Ph : Istock
Un haut responsable iranien a confirmé avant-hier mardi, apparemment en référence aux engagements américains, que des «garanties» et des «confirmations » sont nécessaires pour que les pourparlers de Vienne puissent sauver l’accord nucléaire de 2015. «La confirmation et les garanties font partie intégrante de tout bon accord», a écrit Ali Shamkhani, secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien dans un tweet sur Twitter.
«La levée effective de l’embargo signifie que l’Iran jouit d’intérêts économiques crédibles et durables. L’absence de confirmation écrite des Etats-Unis est la plus grande menace pour tout accord», a-t-il déclaré.
L’accord de 2015 prévoyait un assouplissement des sanctions contre Téhéran en échange de restrictions sur son programme nucléaire, mais les États-Unis s’en sont retirés unilatéralement en 2018 sous le président Donald Trump et ont réimposé des sanctions économiques, ce qui a incité l’Iran à revenir sur ses engagements.
L’Iran et les signataires de l’accord (France, Grande- Bretagne, Allemagne, Russie et Chine) sont en pourparlers pour le relancer. Washington participe indirectement aux pourparlers. Les pourparlers ont repris fin novembre à Vienne après une brève pause après l’élection du président conservateur Ibrahim Raisi en juin. Par ailleurs, le ministre irlandais des Affaires étrangères et de la Défense, Simon Coveney, dont le pays facilite la mise en oeuvre de la Résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a ratifié l’accord de 2015, s’est rendu lundi à Téhéran.
Un accord à portée de main
Coveney a déclaré lors d’une conférence de presse aux côtés du ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, qu’il pensait que l’Occident était «fortement engagé dans le succès de cet accord».
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré qu’il croyait que l’accord était «à portée de main» à condition que les parties américaines et européennes soient «sérieuses» en revenant à une pleine conformité.
Les pourparlers de Vienne visent à ramener Washington à l’accord sur le nucléaire, notamment en levant les sanctions contre Téhéran et en garantissant le plein respect par ce dernier de ses obligations. Raisi, qui a également discuté des progrès des pourparlers avec Coveney, a déclaré que «les sanctions devraient en fait être levées» et «les droits du peuple iranien devraient être respectés» dans tout accord.
Lundi également, le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré dans un tweet : «Je crois fermement qu’un accord est imminent» après un appel avec le ministre iranien des Affaires étrangères.
«La levée effective de l’embargo signifie que l’Iran jouit d’intérêts économiques crédibles et durables. L’absence de confirmation écrite des Etats-Unis est la plus grande menace pour tout accord», a-t-il déclaré.
L’accord de 2015 prévoyait un assouplissement des sanctions contre Téhéran en échange de restrictions sur son programme nucléaire, mais les États-Unis s’en sont retirés unilatéralement en 2018 sous le président Donald Trump et ont réimposé des sanctions économiques, ce qui a incité l’Iran à revenir sur ses engagements.
L’Iran et les signataires de l’accord (France, Grande- Bretagne, Allemagne, Russie et Chine) sont en pourparlers pour le relancer. Washington participe indirectement aux pourparlers. Les pourparlers ont repris fin novembre à Vienne après une brève pause après l’élection du président conservateur Ibrahim Raisi en juin. Par ailleurs, le ministre irlandais des Affaires étrangères et de la Défense, Simon Coveney, dont le pays facilite la mise en oeuvre de la Résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a ratifié l’accord de 2015, s’est rendu lundi à Téhéran.
Un accord à portée de main
Coveney a déclaré lors d’une conférence de presse aux côtés du ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, qu’il pensait que l’Occident était «fortement engagé dans le succès de cet accord».
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré qu’il croyait que l’accord était «à portée de main» à condition que les parties américaines et européennes soient «sérieuses» en revenant à une pleine conformité.
Les pourparlers de Vienne visent à ramener Washington à l’accord sur le nucléaire, notamment en levant les sanctions contre Téhéran et en garantissant le plein respect par ce dernier de ses obligations. Raisi, qui a également discuté des progrès des pourparlers avec Coveney, a déclaré que «les sanctions devraient en fait être levées» et «les droits du peuple iranien devraient être respectés» dans tout accord.
Lundi également, le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré dans un tweet : «Je crois fermement qu’un accord est imminent» après un appel avec le ministre iranien des Affaires étrangères.