Dans la théorie légale musulmane classique, toutes obédiences confondues, la question de l’Ijtihad a toujours occupé une position centrale en tant que concept qui désigne la réception humaine de la Loi révélée. Il ne s’agit nullement de questionner la parole de Dieu, mais plutôt les interprétations qui en sont faites par l’humain, l’exégèse et le contexte. C’est donc un instrument indispensable de compréhension de la Loi divine, à même de régir le comportement de tout musulman et de l’ensemble des institutions de la communauté.
Au Maroc, cette question d’Ijtihad, qui, de par l’Histoire, a toujours été prônée et respectée par les gens du Fiqh, est aujourd’hui au cœur de la réforme du Code de la Famille, lequel, durant la dernière décennie, a «représenté un véritable bond en avant» mais qui, désormais, «ne suffit plus en tant que tel», suite à divers facteurs sociologiques, juridiques et culturels. Car étant donné les divergences des paradigmes familiaux, seul l’effort cognitif permettra d’harmoniser les idées et les croyances au sein de notre société en pleine mutation.
D’où les orientations Royales à poursuivre la réflexion, à adopter «l’Ijtihad constructif» et à approfondir la recherche au sujet des problématiques du Fiqh liées aux évolutions que connaît la famille marocaine, et qui exigent des réponses novatrices en phase avec les exigences de l’heure. Le nouveau Code doit donc incarner le principe de justice prôné par le texte sacré et les fondements de l’Islam, tout en s’harmonisant avec les exigences d’égalité et de démocratie énoncées par la Constitution, sans oublier les engagements du Maroc à l’international.
Mais attention, l’Ijtihad ne consiste pas à s’aligner aveuglément sur le référentiel du droit international, des conventions, des traités, ou encore des lois, doctrines et jurisprudences, au détriment du droit musulman. Il s’agit plutôt de mettre en lumière leurs points de convergence, afin qu’ils puissent servir de références universelles, non seulement pour la Oumma, mais pour le monde entier.
Au Maroc, cette question d’Ijtihad, qui, de par l’Histoire, a toujours été prônée et respectée par les gens du Fiqh, est aujourd’hui au cœur de la réforme du Code de la Famille, lequel, durant la dernière décennie, a «représenté un véritable bond en avant» mais qui, désormais, «ne suffit plus en tant que tel», suite à divers facteurs sociologiques, juridiques et culturels. Car étant donné les divergences des paradigmes familiaux, seul l’effort cognitif permettra d’harmoniser les idées et les croyances au sein de notre société en pleine mutation.
D’où les orientations Royales à poursuivre la réflexion, à adopter «l’Ijtihad constructif» et à approfondir la recherche au sujet des problématiques du Fiqh liées aux évolutions que connaît la famille marocaine, et qui exigent des réponses novatrices en phase avec les exigences de l’heure. Le nouveau Code doit donc incarner le principe de justice prôné par le texte sacré et les fondements de l’Islam, tout en s’harmonisant avec les exigences d’égalité et de démocratie énoncées par la Constitution, sans oublier les engagements du Maroc à l’international.
Mais attention, l’Ijtihad ne consiste pas à s’aligner aveuglément sur le référentiel du droit international, des conventions, des traités, ou encore des lois, doctrines et jurisprudences, au détriment du droit musulman. Il s’agit plutôt de mettre en lumière leurs points de convergence, afin qu’ils puissent servir de références universelles, non seulement pour la Oumma, mais pour le monde entier.