Depuis le début de la crise sanitaire la demande sur les services de désinfection a grimpé et continue de grimper de façon significative. Habituellement, c’est les femmes de ménages, journalières, qui s’occupent du nettoyage dans la majorité des bureaux, des bâtiments ou résidences, aujourd’hui suite aux circonstances exceptionnelles, les entreprises et autres organismes préfèrent avoir recours à des spécialistes de la désinfection.
«Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons reçu un nombre de demandes exceptionnel, principalement pour assurer la désinfection des locaux» nous confie sous couvert d’anonymat, un responsable d’une importante entreprise dans le domaine.
Certaines sociétés spécialisées en la matière commencent même à recruter en masse, sachant que la présente conjoncture économique est loin d’être rassurante.
Outre les téléphones qui n’arrêtent pas de sonner, apportant de nouveaux marchés, c’est la probabilité de lendemains difficiles qui fait frémir notre interlocuteur.
«Nous n’avons aucune visibilité sur l’avenir, la durée du confinement ou celles de nos prestations. Le risque est énorme, surtout que nous consommons énormément de matière première pour pouvoir assurer les services de désinfection», ajoute-t-il.
«Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons reçu un nombre de demandes exceptionnel, principalement pour assurer la désinfection des locaux» nous confie sous couvert d’anonymat, un responsable d’une importante entreprise dans le domaine.
Certaines sociétés spécialisées en la matière commencent même à recruter en masse, sachant que la présente conjoncture économique est loin d’être rassurante.
Outre les téléphones qui n’arrêtent pas de sonner, apportant de nouveaux marchés, c’est la probabilité de lendemains difficiles qui fait frémir notre interlocuteur.
«Nous n’avons aucune visibilité sur l’avenir, la durée du confinement ou celles de nos prestations. Le risque est énorme, surtout que nous consommons énormément de matière première pour pouvoir assurer les services de désinfection», ajoute-t-il.
Les PME dans la mouise
Ceci dit, la situation n’est pas aussi prometteuse pour les PME opérant dans le nettoyage. Ces dernières ont été touchées de plein fouet par la pandémie, certains enregistrent même une chute de 75% de leur activité. «Il y a une baisse flagrante d’activité depuis le 16 mars. On est rarement sollicité pour nos services à tel point que nous étions obligés d’arrêter le travail pour certains employés», nous confie Saïd Bennani, directeur général de la Société de Nettoyage industriel et Gardiennage Maroc (SNG).
Il ajoute que les entreprises avec qui nous travaillons toujours, ont diminué la fréquence de nettoyage, vu qu’ils ont congédié la majorité de leurs employés «le service a diminué de temps plein à temps partiel », déplore-t-il. Les sociétés généralistes, ont perdu une grande partie de leur activité, nous informe un deuxième opérateur, précisant que les entreprises qui opèrent dans le secteur de la désinfection ont bien sûr conservé une bonne partie de leur chiffre d’affaires.
En effet, ces dernières ne sont absolument pas touchées par les effets néfastes de la crise, bien au contraire, elles sont follement sollicitées. «Notre activité a augmenté de presque 200% depuis le début de la pandémie», souligne Hicham Madih, directeur général de Globe prestations, indiquant qu’il y a tellement de demandes qu’ils ont même été contraints « à recruter de nouvelles personnes».
Cependant, cette croissance du taux de prestations ne veut pas dire nécessairement une hausse du chiffre d’affaires. «Le grand problème que nous rencontrons actuellement est celui du paiement des prestations. Nous avons les marchés, certes, mais les clients ne passent pas à la caisse, ce qui nous expose à un grand risque» ajoute M. Madih. Si ça continue ainsi, ces entreprises seront confrontées à de grands problèmes en matière de paiement des salariés et d’approvisionnement des produits de désinfection. Autre fait marquant, les fournisseurs exigent dorénavant d’être payé en cash, «pour avoir les produits désinfectant virucide, la majorité des fournisseurs imposent que l’achat se fasse en espèce». Le comportement adopté par ces derniers est en totale inadéquation avec la crise sanitaire que vit actuellement le royaume, déplore M. Madih.
Ceci dit, les sociétés de désinfection font preuve d’une grande citoyenneté en ces temps de crise, mis à part leurs prestations privées, elles désinfectent volontairement les quartiers pour endiguer les risques de contamination, et ce, en coordination avec les autorités locales.
Il ajoute que les entreprises avec qui nous travaillons toujours, ont diminué la fréquence de nettoyage, vu qu’ils ont congédié la majorité de leurs employés «le service a diminué de temps plein à temps partiel », déplore-t-il. Les sociétés généralistes, ont perdu une grande partie de leur activité, nous informe un deuxième opérateur, précisant que les entreprises qui opèrent dans le secteur de la désinfection ont bien sûr conservé une bonne partie de leur chiffre d’affaires.
En effet, ces dernières ne sont absolument pas touchées par les effets néfastes de la crise, bien au contraire, elles sont follement sollicitées. «Notre activité a augmenté de presque 200% depuis le début de la pandémie», souligne Hicham Madih, directeur général de Globe prestations, indiquant qu’il y a tellement de demandes qu’ils ont même été contraints « à recruter de nouvelles personnes».
Cependant, cette croissance du taux de prestations ne veut pas dire nécessairement une hausse du chiffre d’affaires. «Le grand problème que nous rencontrons actuellement est celui du paiement des prestations. Nous avons les marchés, certes, mais les clients ne passent pas à la caisse, ce qui nous expose à un grand risque» ajoute M. Madih. Si ça continue ainsi, ces entreprises seront confrontées à de grands problèmes en matière de paiement des salariés et d’approvisionnement des produits de désinfection. Autre fait marquant, les fournisseurs exigent dorénavant d’être payé en cash, «pour avoir les produits désinfectant virucide, la majorité des fournisseurs imposent que l’achat se fasse en espèce». Le comportement adopté par ces derniers est en totale inadéquation avec la crise sanitaire que vit actuellement le royaume, déplore M. Madih.
Ceci dit, les sociétés de désinfection font preuve d’une grande citoyenneté en ces temps de crise, mis à part leurs prestations privées, elles désinfectent volontairement les quartiers pour endiguer les risques de contamination, et ce, en coordination avec les autorités locales.
Saâd JAFRI