Un huis clos si…triste!
Un gros regret quand même: l'absence du public ! Le classico, malgré l'intensité des duels sur le terrain, par ailleurs très corrects, a manqué de chaleur humaine et de vibrations sur les gradins. Avant le match, le Raja s’était présenté avec un total de 28 points pour 8 victoires, 4 nuls, 2 défaites. Les FAR avec 23 points pour 6 victoires, 5 nuls et 3 défaites. Sur les 12 dernières confrontations, il y a eu 5 victoires des FAR, 4 du Raja et 3 nuls.
Du hooliganisme sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les échanges étaient haineux, dégradants, irrespectueux et vulgaires. Les fans des deux équipes ne s’étaient pas ménagés: les messages n'étaient que violence et hooliganisme. On avait l’impression qu’on allait faire la guerre et non pas jouer une partie de football. Heureusement, les joueurs ont eu un comportement très fair-play et exemplaire malgré la surcharge émotionnelle. Ils ont été responsables. Ils ont joué et se sont quittés bons amis.
De l’insuffisance sur le terrain
On attendait donc un match exceptionnel. Ce n'était pas le cas. Le produit était globalement pauvre en qualité. Il y avait deux équipes qui agissaient et réagissaient sans efficacité ni qualité. Les déchets ont abondé. Les FAR ont eu une seule occasion: le penalty transformé par Réda Slim à la 39ème minute. Le Raja en a eu 5. Une seule a été finalisée par Hamid Ahadad à la 84ème minute.
Dix premières minutes puis rien !
Les 10 premières minutes étaient intenses, verticales, rapides et animées du côté du Raja. Les Rajaouis se sont positionnés très haut occupant la moitié du terrain adverse. Metouali en patron, se chargeait de l’animation et de la transition en profondeur.
Les FAR, prudentes, jouant la sécurité, en bloc bas, adoptaient les contres latéraux à la recherche de Khafi et Sabaouni, ses deux attaquants de pointe. La transition du Raja était rapide, celle des FAR lente mais sans aboutissement ni du côté rajoui ni du côté faraoui.
Mode inefficacité
Après, le rythme a graduellement baissé. La prudence, la sécurité, l’imprécision et les déchets ont pris le dessus. Les deux parties jouaient selon leurs moyens et leurs points forts.
Le Raja par passes courtes, en surnombre au milieu, tentait de construire et de transiter mais se faisait bloquer avant d’atteindre la surface de réparation.
Les FAR, avec des lignes rapprochées, en bloc constamment mobile, plaçaient leurs attaques du côté droit où Slim et Moufid se chargeaient de l'animation.
Le Raja était en mode actif, les FAR en mode réactif. Mais les deux en mode inefficacité.
Des Rajaouis crispés et stressés
Le penalty concédé à la 39ème minute a déstabilisé les Rajaouis pour le reste de la partie. Déjà, ils étaient crispés, stressés et sous tension, le penalty réussi par Slim, les a totalement désorientés. Ils ont cumulé les déchets et confondu vitesse et précipitation. En plus, avec un seul attaquant, ils n’arrivaient pas trouver de solutions.
Des Militaires trop défensifs et peu inspirés
Heureusement pour les Rajaouis, les Faraouis n’ont pas été explosifs et généreux pour profiter des espaces libres dans le dispositif des Verts partis à la recherche de l'égalisation. La lenteur de leurs transitions et progressions permettaient à l’adversaire de se replier, de réoccuper les espaces laissés libres et de récupérer le ballon loin de sa surface de réparation.
Ils l'ont payé !
Les Militaires étaient également imprécis dans la relance et trop focalisés sur la défense de leur avantage au lieu de chercher à l'améliorer. D'ailleurs, c'était à la suite d'une relance imprécise et ratée près de leur surface de réparation qu’a débuté l'action du but égalisateur.
Benjdida, une entrée très tardive?
Les Faraouis ont même failli être renversés après le but égalisateur d’Ahadad à la 84ème minute. Benjdida qui allait être une menace constante malgré son petit temps du jeu. Si le coach rajaoui l'avait intégré un peu plus tôt, le résultat aurait été autre. Le Raja avait joué avec un seul attaquant pendant 80 minutes. Benhalib puis Kouyaté étaient inexistants. Ahadad jouait sans soutien. Benjidida a apporté de la percussion, de la tonicité et de l’agressivité offensive. Il a redonné vie à l’attaque. Sans lui, il n’y aurait pas eu d’égalisation. Mais c'était trop tard!
Un gros regret quand même: l'absence du public ! Le classico, malgré l'intensité des duels sur le terrain, par ailleurs très corrects, a manqué de chaleur humaine et de vibrations sur les gradins. Avant le match, le Raja s’était présenté avec un total de 28 points pour 8 victoires, 4 nuls, 2 défaites. Les FAR avec 23 points pour 6 victoires, 5 nuls et 3 défaites. Sur les 12 dernières confrontations, il y a eu 5 victoires des FAR, 4 du Raja et 3 nuls.
Du hooliganisme sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les échanges étaient haineux, dégradants, irrespectueux et vulgaires. Les fans des deux équipes ne s’étaient pas ménagés: les messages n'étaient que violence et hooliganisme. On avait l’impression qu’on allait faire la guerre et non pas jouer une partie de football. Heureusement, les joueurs ont eu un comportement très fair-play et exemplaire malgré la surcharge émotionnelle. Ils ont été responsables. Ils ont joué et se sont quittés bons amis.
De l’insuffisance sur le terrain
On attendait donc un match exceptionnel. Ce n'était pas le cas. Le produit était globalement pauvre en qualité. Il y avait deux équipes qui agissaient et réagissaient sans efficacité ni qualité. Les déchets ont abondé. Les FAR ont eu une seule occasion: le penalty transformé par Réda Slim à la 39ème minute. Le Raja en a eu 5. Une seule a été finalisée par Hamid Ahadad à la 84ème minute.
Dix premières minutes puis rien !
Les 10 premières minutes étaient intenses, verticales, rapides et animées du côté du Raja. Les Rajaouis se sont positionnés très haut occupant la moitié du terrain adverse. Metouali en patron, se chargeait de l’animation et de la transition en profondeur.
Les FAR, prudentes, jouant la sécurité, en bloc bas, adoptaient les contres latéraux à la recherche de Khafi et Sabaouni, ses deux attaquants de pointe. La transition du Raja était rapide, celle des FAR lente mais sans aboutissement ni du côté rajoui ni du côté faraoui.
Mode inefficacité
Après, le rythme a graduellement baissé. La prudence, la sécurité, l’imprécision et les déchets ont pris le dessus. Les deux parties jouaient selon leurs moyens et leurs points forts.
Le Raja par passes courtes, en surnombre au milieu, tentait de construire et de transiter mais se faisait bloquer avant d’atteindre la surface de réparation.
Les FAR, avec des lignes rapprochées, en bloc constamment mobile, plaçaient leurs attaques du côté droit où Slim et Moufid se chargeaient de l'animation.
Le Raja était en mode actif, les FAR en mode réactif. Mais les deux en mode inefficacité.
Des Rajaouis crispés et stressés
Le penalty concédé à la 39ème minute a déstabilisé les Rajaouis pour le reste de la partie. Déjà, ils étaient crispés, stressés et sous tension, le penalty réussi par Slim, les a totalement désorientés. Ils ont cumulé les déchets et confondu vitesse et précipitation. En plus, avec un seul attaquant, ils n’arrivaient pas trouver de solutions.
Des Militaires trop défensifs et peu inspirés
Heureusement pour les Rajaouis, les Faraouis n’ont pas été explosifs et généreux pour profiter des espaces libres dans le dispositif des Verts partis à la recherche de l'égalisation. La lenteur de leurs transitions et progressions permettaient à l’adversaire de se replier, de réoccuper les espaces laissés libres et de récupérer le ballon loin de sa surface de réparation.
Ils l'ont payé !
Les Militaires étaient également imprécis dans la relance et trop focalisés sur la défense de leur avantage au lieu de chercher à l'améliorer. D'ailleurs, c'était à la suite d'une relance imprécise et ratée près de leur surface de réparation qu’a débuté l'action du but égalisateur.
Benjdida, une entrée très tardive?
Les Faraouis ont même failli être renversés après le but égalisateur d’Ahadad à la 84ème minute. Benjdida qui allait être une menace constante malgré son petit temps du jeu. Si le coach rajaoui l'avait intégré un peu plus tôt, le résultat aurait été autre. Le Raja avait joué avec un seul attaquant pendant 80 minutes. Benhalib puis Kouyaté étaient inexistants. Ahadad jouait sans soutien. Benjidida a apporté de la percussion, de la tonicité et de l’agressivité offensive. Il a redonné vie à l’attaque. Sans lui, il n’y aurait pas eu d’égalisation. Mais c'était trop tard!