La victoire a été laborieuse, elle n’en fut que plus belle. Face aux tribunes foisonnantes du complexe Moulay Abdellah de Rabat, remplies à ras bord par un public à mille lieues de celui qui hante habituellement les gradins du foot masculin, les Lionnes de l’Atlas ont réussi à arracher leur qualification en finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine qu’on leur souhaite de remporter avec la même grinta. Plus que la qualité de l’adversaire de cette soirée mémorable, le Nigeria, champion en titre et onze fois vainqueur de la CAN (s’il vous plaît), c’est l’ambiance sportive et extra-sportive de ce match, comme de l’ensemble de cette compétition organisée avec brio au Maroc, qui interpelle.
Toujours épargné par les torts et travers de son homologue masculin, le football féminin, du moins à l’échelle continentale, n’a pas encore totalement succombé aux sirènes du «foot business», ni aux affres du hooliganisme. Ce qui lui confère une certaine naïveté doublée de cette pureté caractéristique des nobles valeurs du sport, en général, et du football en particulier, tel qu’il se jouait il y a un demi-siècle. On y mouille toujours le maillot pour le drapeau national ou pour le club, quitte à ruiner sa cheville ou ses ménisques, avec un rare détachement par rapport aux basses considérations pécuniaires qui ont vidé la pratique sportive de son âme dans d’autres disciplines où le fric et le marketing sont devenus rois.
C’est sans doute ce qui explique l’affluence record jamais égalée dans une compétition de football féminin enregistrée ce lundi à Rabat. Et c’est ce qui a permis d’attirer, en pleine sinistrose économique et sociale, ces milliers de supporters de tout âge et de tout genre qui ont communié dans une ambiance festive, saine et sereine qu’on aimerait voir plus souvent, dans toutes les compétitions.
L’autre enseignement de ce match, c’est le patriotisme de cette équipe marocaine dont la rage de vaincre et la ténacité exemplaire lui ont permis de surmonter ses nombreuses lacunes tactiques, techniques et physiques, en vue d’arracher pour son pays une place au podium de cette CAN organisée à domicile, avec tout ce que cela implique comme dividendes en termes d’image de marque et de soft power.
Ce qui nous amène à saluer la pertinence des politiques sportives déployées durant les dernières années dans certaines disciplines sans d’autres, et dont les résultats probants commencent aujourd’hui à apparaître au gré des performances honorables réalisées par des équipes nationales, des clubs et des sportifs dans le football, le handball, les arts martiaux ou l’athlétisme. Pourvu que ça dure et pourvu surtout que ça touche l’ensemble du sport national. Car même quand rien ne va, si le sport va, tout ou presque va.
Toujours épargné par les torts et travers de son homologue masculin, le football féminin, du moins à l’échelle continentale, n’a pas encore totalement succombé aux sirènes du «foot business», ni aux affres du hooliganisme. Ce qui lui confère une certaine naïveté doublée de cette pureté caractéristique des nobles valeurs du sport, en général, et du football en particulier, tel qu’il se jouait il y a un demi-siècle. On y mouille toujours le maillot pour le drapeau national ou pour le club, quitte à ruiner sa cheville ou ses ménisques, avec un rare détachement par rapport aux basses considérations pécuniaires qui ont vidé la pratique sportive de son âme dans d’autres disciplines où le fric et le marketing sont devenus rois.
C’est sans doute ce qui explique l’affluence record jamais égalée dans une compétition de football féminin enregistrée ce lundi à Rabat. Et c’est ce qui a permis d’attirer, en pleine sinistrose économique et sociale, ces milliers de supporters de tout âge et de tout genre qui ont communié dans une ambiance festive, saine et sereine qu’on aimerait voir plus souvent, dans toutes les compétitions.
L’autre enseignement de ce match, c’est le patriotisme de cette équipe marocaine dont la rage de vaincre et la ténacité exemplaire lui ont permis de surmonter ses nombreuses lacunes tactiques, techniques et physiques, en vue d’arracher pour son pays une place au podium de cette CAN organisée à domicile, avec tout ce que cela implique comme dividendes en termes d’image de marque et de soft power.
Ce qui nous amène à saluer la pertinence des politiques sportives déployées durant les dernières années dans certaines disciplines sans d’autres, et dont les résultats probants commencent aujourd’hui à apparaître au gré des performances honorables réalisées par des équipes nationales, des clubs et des sportifs dans le football, le handball, les arts martiaux ou l’athlétisme. Pourvu que ça dure et pourvu surtout que ça touche l’ensemble du sport national. Car même quand rien ne va, si le sport va, tout ou presque va.
Majd EL ATOUABI