Fidèle à sa politique de «petits pas», la France n’a pas explicitement reconnu la souveraineté du Maroc sur son Sahara, mais a plutôt décidé d’autoriser les investissements dans ce territoire. C’est ce que révèlent nos confrères du Desk, selon qui le Quai d’Orsay aurait autorisé “le financement de projets dans les provinces du Sud par des acteurs tels que l’institution financière de développement française Proparco (filiale de l’AFD) ou encore la banque publique d’investissement Bpifrance”.
Cette décision ne se limite pas à un simple geste français visant à rétablir les relations avec Rabat, elle témoigne également de la volonté de la France de tirer parti des opportunités offertes par le Royaume. En effet, le Maroc ambitionne de faire de ses régions du Sud un véritable pôle pour le développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert. Le manque d’incitations et l’incertitude juridique relative à la position ambiguë de l’Etat français sur le dossier du Sahara empêchaient les entreprises françaises de se lancer dans cette aventure. Cette position n’était plus supportable pour les capitaux français, surtout qu’ils voyaient leurs concurrents directs d’Espagne et d’Allemagne saisir ces occasions. Désormais, les entreprises venues de l’Hexagone peuvent bénéficier de l’appui de leur gouvernement pour investir et prospérer dans le Sahara marocain.
En démontrant sa volonté de ne plus entretenir de relations exclusives avec aucun pays, le Maroc encourage ses partenaires internationaux à sortir de leur zone de confort. Cette approche découle de la politique multilatérale instaurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dès Son accession au trône.
Cette même orientation a conduit au rapprochement avec la Chine lors de la visite Royale à Pékin en 2016, ce qui a eu comme résultat un intérêt croissant des entreprises chinoises pour le Maroc. Huit ans plus tard, le groupe chinois BTR annonce un investissement de 3 milliards de dirhams dans l’industrie des batteries électriques au Maroc.
Le Maroc a su avoir une vision à long-terme, se placer sur des secteurs d‘avenir et ouvrir son économie aux acteurs étrangers. Cela à la seule condition de respecter son intégrité territoriale.
Cette décision ne se limite pas à un simple geste français visant à rétablir les relations avec Rabat, elle témoigne également de la volonté de la France de tirer parti des opportunités offertes par le Royaume. En effet, le Maroc ambitionne de faire de ses régions du Sud un véritable pôle pour le développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert. Le manque d’incitations et l’incertitude juridique relative à la position ambiguë de l’Etat français sur le dossier du Sahara empêchaient les entreprises françaises de se lancer dans cette aventure. Cette position n’était plus supportable pour les capitaux français, surtout qu’ils voyaient leurs concurrents directs d’Espagne et d’Allemagne saisir ces occasions. Désormais, les entreprises venues de l’Hexagone peuvent bénéficier de l’appui de leur gouvernement pour investir et prospérer dans le Sahara marocain.
En démontrant sa volonté de ne plus entretenir de relations exclusives avec aucun pays, le Maroc encourage ses partenaires internationaux à sortir de leur zone de confort. Cette approche découle de la politique multilatérale instaurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dès Son accession au trône.
Cette même orientation a conduit au rapprochement avec la Chine lors de la visite Royale à Pékin en 2016, ce qui a eu comme résultat un intérêt croissant des entreprises chinoises pour le Maroc. Huit ans plus tard, le groupe chinois BTR annonce un investissement de 3 milliards de dirhams dans l’industrie des batteries électriques au Maroc.
Le Maroc a su avoir une vision à long-terme, se placer sur des secteurs d‘avenir et ouvrir son économie aux acteurs étrangers. Cela à la seule condition de respecter son intégrité territoriale.