Les marchés de drogue doivent eux aussi s’adapter à la crise sanitaire et à la paralysie du transport international. Les trafiquants de drogue doivent gérer une pénurie de matière première et tentent d’adapter leurs routes de livraison bouleversées par la pandémie, souligne un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, publié ce jeudi 7 mai.
La fermeture massive des frontières conduit aussi à une pénurie dans la vente au détail, rapportée par plusieurs États et pouvant « avoir des effets sanitaires négatifs pour les personnes atteintes de troubles de la consommation », ajoute la même source.
L’UNODC note, par ailleurs, que « Le trafic de drogue par voie aérienne est susceptible d’être complètement perturbé par les restrictions imposées au transport aérien ». Elle indique, en outre, que les difficultés économiques peuvent «changer pour le pire » l’usage de stupéfiants.
La demande de cannabis augment avec le confinement
Autre élément soulevé par l’UNODC est la hausse de cannabis avec le confinement. « L’Afghanistan a fermé ses frontières aux individus avec l’Iran et le Pakistan et limité la libre circulation intérieure, ce qui peut avoir une conséquence sur la récolte de pavot ayant lieu entre mars et juin et « entraver la production des opiacés (...) 90 % du pavot planté à des fins illégales est cultivé en Afghanistan », est-il souligné.
La production de cocaïne semble également ralentie en Colombie par le manque de carburant et les drogues de synthèse au Liban comme en Syrie souffrent d’un manque de précurseurs, les substances chimiques légales détournées pour leur fabrication.
La fermeture massive des frontières conduit aussi à une pénurie dans la vente au détail, rapportée par plusieurs États et pouvant « avoir des effets sanitaires négatifs pour les personnes atteintes de troubles de la consommation », ajoute la même source.
L’UNODC note, par ailleurs, que « Le trafic de drogue par voie aérienne est susceptible d’être complètement perturbé par les restrictions imposées au transport aérien ». Elle indique, en outre, que les difficultés économiques peuvent «changer pour le pire » l’usage de stupéfiants.
La demande de cannabis augment avec le confinement
Autre élément soulevé par l’UNODC est la hausse de cannabis avec le confinement. « L’Afghanistan a fermé ses frontières aux individus avec l’Iran et le Pakistan et limité la libre circulation intérieure, ce qui peut avoir une conséquence sur la récolte de pavot ayant lieu entre mars et juin et « entraver la production des opiacés (...) 90 % du pavot planté à des fins illégales est cultivé en Afghanistan », est-il souligné.
La production de cocaïne semble également ralentie en Colombie par le manque de carburant et les drogues de synthèse au Liban comme en Syrie souffrent d’un manque de précurseurs, les substances chimiques légales détournées pour leur fabrication.
« Une transformation durable et profonde des marchés de la drogue »
Et il existe des signes indiquant que le confinement conduit à une augmentation de la demande de cannabis, ce qui pourrait « intensifier les activités de trafic entre l’Afrique du Nord et l’Europe ».
L'agence onusienne estime, aussi, que les groupes de trafiquants, pour trouver de nouvelles opportunités, adaptent leurs stratégies en exploitant «la situation afin de renforcer leur image auprès de la population en fournissant des services, en particulier aux personnes vulnérables».