Valoriser pour préserver ou, plus prosaïquement, surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale d’une ressource dont la valeur et la rareté restent largement mésestimées. Il s’agit de l’eau que l’on continue à dilapider en toute insouciance et en toute impunité, alors même que ses réserves menacent rupture depuis longtemps.
Cette ressource sans laquelle aucune vie n’est possible a donc grandement besoin d’être valorisée. Mais, cette fois-ci, les traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et alarmiste sont loin d’être la solution, du fait que nous avons atteint le point de non-retour, et si des actions chocs ne sont pas prises illico presto, nous risquons de vivre le très redouté et néanmoins contraignant scénario de la pénurie d’eau. Un scénario envisageable du moment que les ressources hydriques ont diminué, selon la tutelle, de 85% en raison des faibles précipitations. Un phénomène qui devrait perdurer et s’exacerber puisque le Royaume continuera à subir une baisse tendancielle de ses apports pluviométriques d’ici 2050.
C’est ainsi que les départements de tutelle procèdent désormais au rationnement et à la réduction des débits distribués d’eau potable dans les différents réseaux du Royaume, qui s’ajoutent aux chantiers structurants visant à combler les pénuries d’eau, tels que la construction de stations de dessalement d’eau de mer. Néanmoins, rien ne garantit l’efficacité de ces mesures sur les habitudes de consommation de la population, tant que cette ressource vitale demeure ridiculement abordable.
Aucun gouvernement n’a osé auparavant aborder cette mesure efficace, mais impopulaire, et donc politiquement périlleuse, par crainte de se voir aussitôt sanctionné par une «Vox Populi» qui a toujours considéré l’eau comme un bien commun qui doit être accessible facilement et en quantité illimitée, quitte à basculer dans la tragédie du gaspillage. Seules des instances indépendantes et passablement affranchies des contingences politiques, telles que le CESE et la CSNMD, ont osé franchir le pas en recommandant une telle mesure, pour qu’on commence à peine à envisager la voie dissuasive de la revalorisation tarifaire.
Hélas, aussi impopulaire soit-elle, cette décision est quasi-inévitable, mais il faudrait la traduire avec toute la perspicacité et l’habileté qui permettraient d’en répartir l’impact de manière équitable entre les diverses couches de notre société.
Cette ressource sans laquelle aucune vie n’est possible a donc grandement besoin d’être valorisée. Mais, cette fois-ci, les traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et alarmiste sont loin d’être la solution, du fait que nous avons atteint le point de non-retour, et si des actions chocs ne sont pas prises illico presto, nous risquons de vivre le très redouté et néanmoins contraignant scénario de la pénurie d’eau. Un scénario envisageable du moment que les ressources hydriques ont diminué, selon la tutelle, de 85% en raison des faibles précipitations. Un phénomène qui devrait perdurer et s’exacerber puisque le Royaume continuera à subir une baisse tendancielle de ses apports pluviométriques d’ici 2050.
C’est ainsi que les départements de tutelle procèdent désormais au rationnement et à la réduction des débits distribués d’eau potable dans les différents réseaux du Royaume, qui s’ajoutent aux chantiers structurants visant à combler les pénuries d’eau, tels que la construction de stations de dessalement d’eau de mer. Néanmoins, rien ne garantit l’efficacité de ces mesures sur les habitudes de consommation de la population, tant que cette ressource vitale demeure ridiculement abordable.
Aucun gouvernement n’a osé auparavant aborder cette mesure efficace, mais impopulaire, et donc politiquement périlleuse, par crainte de se voir aussitôt sanctionné par une «Vox Populi» qui a toujours considéré l’eau comme un bien commun qui doit être accessible facilement et en quantité illimitée, quitte à basculer dans la tragédie du gaspillage. Seules des instances indépendantes et passablement affranchies des contingences politiques, telles que le CESE et la CSNMD, ont osé franchir le pas en recommandant une telle mesure, pour qu’on commence à peine à envisager la voie dissuasive de la revalorisation tarifaire.
Hélas, aussi impopulaire soit-elle, cette décision est quasi-inévitable, mais il faudrait la traduire avec toute la perspicacité et l’habileté qui permettraient d’en répartir l’impact de manière équitable entre les diverses couches de notre société.
Rime TAYBOUTA