Face à un virus contagieux comme le Coronavirus, on peut être tenté de faire une cure de vitamine (C et D par exemple), de probiotiques et autres compléments alimentaires pour booster son système immunitaire et se prémunir de l’infection. Un réflexe qui a du sens ? « À ce jour, aucune étude ne démontre que la prise de vitamines peut aider à prévenir le Coronavirus », explique Dr Moustafid. Les vitamines, acides gras et les oligo-éléments sont essentiels pour la bonne fonction du système immunitaire. Certains suppléments alimentaires sont montrés comme permettant de renforcer son système immunitaire. « Je prescris de la vitamine C, la vitamine D et du zinc pour corriger les carences », ajoute la spécialiste. La vitamine D permet de lutter contre les viroses et le zinc de renforcer sa défense antivirale. Ce complément peut être adopté même sans présence de carence, sans toutefois le faire de manière prolongée.
Lutter contre les carences
Pour combattre les infections virales, plusieurs études ont montré qu’il faut éviter les carences en vitamines ainsi qu’en certains micro aliments, afin de booter son système immunitaire. Ces études ont mis la lumière sur la vitamine C et D et leur efficacité pour limiter les infections virales. « La vitamine C agit spécialement sur la croissance et le fonctionnement des cellules immunitaires et la production d’anticorps. De son côté la vitamine D agit sur l’immunité innée, première ligne de défense contre les infections », explique Dr Moustafid.
« Il est important de veiller à un apport suffisant en vitamine D. Plus encore pendant cette période de crise du Coronavirus. Une supplémentation préventive par une dose de 100.000 UI de vitamine D3 des enfants de plus d’un an qui présentent un risque majoré en raison d’une faible exposition au soleil et d’une alimentation non équilibrée est sous prescription médicale », précise le ministère de la Santé dans un guide de la nutrition durant la pandémie.
Le ministère précise qu’il est conseillé, pour les personnes âgées essentiellement, d’augmenter les apports en vitamine E (134 mg - 800 mg/j), zinc (30 mg - 220 mg/j), vitamine C (200 mg - 2 g/j) et particulièrement chez les personnes à faible concentration en vitamine D sérique, supplémenter en vitamine D (10 μg - 100 μg/j). Ces nutriments ont montré leur efficacité dans l’amélioration de l’immunité par le renforcement des cellules B et T chez les personnes âgées. Pour les autres catégories de la population, des études ont montré que seuls ceux qui sont déficients en nutriments et ont une prescription médicale peuvent prendre des suppléments.
Oligo-éléments et acides gras : pour de bonnes défenses immunitaires
Tout comme les vitamines, « les oligo-éléments (zinc, sélénium, iode…) n’apportent pas d’énergie, mais ils sont indispensables à la vie de nos cellules pour augmenter la résistance aux infections », éclaircit Dr Moustafid. Pour assurer un apport suffisant, il suffit de varier son alimentation et de manger équilibré.
La nutritionniste souligne également que les acides gras, que notre organisme n’est pas capable de fabriquer et qu’il doit impérativement trouver dans l’alimentation ou les compléments alimentaires, jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement des cellules, et ont un impact important sur l’inflammation, l’immunité et la congélation du sang surtout dans le contexte du Coronavirus. Face à la pandémie, plusieurs chercheurs préconisent une supplémentation de multi vitamine quotidienne en plus des mesures barrières - et même d’aller au-delà des doses habituelles pour les vitamines C et D.
Vitamine C : des données à confirmer
Plusieurs études préconisent que la supplémentation en vitamine C, spécialement chez les gens qui en manquaient à la base, pouvait limiter la durée des infections virales par le rhume. Mais sur le Covid-19, aucune n’est encore parue. Inutile donc de se gaver de vitamine C. De trop fortes doses peuvent, à long terme, chez des personnes sensibles, entraîner des calculs rénaux. « Il vaut mieux être prudent et ne pas consommer de vitamine C seule à forte dose sur la durée.
Cette vitamine antioxydante peut devenir toxique si elle n’est pas accompagnée d’autres antioxydants, car les mécanismes biochimiques sont complexes. Il est préférable de trouver une vitamine C associée à de la vitamine E, A, du zinc, du sélénium, toujours à doses modérées », alerte la nutritionniste.
Lutter contre les carences
Pour combattre les infections virales, plusieurs études ont montré qu’il faut éviter les carences en vitamines ainsi qu’en certains micro aliments, afin de booter son système immunitaire. Ces études ont mis la lumière sur la vitamine C et D et leur efficacité pour limiter les infections virales. « La vitamine C agit spécialement sur la croissance et le fonctionnement des cellules immunitaires et la production d’anticorps. De son côté la vitamine D agit sur l’immunité innée, première ligne de défense contre les infections », explique Dr Moustafid.
« Il est important de veiller à un apport suffisant en vitamine D. Plus encore pendant cette période de crise du Coronavirus. Une supplémentation préventive par une dose de 100.000 UI de vitamine D3 des enfants de plus d’un an qui présentent un risque majoré en raison d’une faible exposition au soleil et d’une alimentation non équilibrée est sous prescription médicale », précise le ministère de la Santé dans un guide de la nutrition durant la pandémie.
Le ministère précise qu’il est conseillé, pour les personnes âgées essentiellement, d’augmenter les apports en vitamine E (134 mg - 800 mg/j), zinc (30 mg - 220 mg/j), vitamine C (200 mg - 2 g/j) et particulièrement chez les personnes à faible concentration en vitamine D sérique, supplémenter en vitamine D (10 μg - 100 μg/j). Ces nutriments ont montré leur efficacité dans l’amélioration de l’immunité par le renforcement des cellules B et T chez les personnes âgées. Pour les autres catégories de la population, des études ont montré que seuls ceux qui sont déficients en nutriments et ont une prescription médicale peuvent prendre des suppléments.
Oligo-éléments et acides gras : pour de bonnes défenses immunitaires
Tout comme les vitamines, « les oligo-éléments (zinc, sélénium, iode…) n’apportent pas d’énergie, mais ils sont indispensables à la vie de nos cellules pour augmenter la résistance aux infections », éclaircit Dr Moustafid. Pour assurer un apport suffisant, il suffit de varier son alimentation et de manger équilibré.
La nutritionniste souligne également que les acides gras, que notre organisme n’est pas capable de fabriquer et qu’il doit impérativement trouver dans l’alimentation ou les compléments alimentaires, jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement des cellules, et ont un impact important sur l’inflammation, l’immunité et la congélation du sang surtout dans le contexte du Coronavirus. Face à la pandémie, plusieurs chercheurs préconisent une supplémentation de multi vitamine quotidienne en plus des mesures barrières - et même d’aller au-delà des doses habituelles pour les vitamines C et D.
Vitamine C : des données à confirmer
Plusieurs études préconisent que la supplémentation en vitamine C, spécialement chez les gens qui en manquaient à la base, pouvait limiter la durée des infections virales par le rhume. Mais sur le Covid-19, aucune n’est encore parue. Inutile donc de se gaver de vitamine C. De trop fortes doses peuvent, à long terme, chez des personnes sensibles, entraîner des calculs rénaux. « Il vaut mieux être prudent et ne pas consommer de vitamine C seule à forte dose sur la durée.
Cette vitamine antioxydante peut devenir toxique si elle n’est pas accompagnée d’autres antioxydants, car les mécanismes biochimiques sont complexes. Il est préférable de trouver une vitamine C associée à de la vitamine E, A, du zinc, du sélénium, toujours à doses modérées », alerte la nutritionniste.
Meryem EL BARHRASSI