Véritable catalyseur de développement socio-économique, grand générateur d’emplois et réceptacle des savoir-faire ancestraux, l’artisanat fait partie de ces secteurs performants du Royaume qui peinent à atteindre leur plein potentiel. Si, actuellement, il contribue à hauteur de 7% au Produit Intérieur Brut (PIB) avec un chiffre d’affaires de 147 milliards de dirhams (MMDH) et emploie deux millions et demi de personnes, l’artisanat peut doubler ses performances, à condition de revoir l’approche qui aiguille actuellement le secteur. La création du Conseil National de l’Artisanat (CNA), annoncée en grande pompe par l’Exécutif, est un bon départ, mais dont la réussite dépendra du degré d’intégration des vrais artisans dans le cercle de décision.
Elle dépendra également et surtout du lien que le secteur devra créer entre l’ancienne génération d’artisans et les jeunes talents, qui se permettent de dépasser quelques lignes rouges pour donner une pincée de modernité à l’artisanat marocain, le rendant ainsi au goût du temps. L’idée est donc de s’ouvrir sur les idées innovantes pour inscrire le savoir-faire marocain dans une dynamique évolutive et réduire par ricochet les risques de sa dilution.
Il faut aussi revenir à l’évidence que le Royaume, durant les deux dernières décennies, n’a eu de cesse de lancer des initiatives pour dynamiser le secteur, sans pour autant obtenir les résultats escomptés : une centaine de métiers ancestraux ont disparu, la nouvelle génération déserte le secteur, et même l’afflux des clients locaux est en baisse. D’où l’impératif d’identifier le couac avant de définir les actions futures pour « booster l’attractivité de l’artisanat ». Par ailleurs, le secteur gagnerait à voir davantage les produits artisanaux exigés dans les cahiers des charges des marchés publics, pour stimuler le secteur au plus haut niveau. Le Royaume est engagé dans un chantier titanesque de reconstruction de la région d’Al-Haouz, qui pourrait être une belle opportunité pour faire valoir le savoir-faire des artisans marocains.
Elle dépendra également et surtout du lien que le secteur devra créer entre l’ancienne génération d’artisans et les jeunes talents, qui se permettent de dépasser quelques lignes rouges pour donner une pincée de modernité à l’artisanat marocain, le rendant ainsi au goût du temps. L’idée est donc de s’ouvrir sur les idées innovantes pour inscrire le savoir-faire marocain dans une dynamique évolutive et réduire par ricochet les risques de sa dilution.
Il faut aussi revenir à l’évidence que le Royaume, durant les deux dernières décennies, n’a eu de cesse de lancer des initiatives pour dynamiser le secteur, sans pour autant obtenir les résultats escomptés : une centaine de métiers ancestraux ont disparu, la nouvelle génération déserte le secteur, et même l’afflux des clients locaux est en baisse. D’où l’impératif d’identifier le couac avant de définir les actions futures pour « booster l’attractivité de l’artisanat ». Par ailleurs, le secteur gagnerait à voir davantage les produits artisanaux exigés dans les cahiers des charges des marchés publics, pour stimuler le secteur au plus haut niveau. Le Royaume est engagé dans un chantier titanesque de reconstruction de la région d’Al-Haouz, qui pourrait être une belle opportunité pour faire valoir le savoir-faire des artisans marocains.