Dans un rapport intitulé « Adaptation, Innovation, Agilité, Créativité et Efficacité : Les 5 piliers de la relance et de la construction du Modèle de Développement National Post Covid-19 », l’Institut Amadeus a publié de nouvelles recommandations pour l’élaboration du nouveau modèle de développement. Après le prolongement du délai accordé par le Souverain à la Commission Spéciale pour le Modèle de Développement (CSMD).
Selon l’Institut, ce rapport est une contribution complémentaire et adaptée aux répercussions multiformes et globales des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Dans la conjoncture actuelle marquée par les graves incidences socio-économiques de la crise sanitaire, le Maroc est toujours en quête d’une relance qui pourrait redémarrer son économie.
Dans ce sens, Brahim Fassi Fihri, Président de l’Institut Amadeus, explique que « si la pandémie de Covid-19 exige une réaction plus rapide, davantage de volontarisme, mais surtout un ajustement aux nouvelles mutations internationales profondes, elle n’a en rien changé le diagnostic qui impose la refonte de notre Modèle national de développement. Elle a, plutôt, mis davantage en lumière certaines vulnérabilités que nous pouvons qualifier de systémiques et l’obligation d’y remédier au plus vite, dans un contexte global d’évolution et de transformation ».
Un modèle de développement à caractère social
Dans le contexte de la relance, le rapport de l’Institut souligne la nécessité de bâtir de manière durable l’Etat social qui serait le garant des équilibres sociaux, des prestations sociales et des services publics. Dans ce sens, l’Institut préconise la généralisation de la couverture sociale, à travers l’accès à la carte « RAMED », aux individus et non pas uniquement aux chefs de famille.
Concernant les personnes en situation d’handicap, il est suggéré de créer un Haut-Commissariat, qui aurait vocation à être le point focal institutionnel sur l’ensemble des sujets liés au handicap, notamment d’avoir la charge du plaidoyer en faveur de l’optimisation de leur insertion dans la société.
Par ailleurs, étant donné que le Maroc est un pays abondant en cannabis, le rapport recommande la légalisation de sa production pour des fins thérapeutiques et médicales, sachant le nombre de familles vivant des revenus de la culture du cannabis est estimé entre 90.000 et 140.000. Ceci permettrait, selon le rapport, de créer 800.000 emplois dans le Nord du Royaume.
La réforme de la santé publique
Après la crise de la Covid-19, la nécessité d’investir davantage dans la santé publique n’a jamais été aussi indispensable, le rapport met l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités du système de santé pour qu’il puisse endurer des chocs similaires à ceux causés récemment par la pandémie du Coronavirus. Selon l’Institut, il faut investir dans le capital humain et dans les équipements médicaux en augmentant le nombre de lits par habitant, le nombre de médecins, infirmiers et aides-soignants par habitant. Le document insiste sur la nécessité de retenir les médecins au Maroc en leur proposant les meilleures conditions de travail.
Le rapport a également préconisé de booster l’industrie de la santé et du médicament afin d’accélérer l’accès des patients aux médicaments essentiels et l’orienter à l’export en investissant davantage dans la technologie de la santé.
Une relance par la demande
Alors que le Maroc est au début de la stratégie de relance de son économie, l’Institut appelle à une politique de la demande. Le document recommande une relance par la consommation des produits nationaux et ce, par l’intermédiaire d’une injection des liquidités dans l’économie à travers un endettement raisonnable et limité. En outre, il est recommandé à l’Etat de maintenir sa commande publique au niveau posthume à la crise sanitaire qui était à 18,9 % du PIB.
D’un autre côté, dans le cadre d’une réforme fiscale, le document propose de simplifier la fiscalité nationale avec une déduction de l’assiette imposable des personnes physiques soumises à l’IR, certaines charges, tels que les frais de scolarité ou de santé des personnes dont elles ont la responsabilité, afin d’éviter une « double imposition » des ménages.
En plus, s’agissant de la justice fiscale, il est recommandé de mettre en place une taxe supplémentaire de solidarité pour les hauts revenus, retenue à la source pour les salariés, et augmenter, par paliers, le taux d’imposition des dividendes de 15% à 20%, selon l’importance du montant distribué aux actionnaires.
Le document avance également l’idée d’un revenu universel qui rime à la tendance politique mondiale surtout dans les pays occidentaux.
Selon l’Institut, ce rapport est une contribution complémentaire et adaptée aux répercussions multiformes et globales des conséquences de la pandémie de Covid-19.
Dans la conjoncture actuelle marquée par les graves incidences socio-économiques de la crise sanitaire, le Maroc est toujours en quête d’une relance qui pourrait redémarrer son économie.
Dans ce sens, Brahim Fassi Fihri, Président de l’Institut Amadeus, explique que « si la pandémie de Covid-19 exige une réaction plus rapide, davantage de volontarisme, mais surtout un ajustement aux nouvelles mutations internationales profondes, elle n’a en rien changé le diagnostic qui impose la refonte de notre Modèle national de développement. Elle a, plutôt, mis davantage en lumière certaines vulnérabilités que nous pouvons qualifier de systémiques et l’obligation d’y remédier au plus vite, dans un contexte global d’évolution et de transformation ».
Un modèle de développement à caractère social
Dans le contexte de la relance, le rapport de l’Institut souligne la nécessité de bâtir de manière durable l’Etat social qui serait le garant des équilibres sociaux, des prestations sociales et des services publics. Dans ce sens, l’Institut préconise la généralisation de la couverture sociale, à travers l’accès à la carte « RAMED », aux individus et non pas uniquement aux chefs de famille.
Concernant les personnes en situation d’handicap, il est suggéré de créer un Haut-Commissariat, qui aurait vocation à être le point focal institutionnel sur l’ensemble des sujets liés au handicap, notamment d’avoir la charge du plaidoyer en faveur de l’optimisation de leur insertion dans la société.
Par ailleurs, étant donné que le Maroc est un pays abondant en cannabis, le rapport recommande la légalisation de sa production pour des fins thérapeutiques et médicales, sachant le nombre de familles vivant des revenus de la culture du cannabis est estimé entre 90.000 et 140.000. Ceci permettrait, selon le rapport, de créer 800.000 emplois dans le Nord du Royaume.
La réforme de la santé publique
Après la crise de la Covid-19, la nécessité d’investir davantage dans la santé publique n’a jamais été aussi indispensable, le rapport met l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités du système de santé pour qu’il puisse endurer des chocs similaires à ceux causés récemment par la pandémie du Coronavirus. Selon l’Institut, il faut investir dans le capital humain et dans les équipements médicaux en augmentant le nombre de lits par habitant, le nombre de médecins, infirmiers et aides-soignants par habitant. Le document insiste sur la nécessité de retenir les médecins au Maroc en leur proposant les meilleures conditions de travail.
Le rapport a également préconisé de booster l’industrie de la santé et du médicament afin d’accélérer l’accès des patients aux médicaments essentiels et l’orienter à l’export en investissant davantage dans la technologie de la santé.
Une relance par la demande
Alors que le Maroc est au début de la stratégie de relance de son économie, l’Institut appelle à une politique de la demande. Le document recommande une relance par la consommation des produits nationaux et ce, par l’intermédiaire d’une injection des liquidités dans l’économie à travers un endettement raisonnable et limité. En outre, il est recommandé à l’Etat de maintenir sa commande publique au niveau posthume à la crise sanitaire qui était à 18,9 % du PIB.
D’un autre côté, dans le cadre d’une réforme fiscale, le document propose de simplifier la fiscalité nationale avec une déduction de l’assiette imposable des personnes physiques soumises à l’IR, certaines charges, tels que les frais de scolarité ou de santé des personnes dont elles ont la responsabilité, afin d’éviter une « double imposition » des ménages.
En plus, s’agissant de la justice fiscale, il est recommandé de mettre en place une taxe supplémentaire de solidarité pour les hauts revenus, retenue à la source pour les salariés, et augmenter, par paliers, le taux d’imposition des dividendes de 15% à 20%, selon l’importance du montant distribué aux actionnaires.
Le document avance également l’idée d’un revenu universel qui rime à la tendance politique mondiale surtout dans les pays occidentaux.