Les réfugiés Rohingyas ont demandé, mardi, au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme en visite dans le pays, d'engager activement les Nations Unies à créer un environnement favorable au Myanmar pour le rapatriement durable de la minorité, persécutée dans son pays d'origine.
La visite de Michelle Bachelet est la première d'un Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme au Bangladesh ainsi que dans les camps de réfugiés Rohingyas du district de Cox's Bazar.
Entourée d'une sécurité renforcée, elle a passé plusieurs heures dans les camps encombrés et a visité les bureaux de diverses agences d'aide et organisations non gouvernementales (ONG) afin de faire le point sur les services offerts dans le plus grand camp de réfugiés du monde.
Elle a également eu un échange avec un groupe de représentants des Rohingyas et a interrogé les survivants du génocide sur leurs besoins et leurs demandes.
"Nous lui avons demandé d'engager les Nations Unies, l'organisation la plus puissante du monde, à créer un environnement pacifique au Myanmar, afin que nous puissions retourner dans notre pays d'origine en toute sécurité et avec nos droits de citoyenneté", a déclaré à l'Agence Anadolu Maulana Azim Ullah, un chef religieux Rohingya.
Lenteur de l'ONU à résoudre la crise
Maulana Azim Ullah a déclaré que Bachelet les a assurés du rôle positif de l'ONU dans le rapatriement pacifique et durable des Rohingyas, ajoutant que "jusqu'à ce que le rapatriement soit pacifique, elle nous a exhortés à faire preuve de patience et à demeurer pacifiquement dans les camps du Bangladesh".
Dans un entretien accordé à l'Agence Anadolu, le leader des jeunes Rohingyas, Khin Maung, a toutefois déclaré qu'ils n'étaient pas satisfaits de la lenteur de l'ONU à résoudre la crise des Rohingyas.
"Nous voyons que l'ONU se concentre uniquement sur la collecte d'informations, la publication de déclarations et la fourniture de simples assurances. Je ne croirai jamais qu'une plateforme aussi puissante de dirigeants mondiaux ait besoin d'autant de temps pour créer au Myanmar un environnement propice au rapatriement durable des Rohingyas apatrides", a déploré Maung.
Faisant référence aux récents meurtres de deux dirigeants Rohingyas dans les camps, il a également appelé la communauté internationale et le pays hôte, le Bangladesh, à prendre des mesures appropriées pour renforcer les mesures de sécurité dans les camps.
Le Bangladesh accueille actuellement plus de 1,2 million de Rohingyas, dont la plupart ont fui, en août 2017, une répression militaire brutale dans leur pays d'origine, l'État de Rakhine au Myanmar.
La visite de Michelle Bachelet est la première d'un Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme au Bangladesh ainsi que dans les camps de réfugiés Rohingyas du district de Cox's Bazar.
Entourée d'une sécurité renforcée, elle a passé plusieurs heures dans les camps encombrés et a visité les bureaux de diverses agences d'aide et organisations non gouvernementales (ONG) afin de faire le point sur les services offerts dans le plus grand camp de réfugiés du monde.
Elle a également eu un échange avec un groupe de représentants des Rohingyas et a interrogé les survivants du génocide sur leurs besoins et leurs demandes.
"Nous lui avons demandé d'engager les Nations Unies, l'organisation la plus puissante du monde, à créer un environnement pacifique au Myanmar, afin que nous puissions retourner dans notre pays d'origine en toute sécurité et avec nos droits de citoyenneté", a déclaré à l'Agence Anadolu Maulana Azim Ullah, un chef religieux Rohingya.
Lenteur de l'ONU à résoudre la crise
Maulana Azim Ullah a déclaré que Bachelet les a assurés du rôle positif de l'ONU dans le rapatriement pacifique et durable des Rohingyas, ajoutant que "jusqu'à ce que le rapatriement soit pacifique, elle nous a exhortés à faire preuve de patience et à demeurer pacifiquement dans les camps du Bangladesh".
Dans un entretien accordé à l'Agence Anadolu, le leader des jeunes Rohingyas, Khin Maung, a toutefois déclaré qu'ils n'étaient pas satisfaits de la lenteur de l'ONU à résoudre la crise des Rohingyas.
"Nous voyons que l'ONU se concentre uniquement sur la collecte d'informations, la publication de déclarations et la fourniture de simples assurances. Je ne croirai jamais qu'une plateforme aussi puissante de dirigeants mondiaux ait besoin d'autant de temps pour créer au Myanmar un environnement propice au rapatriement durable des Rohingyas apatrides", a déploré Maung.
Faisant référence aux récents meurtres de deux dirigeants Rohingyas dans les camps, il a également appelé la communauté internationale et le pays hôte, le Bangladesh, à prendre des mesures appropriées pour renforcer les mesures de sécurité dans les camps.
Le Bangladesh accueille actuellement plus de 1,2 million de Rohingyas, dont la plupart ont fui, en août 2017, une répression militaire brutale dans leur pays d'origine, l'État de Rakhine au Myanmar.