«Nous vous promettons que nous allons remuer ciel et terre pour faire de Meknès la ville la plus attrayante, la plus attractive du Royaume, si vous nous donnez la majorité absolue».
C’était l’engagement qu’avait prisAbdallah Bouanou lors de la campagne électorale de 2015.
Le Tout Meknès avait applaudi l’exaltation et la ferveur de ce président providence qui allait déclencher l’appel d’air qui mettrait fin à l’immobilisme et créer l’événement d’où sortirait Le Grand Meknès.
On attendait l’élan spectaculaire, on n’a eu que de la platitude et la trahison. Et les faits têtus sont là… guère réjouissants. Ils sont venus «nos conseillers». Mais ils n’étaient pas tous là.
La séance d’ouverture qui était programmée pour 10 heures n’a eu lieu que vers 11h 30 à cause d’un quorum qui tardait à prendre forme
Ce qui a caractérisé les travaux de cette session c’estson ordre du jour avec plus de 28 items dont les débats n’allaient prendre fin que vers une heure du matin.
C’était sciemment conçu et préparé pour décourager toute présence qui ne marcherait pas dans le sillage du président. Mais les 10 conseillers de l’opposition ont tenu bon, bien qu’ils n’aient pas réussi à bloquer ce projet. Très tard dans la nuit, le président et ses hommes de main ont donné leur bénédiction pour acter, sans scrupule, une transaction scandaleuse dont les conséquences ne seraient que désastreuses pour le devenir de notre cité.
Ils n’étaient en tout que 22 voix sur 65 que compte le conseil. Pourtant, ils ont réussi leur coup malgré le non d’une opposition désabusée. Mais cela a suffi pour que Riad Parc et la Piscine Olympique soient sacrifiés sur l’autel des intérêts privés.
Certes, ils avaient émis des réserves sur la modique somme proposée par l’heureux gagnant. Un Cas de conscience ? ou faux fuyant, faux-semblant?
Et les autres ? Tous les autres ? direz-vous ! Où étaient-ils passés les trente-trois manquants ?
Il était minuit passé quand l’irréparable s’est produit. Riad Parc et ses 70.000 mètres carrés ne connaîtra jamais son Grand Théâtre. Un projet pourtant ficelé, budgétisé. Riad Parc ne verra jamais non plus son Musée interactif de l’Histoire du Maroc. Ces deux projets ont été programmés dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la Culture, le ministère de l’Intérieur (Direction Générale des Collectivités Locales), Wilaya de Fès-Meknès, Conseil Préfectoral, Province de Meknès et la Commune de Meknès qui a allait l’adopter à l’unanimité des membres présents. Ils étaient 39 au total. C’était lors des travaux de la session d’octobre plus exactement le lundi 17/10 /2016.
La réponse, c’est l’un des conseillers de l’opposition qui devait nous la livrer. « Nous avons à maintes reprises tiré la sonnette d’alarme pour attirer l’attention du présidentsur la banqueroute qui nous guettait. Malheureusement, nos remarques et nos conseils sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Et, ce que nous craignons a fini par arriver. Aujourd’hui, les recettes que nous estimions à 51 milliards de centimes se sont réduites comme peau de chagrin pour se rétablir à 32 milliards engendrant un déficit de 19 milliards de centimes. La commune, dont les recettes sont en chute libre, n’arrive même pas à stabiliser le niveau des revenus réalisés durant les années écoulées d’où une perte très conséquente dépassant les huit milliards. On est passé de 40 milliards à 32 seulement ». A cause de cette gestion désastreuse, la commune s’est trouvée dans l’incapacité d’honorer ses obligations contractuelles qui s’élèvent à 5 milliards de centimes :
* 1 milliard destiné à la réhabilitation de la médina ;
* 1 milliard pour la mise à niveau des axes routiers;
* 1 milliard pour protéger la ville des inondations;
*1 milliard pour habitat menaçant ruine ;
*1 milliard pour la mise en valeur des quartiers sous-équipés.
La situation est telle que nous ne parvenons pas à nous acquitter de la totalité des 3 milliards que nous devons à la RADEEM pour la consommation de l’éclairage public».
Il n’était pas le seul à dresser ce tableau des plus sombres. Tous ceux qui avaient pris la parole ont fustigé une gestion qui a complètement foiré, notamment au niveau des grands projets initiés dans le cadre des partenariats avec différents ministères. Des projets qui devaient permettre à Meknès de sortir de sa torpeur, mais qui sont aujourd’hui sacrifiés à cause d’un président qui a perdu tous les repères qu’il s’était fixé pour mettre sous clé tous ces projets qu’il ne pouvait concrétiser sur le terrain.
Le Grand Meknès n’est pas prêt de voir le jour. Pas d’hôpital nouvelle génération. Pas d’annexe du Centre Hospitalier Universitaire Hassan II. Pas d’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion. Pas de Grand Théâtre. Pas de Musée Interactif de L’histoire du Maroc.
C’est un scandale absolu.
Voilà la vérité. Tout le reste, tous les plans qu’il avait tirés sur la comète n’étaient que fanfaronnades, que tromperie.
C’était l’engagement qu’avait prisAbdallah Bouanou lors de la campagne électorale de 2015.
Le Tout Meknès avait applaudi l’exaltation et la ferveur de ce président providence qui allait déclencher l’appel d’air qui mettrait fin à l’immobilisme et créer l’événement d’où sortirait Le Grand Meknès.
On attendait l’élan spectaculaire, on n’a eu que de la platitude et la trahison. Et les faits têtus sont là… guère réjouissants. Ils sont venus «nos conseillers». Mais ils n’étaient pas tous là.
La séance d’ouverture qui était programmée pour 10 heures n’a eu lieu que vers 11h 30 à cause d’un quorum qui tardait à prendre forme
Ce qui a caractérisé les travaux de cette session c’estson ordre du jour avec plus de 28 items dont les débats n’allaient prendre fin que vers une heure du matin.
C’était sciemment conçu et préparé pour décourager toute présence qui ne marcherait pas dans le sillage du président. Mais les 10 conseillers de l’opposition ont tenu bon, bien qu’ils n’aient pas réussi à bloquer ce projet. Très tard dans la nuit, le président et ses hommes de main ont donné leur bénédiction pour acter, sans scrupule, une transaction scandaleuse dont les conséquences ne seraient que désastreuses pour le devenir de notre cité.
Ils n’étaient en tout que 22 voix sur 65 que compte le conseil. Pourtant, ils ont réussi leur coup malgré le non d’une opposition désabusée. Mais cela a suffi pour que Riad Parc et la Piscine Olympique soient sacrifiés sur l’autel des intérêts privés.
Certes, ils avaient émis des réserves sur la modique somme proposée par l’heureux gagnant. Un Cas de conscience ? ou faux fuyant, faux-semblant?
Et les autres ? Tous les autres ? direz-vous ! Où étaient-ils passés les trente-trois manquants ?
Il était minuit passé quand l’irréparable s’est produit. Riad Parc et ses 70.000 mètres carrés ne connaîtra jamais son Grand Théâtre. Un projet pourtant ficelé, budgétisé. Riad Parc ne verra jamais non plus son Musée interactif de l’Histoire du Maroc. Ces deux projets ont été programmés dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de la Culture, le ministère de l’Intérieur (Direction Générale des Collectivités Locales), Wilaya de Fès-Meknès, Conseil Préfectoral, Province de Meknès et la Commune de Meknès qui a allait l’adopter à l’unanimité des membres présents. Ils étaient 39 au total. C’était lors des travaux de la session d’octobre plus exactement le lundi 17/10 /2016.
La réponse, c’est l’un des conseillers de l’opposition qui devait nous la livrer. « Nous avons à maintes reprises tiré la sonnette d’alarme pour attirer l’attention du présidentsur la banqueroute qui nous guettait. Malheureusement, nos remarques et nos conseils sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Et, ce que nous craignons a fini par arriver. Aujourd’hui, les recettes que nous estimions à 51 milliards de centimes se sont réduites comme peau de chagrin pour se rétablir à 32 milliards engendrant un déficit de 19 milliards de centimes. La commune, dont les recettes sont en chute libre, n’arrive même pas à stabiliser le niveau des revenus réalisés durant les années écoulées d’où une perte très conséquente dépassant les huit milliards. On est passé de 40 milliards à 32 seulement ». A cause de cette gestion désastreuse, la commune s’est trouvée dans l’incapacité d’honorer ses obligations contractuelles qui s’élèvent à 5 milliards de centimes :
* 1 milliard destiné à la réhabilitation de la médina ;
* 1 milliard pour la mise à niveau des axes routiers;
* 1 milliard pour protéger la ville des inondations;
*1 milliard pour habitat menaçant ruine ;
*1 milliard pour la mise en valeur des quartiers sous-équipés.
La situation est telle que nous ne parvenons pas à nous acquitter de la totalité des 3 milliards que nous devons à la RADEEM pour la consommation de l’éclairage public».
Il n’était pas le seul à dresser ce tableau des plus sombres. Tous ceux qui avaient pris la parole ont fustigé une gestion qui a complètement foiré, notamment au niveau des grands projets initiés dans le cadre des partenariats avec différents ministères. Des projets qui devaient permettre à Meknès de sortir de sa torpeur, mais qui sont aujourd’hui sacrifiés à cause d’un président qui a perdu tous les repères qu’il s’était fixé pour mettre sous clé tous ces projets qu’il ne pouvait concrétiser sur le terrain.
Le Grand Meknès n’est pas prêt de voir le jour. Pas d’hôpital nouvelle génération. Pas d’annexe du Centre Hospitalier Universitaire Hassan II. Pas d’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion. Pas de Grand Théâtre. Pas de Musée Interactif de L’histoire du Maroc.
C’est un scandale absolu.
Voilà la vérité. Tout le reste, tous les plans qu’il avait tirés sur la comète n’étaient que fanfaronnades, que tromperie.
Hadi BENOMAR