement.
Et de conclure que la gestion des risques, l’intelligence économique et la veille stratégique auront des rôles majeurs à l’avenir, à travers des approches proactives concernant les événements et une meilleure compréhension des défis futurs, notamment les questions se rapportant à la recherche scientifique, aux nouvelles technologies, aux innovations scientifiques et aux industries, outre l’intérêt à accorder aux secteurs de base, tels que l’enseignement, la culture et la santé. Cette conférence à distance a connu la participation de chercheurs issus de plus de 20 pays, dont les Etats-Unis, la Croatie, le Nigeria, le Maroc, l’Espagne, l’Australie, la Tunisie, le Royaume-Uni, la Roumanie et le Qatar.
Dans une présentation contenant les principales analyses et conclusions de l’équipe scientifique représentant l’UCA, l’universitaire Hajjar Bourikkate a mis l’accent sur le caractère exceptionnel et décisif de l’année 2020, comparativement aux 15 dernières années, avec un focus détaillé sur les changements politiques, économiques et culturels fondamentaux survenus tout récemment.
Ces changements, a-t-elle poursuivi, exigent de faire montre de sagesse à même de permettre d’opérer une planification stratégique pour les prochaines décennies, avec comme toile de fond l’élaboration de programmes et d’initiatives innovantes pour une gestion idoine des intérêts, tout en accordant une grande attention au capital matériel et au capital immatériel.
Mme Bourikkate a estimé qu’il est encore très tôt d’évaluer, avec précision, les résultats auxquels aboutirait à court et long termes ce changement subit et confus, engendré par la pandémie, soulignant que cette crise a engendré également des répercussions aussi bien sanitaires et politicoéconomiques qu’intellectuelles. Elle a, dans ce sens, fait remarquer que la philosophie des Lumières qui a servi de prélude à la modernité, dans ses dimensions économiques et politiques, a été remise en question au cours de cette crise sanitaire qui a impacté aussi les domaines politiques et économiques.
Et de noter que dans un laps de temps très court, la Covid-19, qui s’est propagée dans plus de 150 pays, est devenue une pandémie mondiale qui a obligé les populations à se confiner dans leurs domiciles, quittant leurs usines, les lieux de travail et les commerces, et a également vidé la rue des piétons et des véhicules, et a suspendu l’activité des moyens de transport publics.
De même que 80 pays ont procédé à la fermeture de leurs frontières terrestres et maritimes et leurs espaces aériens, dont le Maroc, ce qui a eu de lourdes répercussions sociopolitiques et économiques, a-t-elle expliqué. En dépit de l’ensemble de ces impacts, a-t-elle expliqué, la pandémie offre de grandes opportunités pour les Etats afin de prouver leurs capacités financières, de gestion et d’investissement.
Et de conclure que la gestion des risques, l’intelligence économique et la veille stratégique auront des rôles majeurs à l’avenir, à travers des approches proactives concernant les événements et une meilleure compréhension des défis futurs, notamment les questions se rapportant à la recherche scientifique, aux nouvelles technologies, aux innovations scientifiques et aux industries, outre l’intérêt à accorder aux secteurs de base, tels que l’enseignement, la culture et la santé. Cette conférence à distance a connu la participation de chercheurs issus de plus de 20 pays, dont les Etats-Unis, la Croatie, le Nigeria, le Maroc, l’Espagne, l’Australie, la Tunisie, le Royaume-Uni, la Roumanie et le Qatar.