Selon le communiqué du Comité de suivi du dossier des jeunes Marocains candidats à la migration disparus, la responsabilité de cette situation est à attribuer aux restrictions de visas imposées par plusieurs pays européens, jugés « injustes », et en violation totale des pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme qui garantissent le droit à la mobilité.
Concernant la reconnaissance de l'identité des personnes disparues ou retrouvées mortes, les familles en colère ont appelé à faciliter le processus de réalisation d'ADN afin de révéler l'identité des corps dans les morgues.
Le comité a également renouvelé son appel aux pays de l'Union européenne, notamment l'Espagne, la France ainsi qu'au pays du Maghreb à publier les listes et lieux de détention, libérer immédiatement et remettre la dépouille des défunts. Ils ont également tenu à rappeler que la migration est un droit et non un crime.
Par ailleurs les familles des disparus, ont fait part de leur détermination « à poursuivre les politiques européennes meurtrières liées à l'immigration et aux immigrés »
Il est à noter que de nombreux jeunes marocains sont disparus suite à des tentatives de migration clandestine vers l'Europe depuis le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye ou la Turquie.