Deux navires chinois se sont engagés dans les eaux territoriales du Japon, non loin des îles Senkaku, rapporte le groupe audiovisuel public japonais NHK qui se réfère à la sécurité maritime japonaise.
L’incident s’est produit dans l’après midi du 26 décembre. Les services de la sécurité maritime japonaise ont déployé une patrouille et exhorté les bâtiments chinois à faire demi-tour, alors que ceux-ci se rapprochaient d’un bateau de pêche.
C’est la deuxième fois cette semaine que des navires chinois pénètrent dans cette zone. Mais la Chine avait déjà considérablement accru sa présence dans la région à l’automne. À la mi-octobre, plusieurs bâtiments chinois avaient ainsi séjourné au large des îles Senkaku durant plus de 50 heures. Jamais la flotte chinoise n’était restée aussi longtemps dans ces eaux territoriales japonaises.
Ceci en dépit du fait que le ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi a transmis la semaine dernière à son homologue chinois Wei Fenghe les vives inquiétudes de Tokyo face aux tentatives régulières de Pékin de «changer unilatéralement le statu quo par la coercition». En octobre, deux navires chinois sont restés dans les eaux litigieuses pendant environ 50 heures, marquant la plus longue intrusion dans les eaux en huit ans. Cette année, le Japon a enregistré 24 cas de violation par des navires chinois de sa frontière maritime, a déclaré Spoutnik.
La Chine a augmenté ses activités maritimes à la fois dans la mer de Chine méridionale et dans l’est de la Chine Mer au cours des derniers mois, en partie en réponse aux préoccupations de Pékin face à la présence militaire américaine croissante dans la région en raison de l’escalade des tensions sino-américaines.
Les hydrocarbures, objet de toutes les convoitises
Les îles Senkaku ou îles Diaoyutai pour les Chinois, font l’objet d’un différend territorial entre Pékin et Tokyo depuis plusieurs décennies. Le chapelet d’îles est resté sous contrôle américain après la Seconde Guerre mondiale, avant d’être cédé au Japon en 1972, se trouve dans la mer de Chine orientale. Ces huit îlots et rochers, incorporés pour la plupart au Japon en 1895 par le traité de Shimonoseki, sont revendiqués par Taïwan et la Chine depuis 1971.
Taïwan et la Chine continentale contestent cette appartenance, arguant que des cartes japonaises de 1783 et 1785 désignent les îles comme territoire chinois. Les ressources en hydrocarbures de la zone font notamment l’objet de toutes les convoitises.
Le différend s’est encore aggravé en 2012, avec la décision du gouvernement japonais de racheter trois des îles de l’archipel à un propriétaire privé.
L’incident s’est produit dans l’après midi du 26 décembre. Les services de la sécurité maritime japonaise ont déployé une patrouille et exhorté les bâtiments chinois à faire demi-tour, alors que ceux-ci se rapprochaient d’un bateau de pêche.
C’est la deuxième fois cette semaine que des navires chinois pénètrent dans cette zone. Mais la Chine avait déjà considérablement accru sa présence dans la région à l’automne. À la mi-octobre, plusieurs bâtiments chinois avaient ainsi séjourné au large des îles Senkaku durant plus de 50 heures. Jamais la flotte chinoise n’était restée aussi longtemps dans ces eaux territoriales japonaises.
Ceci en dépit du fait que le ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi a transmis la semaine dernière à son homologue chinois Wei Fenghe les vives inquiétudes de Tokyo face aux tentatives régulières de Pékin de «changer unilatéralement le statu quo par la coercition». En octobre, deux navires chinois sont restés dans les eaux litigieuses pendant environ 50 heures, marquant la plus longue intrusion dans les eaux en huit ans. Cette année, le Japon a enregistré 24 cas de violation par des navires chinois de sa frontière maritime, a déclaré Spoutnik.
La Chine a augmenté ses activités maritimes à la fois dans la mer de Chine méridionale et dans l’est de la Chine Mer au cours des derniers mois, en partie en réponse aux préoccupations de Pékin face à la présence militaire américaine croissante dans la région en raison de l’escalade des tensions sino-américaines.
Les hydrocarbures, objet de toutes les convoitises
Les îles Senkaku ou îles Diaoyutai pour les Chinois, font l’objet d’un différend territorial entre Pékin et Tokyo depuis plusieurs décennies. Le chapelet d’îles est resté sous contrôle américain après la Seconde Guerre mondiale, avant d’être cédé au Japon en 1972, se trouve dans la mer de Chine orientale. Ces huit îlots et rochers, incorporés pour la plupart au Japon en 1895 par le traité de Shimonoseki, sont revendiqués par Taïwan et la Chine depuis 1971.
Taïwan et la Chine continentale contestent cette appartenance, arguant que des cartes japonaises de 1783 et 1785 désignent les îles comme territoire chinois. Les ressources en hydrocarbures de la zone font notamment l’objet de toutes les convoitises.
Le différend s’est encore aggravé en 2012, avec la décision du gouvernement japonais de racheter trois des îles de l’archipel à un propriétaire privé.