Située à 20 km au Nord de la capitale économique du Royaume, Mohammedia fait partie de ces villes limitrophes de volcans, de centrales nucléaires ou de tout autre site ou infrastructure à risque qui les condamnent à vivre sous la menace des catastrophes. La première raison est que l’ex-Fédala est située dans le voisinage d’Oued Maleh, qui, dans sa basse vallée, forme une vaste zone de marécages défavorable à l’expansion urbaine.
En témoigne la tragédie des crues de 2002, qui ont complètement ravagé la ville et qui démontrent limpidement le degré de risques qu’encourt cette dernière. Puis la deuxième raison, c’est que Mohammadia fut aménagée dans l’optique de créer un pôle industriel regroupant l’essentiel des échanges pétroliers du Maroc, ce qui l’expose naturellement aux accidents industriels. Les explosions qui ont secoué les habitants de la cité des fleurs dans la soirée du jeudi sont un triste exemple de ces accidents.
En quelques quinzaines de minutes, les flammes et la fumée ont envahi le ciel et une partie de la ville a sombré dans le noir, rappelant le péril d’avoir une unité industrielle à haut risque à proximité des quartiers résidentiels. Car même si les autorités locales ont pu maîtriser les feux, sans dégâts humains, la situation aurait pu s’aggraver vu la proximité du feu avec le port pétrolier et les résultats auraient été beaucoup plus conséquents qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Comme à l’accoutumée, dans les prochains jours, l’enquête déterminera les causes de cet événement effroyable et les responsables devraient en payer le prix, de sorte à rendre justice à une population qui, désormais, sera hantée par la crainte. Néanmoins, si le problème n’est pas réglé à la source, d’autres épisodes semblables risquent de se reproduire.
Sous d’autres cieux, la prévention des risques industriels a été assurée via la maîtrise de l’urbanisation autour des sites, la mise en place de cahiers des charges sécuritaires pour les opérateurs et l’instauration des garde-fou nécessaires pour veiller au respect de ces règles. Dans le cas du Maroc, le volet de l’urbanisme est déjà un immense imbroglio plein d’incertitudes.
Reste la mise en place d’un mécanisme durable permettant de limiter ce genre de catastrophe, compte tenu de la cohabitation de longue date entre l’urbanisation et les sites industriels. Le temps est donc à l’audit et à la reddition des comptes.
En témoigne la tragédie des crues de 2002, qui ont complètement ravagé la ville et qui démontrent limpidement le degré de risques qu’encourt cette dernière. Puis la deuxième raison, c’est que Mohammadia fut aménagée dans l’optique de créer un pôle industriel regroupant l’essentiel des échanges pétroliers du Maroc, ce qui l’expose naturellement aux accidents industriels. Les explosions qui ont secoué les habitants de la cité des fleurs dans la soirée du jeudi sont un triste exemple de ces accidents.
En quelques quinzaines de minutes, les flammes et la fumée ont envahi le ciel et une partie de la ville a sombré dans le noir, rappelant le péril d’avoir une unité industrielle à haut risque à proximité des quartiers résidentiels. Car même si les autorités locales ont pu maîtriser les feux, sans dégâts humains, la situation aurait pu s’aggraver vu la proximité du feu avec le port pétrolier et les résultats auraient été beaucoup plus conséquents qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Comme à l’accoutumée, dans les prochains jours, l’enquête déterminera les causes de cet événement effroyable et les responsables devraient en payer le prix, de sorte à rendre justice à une population qui, désormais, sera hantée par la crainte. Néanmoins, si le problème n’est pas réglé à la source, d’autres épisodes semblables risquent de se reproduire.
Sous d’autres cieux, la prévention des risques industriels a été assurée via la maîtrise de l’urbanisation autour des sites, la mise en place de cahiers des charges sécuritaires pour les opérateurs et l’instauration des garde-fou nécessaires pour veiller au respect de ces règles. Dans le cas du Maroc, le volet de l’urbanisme est déjà un immense imbroglio plein d’incertitudes.
Reste la mise en place d’un mécanisme durable permettant de limiter ce genre de catastrophe, compte tenu de la cohabitation de longue date entre l’urbanisation et les sites industriels. Le temps est donc à l’audit et à la reddition des comptes.
Saâd JAFRI