La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), qui a basé ses calculs sur la valeur du dollar en 2015, a souligné que Gaza avait enregistré une croissance de moins de 5% sur la même période.
«Sur la période 2007-2018, selon une analyse économétrique des données tirées d’enquêtes auprès des ménages, le coût économique cumulé de l’occupation israélienne à Gaza imputable au bouclage prolongé, aux restrictions sévères en matière d’économie et de circulation et aux opérations militaires est estimé à 16,7 milliards de dollars (dollars constants de 2015), soit six fois la valeur du PIB de Gaza, ou 107 % du PIB palestinien, en 2018», souligne le rapport de la Cnuced qui doit être remis à l’Assemblée générale de l’ONU.
Israël impose un blocus à l’enclave palestinienne depuis 2007, année où le mouvement islamiste Hamas y a pris le pouvoir.
«Gaza a vécu une des pires performances économiques au monde», affirme la Cnuced, qui estime qu’il «est urgent» de mettre fin au blocus «afin que ses habitants puissent commercer librement avec le reste des territoires palestiniens occupés et le monde».
Sans la levée du blocus, qui permettrait de mettre sur pied une économie plus formelle, «il est très difficile d’imaginer que le sort réservé à Gaza soit autre que le dé-développement», a déclaré Richard Kozul-Wright, directeur Stratégies mondialisation et développement.
«C’est réellement choquant au XXIème siècle que deux millions de personnes puissent être laissées dans de telles conditions», a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse.
«Selon l’analyse des scénarios, si les tendances d’avant 2007 s’étaient poursuivies, le taux de pauvreté à Gaza aurait pu être de 15% en 2017 au lieu de 56%», selon le rapport.
Des «raisons d’être optimiste»
Gaza a aujourd’hui un des taux de chômage les plus élevés au monde aux alentours de 52%.
L’investissement «a pratiquement disparu» et ne représentait que 2,7% du PIB en 2018.
M. Kozul-Wright a toutefois voulu voir des «raisons d’être optimiste» dans l’arrivée prochaine du démocrate Joe Biden à la maison Blanche, après que l’administration de Donald Trump a pendant quatre ans apporté un soutien sans précédent à Israël.
Le rapport fait des recommandations pour arriver à un développement durable : libre échange avec la Cisjordanie et le reste du monde, reconstruction des infrastructures (y compris ne usine de désalinisation, des ports, des aéroports et un approvisionnement en carburant pour la centrale électrique). Il préconise aussi que les Palestiniens soient autorisés à exploiter des gisements de gaz offshore découverts dans les années 1990.
«Sur la période 2007-2018, selon une analyse économétrique des données tirées d’enquêtes auprès des ménages, le coût économique cumulé de l’occupation israélienne à Gaza imputable au bouclage prolongé, aux restrictions sévères en matière d’économie et de circulation et aux opérations militaires est estimé à 16,7 milliards de dollars (dollars constants de 2015), soit six fois la valeur du PIB de Gaza, ou 107 % du PIB palestinien, en 2018», souligne le rapport de la Cnuced qui doit être remis à l’Assemblée générale de l’ONU.
Israël impose un blocus à l’enclave palestinienne depuis 2007, année où le mouvement islamiste Hamas y a pris le pouvoir.
«Gaza a vécu une des pires performances économiques au monde», affirme la Cnuced, qui estime qu’il «est urgent» de mettre fin au blocus «afin que ses habitants puissent commercer librement avec le reste des territoires palestiniens occupés et le monde».
Sans la levée du blocus, qui permettrait de mettre sur pied une économie plus formelle, «il est très difficile d’imaginer que le sort réservé à Gaza soit autre que le dé-développement», a déclaré Richard Kozul-Wright, directeur Stratégies mondialisation et développement.
«C’est réellement choquant au XXIème siècle que deux millions de personnes puissent être laissées dans de telles conditions», a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse.
«Selon l’analyse des scénarios, si les tendances d’avant 2007 s’étaient poursuivies, le taux de pauvreté à Gaza aurait pu être de 15% en 2017 au lieu de 56%», selon le rapport.
Des «raisons d’être optimiste»
Gaza a aujourd’hui un des taux de chômage les plus élevés au monde aux alentours de 52%.
L’investissement «a pratiquement disparu» et ne représentait que 2,7% du PIB en 2018.
M. Kozul-Wright a toutefois voulu voir des «raisons d’être optimiste» dans l’arrivée prochaine du démocrate Joe Biden à la maison Blanche, après que l’administration de Donald Trump a pendant quatre ans apporté un soutien sans précédent à Israël.
Le rapport fait des recommandations pour arriver à un développement durable : libre échange avec la Cisjordanie et le reste du monde, reconstruction des infrastructures (y compris ne usine de désalinisation, des ports, des aéroports et un approvisionnement en carburant pour la centrale électrique). Il préconise aussi que les Palestiniens soient autorisés à exploiter des gisements de gaz offshore découverts dans les années 1990.