Dans sa deuxième sortie durant le confinement, la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) a présenté, mardi, les premiers résultats des séances plénières, auditions, ateliers et visites sur le terrain.
Chakib Benmoussa, président de la CSMD, a indiqué qu’après avoir assuré plus de 180 sessions, auprès d’environ 1200 personnes, il en ressort que le sujet qui revient le plus souvent, c’est celui de la «confiance». Il a précisé que ce problème est soulevé « non seulement par les citoyens, mais également par les politiques, les décideurs, les administrations, la société civile…», et la liste n’est pas exhaustive. Le deuxième point marquant est que la société marocaine connaît une sorte de «dualité ou de polarisation».
Ceci dit, les attentes des Marocains peuvent être catégorisées en trois axes, dont le premier est la justice sociale et territoriale. Dans ce sens, Chakib Benmoussa a indiqué que nombreux sont les personnes qui appellent à la reconsidération de certaines affaires relatives au développement social et territorial, précisant qu’elles considèrent que les services publics par exemple se sont fortement «détériorés», durant les dernières années, principalement dans les secteurs de «l’éducation, la santé et le transport». La CSMD a également relevé un fort sentiment d’injustice, de marginalisation et d’inégalité, sur le plan social et sectoriel.
Le deuxième axe est celui des libertés publiques et la participation politique. La Commission a constaté qu’il y a des «exigences constitutionnelles» qui ne sont pas appliquées adéquatement. Ainsi, elle a noté que parmi les points qui reviennent le plus dans cet axe, figurent les dysfonctionnements relatifs à la gouvernance, dans la lutte contre la corruption, la rente et les conflits d’intérêts. Par ailleurs, la promotion et la consolidation de la culture, de la créativité et du pluralisme, sont fortement préconisées, souligne Chakib Benmoussa, ajoutant que la reddition des comptes est également très attendue par les Marocains.
Le dernier axe concerne le développement économique, qui fait l’objet de nombreux griefs. La Commission a souligné que les individus se plaignent des complications administratives, des «règles du jeu» floues et du «favoritisme» qui règne dans le monde des affaires. Ainsi, le président de la CSMD a indiqué que les Marocains s’attendent à «une économie au service de la société et qui préserve les ressources naturelles».
D’après le bilan d’étape présenté, il est clair comme l’eau de roche que de fortes règles éthiques s’imposent dans le nouveau modèle de développement, notamment pour lutter contre l’économie de rente et la corruption. Il s’agit également d’assurer une juste redistribution des ressources naturelles et financières, en passant par la réduction des inégalités sociales et territoriales.
Chakib Benmoussa, président de la CSMD, a indiqué qu’après avoir assuré plus de 180 sessions, auprès d’environ 1200 personnes, il en ressort que le sujet qui revient le plus souvent, c’est celui de la «confiance». Il a précisé que ce problème est soulevé « non seulement par les citoyens, mais également par les politiques, les décideurs, les administrations, la société civile…», et la liste n’est pas exhaustive. Le deuxième point marquant est que la société marocaine connaît une sorte de «dualité ou de polarisation».
Ceci dit, les attentes des Marocains peuvent être catégorisées en trois axes, dont le premier est la justice sociale et territoriale. Dans ce sens, Chakib Benmoussa a indiqué que nombreux sont les personnes qui appellent à la reconsidération de certaines affaires relatives au développement social et territorial, précisant qu’elles considèrent que les services publics par exemple se sont fortement «détériorés», durant les dernières années, principalement dans les secteurs de «l’éducation, la santé et le transport». La CSMD a également relevé un fort sentiment d’injustice, de marginalisation et d’inégalité, sur le plan social et sectoriel.
Le deuxième axe est celui des libertés publiques et la participation politique. La Commission a constaté qu’il y a des «exigences constitutionnelles» qui ne sont pas appliquées adéquatement. Ainsi, elle a noté que parmi les points qui reviennent le plus dans cet axe, figurent les dysfonctionnements relatifs à la gouvernance, dans la lutte contre la corruption, la rente et les conflits d’intérêts. Par ailleurs, la promotion et la consolidation de la culture, de la créativité et du pluralisme, sont fortement préconisées, souligne Chakib Benmoussa, ajoutant que la reddition des comptes est également très attendue par les Marocains.
Le dernier axe concerne le développement économique, qui fait l’objet de nombreux griefs. La Commission a souligné que les individus se plaignent des complications administratives, des «règles du jeu» floues et du «favoritisme» qui règne dans le monde des affaires. Ainsi, le président de la CSMD a indiqué que les Marocains s’attendent à «une économie au service de la société et qui préserve les ressources naturelles».
D’après le bilan d’étape présenté, il est clair comme l’eau de roche que de fortes règles éthiques s’imposent dans le nouveau modèle de développement, notamment pour lutter contre l’économie de rente et la corruption. Il s’agit également d’assurer une juste redistribution des ressources naturelles et financières, en passant par la réduction des inégalités sociales et territoriales.
Saâd JAFRI