Présentant la déclaration du Maroc lors de la Conférence ministérielle de l’Article XIV visant à faciliter l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN), Azzeddine Farhane a indiqué que le Royaume, qui demeure fermement attaché à l’entrée en vigueur du TICEN, s’engage à apporter son soutien constant et sans faille aux efforts internationaux pour promouvoir ce Traité, et exprime son plein appui au contenu de la déclaration finale adoptée lors de cette Conférence.
L'ambassadeur, qui intervenait par vidéoconférence, a relevé que cette Conférence ministérielle coïncide cette année avec le 25ème anniversaire de l’ouverture à la signature du TICEN et se tient à la veille des travaux de la 10ème Conférence d’Examen du Traité sur la Non-Prolifération des armes Nucléaires (TNP). « Il s’agit d’un moment fort pour réaffirmer nos engagements (nécessité d’entrée en vigueur du TICEN), passer en revue les étapes franchies et évaluer la mise en œuvre d’un important instrument international en matière de Désarmement et de Non-prolifération », a-t-il dit.
Dans ce contexte, le Maroc se félicite, a-t-il poursuivi, de la récente ratification du TICEN par l’Union des Comores et Cuba, « ce qui nous incite à redoubler les efforts en vue de concrétiser l’entrée en vigueur de ce traité et conforte davantage le désir de la communauté internationale de promouvoir l’universalité de cet instrument international de non-prolifération », a-t-il affirmé.
"Le TICEN n'est toujours pas entré en vigueur"
Cependant, il est fort regrettable de constater que vingt-cinq ans après son ouverture à la signature, et malgré le large soutien politique dont il jouit (185 signatures et 170 ratifications), le TICEN n'est toujours pas entré en vigueur, a fait observer l’ambassadeur.
Pour le diplomate marocain, « la persistance des tentatives et menaces des différents essais nucléaires, et les conséquences humanitaires qu’ils peuvent engendrer, nous rappellent qu’il est impératif de faire des progrès rapides et convaincants, nécessaire à l’atteinte de nos objectifs communs concernant le désarmement et la non-prolifération nucléaires ».
Il a rappelé, par ailleurs, que le Maroc, qui a participé activement au processus de négociation de ce Traité, a été l’un des premiers pays à signer et à ratifier le TICEN et saisit chaque occasion pour réitérer son appel à tous les pays qui ne l’ont pas encore fait et notamment ceux figurant sur l’annexe II du Traité à le ratifier afin de parvenir à son universalisation.
Ainsi, dans la continuité de sa contribution aux efforts internationaux pour promouvoir l’entrée en vigueur de ce Traité, le Maroc a co-présidé avec la France la Conférence Ministérielle sur l’Article XIV en septembre 2009, et a élaboré conjointement avec la France un plan d’action visant à accélérer la ratification du Traité notamment, en encourageant les pays africains à ratifier cet instrument pour faciliter son entrée en vigueur, a-t-il souligné.
« Animé du même esprit, le Maroc qui présidera cette année la Première commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies, ne ménagera aucun effort pour soutenir toutes les initiatives visant à accélérer l’entrée en vigueur du TICEN et à promouvoir son universalité et ne manquera pas d’œuvrer pour l’adoption par l’Assemblée Générale de la résolution traditionnelle sur le TICEN », a-t-il dit.
M. Farhane a noté, de même, que le Maroc enregistre avec satisfaction les nouveaux progrès accomplis dans la mise en place du Système de Surveillance Internationale, qui compte actuellement 302 installations certifiées à travers le monde, le fonctionnement du Centre international de Donnés et les progrès réalisés dans le renforcement des capacités d’inspection sur place.
« Cependant, des mesures concrètes doivent être entreprises pour l’entrée en vigueur du Traité à travers l’engagement de tous les Etats à participer et à contribuer à l’achèvement d’un régime de vérification robuste porté par le TICEN, ainsi que le renforcement des capacités des inspections plaidant en faveur de la crédibilité du TICEN et la nécessité de son entrée en vigueur rapide », a-t-il plaidé.
L'ambassadeur, qui intervenait par vidéoconférence, a relevé que cette Conférence ministérielle coïncide cette année avec le 25ème anniversaire de l’ouverture à la signature du TICEN et se tient à la veille des travaux de la 10ème Conférence d’Examen du Traité sur la Non-Prolifération des armes Nucléaires (TNP). « Il s’agit d’un moment fort pour réaffirmer nos engagements (nécessité d’entrée en vigueur du TICEN), passer en revue les étapes franchies et évaluer la mise en œuvre d’un important instrument international en matière de Désarmement et de Non-prolifération », a-t-il dit.
Dans ce contexte, le Maroc se félicite, a-t-il poursuivi, de la récente ratification du TICEN par l’Union des Comores et Cuba, « ce qui nous incite à redoubler les efforts en vue de concrétiser l’entrée en vigueur de ce traité et conforte davantage le désir de la communauté internationale de promouvoir l’universalité de cet instrument international de non-prolifération », a-t-il affirmé.
"Le TICEN n'est toujours pas entré en vigueur"
Cependant, il est fort regrettable de constater que vingt-cinq ans après son ouverture à la signature, et malgré le large soutien politique dont il jouit (185 signatures et 170 ratifications), le TICEN n'est toujours pas entré en vigueur, a fait observer l’ambassadeur.
Pour le diplomate marocain, « la persistance des tentatives et menaces des différents essais nucléaires, et les conséquences humanitaires qu’ils peuvent engendrer, nous rappellent qu’il est impératif de faire des progrès rapides et convaincants, nécessaire à l’atteinte de nos objectifs communs concernant le désarmement et la non-prolifération nucléaires ».
Il a rappelé, par ailleurs, que le Maroc, qui a participé activement au processus de négociation de ce Traité, a été l’un des premiers pays à signer et à ratifier le TICEN et saisit chaque occasion pour réitérer son appel à tous les pays qui ne l’ont pas encore fait et notamment ceux figurant sur l’annexe II du Traité à le ratifier afin de parvenir à son universalisation.
Ainsi, dans la continuité de sa contribution aux efforts internationaux pour promouvoir l’entrée en vigueur de ce Traité, le Maroc a co-présidé avec la France la Conférence Ministérielle sur l’Article XIV en septembre 2009, et a élaboré conjointement avec la France un plan d’action visant à accélérer la ratification du Traité notamment, en encourageant les pays africains à ratifier cet instrument pour faciliter son entrée en vigueur, a-t-il souligné.
« Animé du même esprit, le Maroc qui présidera cette année la Première commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies, ne ménagera aucun effort pour soutenir toutes les initiatives visant à accélérer l’entrée en vigueur du TICEN et à promouvoir son universalité et ne manquera pas d’œuvrer pour l’adoption par l’Assemblée Générale de la résolution traditionnelle sur le TICEN », a-t-il dit.
M. Farhane a noté, de même, que le Maroc enregistre avec satisfaction les nouveaux progrès accomplis dans la mise en place du Système de Surveillance Internationale, qui compte actuellement 302 installations certifiées à travers le monde, le fonctionnement du Centre international de Donnés et les progrès réalisés dans le renforcement des capacités d’inspection sur place.
« Cependant, des mesures concrètes doivent être entreprises pour l’entrée en vigueur du Traité à travers l’engagement de tous les Etats à participer et à contribuer à l’achèvement d’un régime de vérification robuste porté par le TICEN, ainsi que le renforcement des capacités des inspections plaidant en faveur de la crédibilité du TICEN et la nécessité de son entrée en vigueur rapide », a-t-il plaidé.