Quartier général des personnalités politiques chevronnées d’une époque que l’on ne peut que qualifier d’épique et repère matinal des étudiants et professeurs universitaires du centre-ville de la Cité blanche, la Chope, dont le nom est inspiré d’un bistrot éponyme à Paris, est tout sauf un café ordinaire.
Des scènes cultes du cinéma marocain y ont été tournées et des cartes postales jaunies par les lustres immortalisent sa devanture tout de rouge vêtue et ses murs chargés d’histoire et de mémoire. «Ici, des interviews télévisées accordées par des figures emblématiques de l’intelligentsia marocaine ont été tournées. Des thèses de doctorat en médecine ou ingénierie ont été rédigées. Des attentats meurtriers ont été déjoués et des espions, ennemis de la nation, ont été ligotés et désignés à la vindicte publique », relate Nadir, enseignant d’anglais et fidèle invétéré de la Chope.
La Chope est, en effet, un témoin historique de la vaillance de la police judiciaire de la Capitale économique. Des histoires palpitantes qui finissent en chassés-croisés et imbroglios, voire en faits divers remplissant les colonnes de la presse nationale en disent davantage sur l’esprit citoyen des maîtres des lieux.
Une pause rétrospective
Cependant, mettre le café au parfum du jour n’est pas la priorité de la direction actuelle. Interrogé par nos soins, Haj Ahmed, vétéran employé du café, nous apprend que l’architecture rétro est bel et bien à l’image de la clientèle majoritaire de l’endroit, essentiellement composée d’anciens habitués. «Autant nous nous réjouissons de notre clientèle actuelle, autant nous regrettons celle qui avait l’habitude de fréquenter notre café lors des années 1960, 1970 et 1980. D’ailleurs, des ministres et politiciens faisaient de la Chope leur deuxième bureau », se souvient-il avant de poursuivre que la Chope a fait l’objet, lors de la dernière décennie, de deux travaux de rénovation dans l’optique de conserver ses fondations d’origine et son architecture too Frenchy, à l’ancienne.
Tout compte fait, ces dernières années, mis-à-part les nostalgiques, les habitués de cette institution centenaire se déclinent en quelques poignées d’amateurs d’ici et d’ailleurs, de nombreux passants à la recherche du moindre mètre carré aéré et quelques touristes harassés par de longues heures de déambulation dans cette mythique coursive ou alors après une exaltante tournée aux mille et une impasses de l’ancienne médina.
Des scènes cultes du cinéma marocain y ont été tournées et des cartes postales jaunies par les lustres immortalisent sa devanture tout de rouge vêtue et ses murs chargés d’histoire et de mémoire. «Ici, des interviews télévisées accordées par des figures emblématiques de l’intelligentsia marocaine ont été tournées. Des thèses de doctorat en médecine ou ingénierie ont été rédigées. Des attentats meurtriers ont été déjoués et des espions, ennemis de la nation, ont été ligotés et désignés à la vindicte publique », relate Nadir, enseignant d’anglais et fidèle invétéré de la Chope.
La Chope est, en effet, un témoin historique de la vaillance de la police judiciaire de la Capitale économique. Des histoires palpitantes qui finissent en chassés-croisés et imbroglios, voire en faits divers remplissant les colonnes de la presse nationale en disent davantage sur l’esprit citoyen des maîtres des lieux.
Une pause rétrospective
Cependant, mettre le café au parfum du jour n’est pas la priorité de la direction actuelle. Interrogé par nos soins, Haj Ahmed, vétéran employé du café, nous apprend que l’architecture rétro est bel et bien à l’image de la clientèle majoritaire de l’endroit, essentiellement composée d’anciens habitués. «Autant nous nous réjouissons de notre clientèle actuelle, autant nous regrettons celle qui avait l’habitude de fréquenter notre café lors des années 1960, 1970 et 1980. D’ailleurs, des ministres et politiciens faisaient de la Chope leur deuxième bureau », se souvient-il avant de poursuivre que la Chope a fait l’objet, lors de la dernière décennie, de deux travaux de rénovation dans l’optique de conserver ses fondations d’origine et son architecture too Frenchy, à l’ancienne.
Tout compte fait, ces dernières années, mis-à-part les nostalgiques, les habitués de cette institution centenaire se déclinent en quelques poignées d’amateurs d’ici et d’ailleurs, de nombreux passants à la recherche du moindre mètre carré aéré et quelques touristes harassés par de longues heures de déambulation dans cette mythique coursive ou alors après une exaltante tournée aux mille et une impasses de l’ancienne médina.