Les États-Unis renforcent leur présence sur le vieux continent, comme l’annonce ce mercredi 29 juin le président américain Joe Biden. Lors d’un Sommet de l’alliance militaire, « qui marque l’Histoire » selon lui, il a annoncé une présence renforcée de militaires et de capacités américaines en Espagne, en Pologne, en Roumanie, dans les États baltes, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie.
L’objectif de ce déploiement est de « renforcer leur positionnement militaire en Europe », afin que l’OTAN puisse « répondre à des menaces venant de toutes les directions », a dit mercredi à Madrid le président américain, sans donner de chiffre sur le nombre de soldats concernés. Cet effort supplémentaire doit permettre de faire face aux nombreux défis qui se posent en Europe, selon lui.
Si Vladimir Poutine s’attendait à un affaiblissement de l’OTAN en attaquant l’Ukraine, c’est l’effet inverse qui est en train de se produire. « Il y aura plus d’OTAN », et non pas moins, explique notamment Joe Biden. Peu de temps après cette déclaration, la Russie a fait savoir qu’elle n’était « pas intimidée » par l’annonce du président des États- Unis.
« Ceux qui proposent de telles décisions ont l’illusion que la Russie pourra être intimidée, en quelque sorte contenue : ils n’y parviendront pas », répond le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. « Il n’y aura aucun résultat, pas les résultats qu’ils escomptent de ces efforts ».
L’Ukraine renouvelle ses demandes de soutien
La guerre en Ukraine a occupé toute la matinée les trente dirigeants des pays membres de l’Alliance transatlantique qui était réunis en conclave, avec la participation du président ukrainien en visioconférence depuis Kiev. Volodymyr Zelensky réclame plus d’aide militaire, comme il le répète depuis le début de l’offensive russe. Il y a urgence, affirme l’Ukraine, car la situation sur le terrain se dégrade de jour en jour, même si les troupes russes progressent lentement.
Le président ukrainien réclame notamment de l’artillerie moderne et un soutien financier. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, annonce la mise en place d’un programme d’assistance complet à l’Ukraine, pour l’aider à faire respecter son droit à la légitime défense.
Les détails n’ont pas encore été dévoilés, mais cette aide en faveur de l’Ukraine n’est évidemment pas bien perçue par Moscou. Le viceministre russe des Affaires étrangères accuse l’OTAN d’agressivité à l’égard de la Russie, et qualifie l’élargissement à la Finlande et à la Suède de « profondément déstabilisateur ».
L’objectif de ce déploiement est de « renforcer leur positionnement militaire en Europe », afin que l’OTAN puisse « répondre à des menaces venant de toutes les directions », a dit mercredi à Madrid le président américain, sans donner de chiffre sur le nombre de soldats concernés. Cet effort supplémentaire doit permettre de faire face aux nombreux défis qui se posent en Europe, selon lui.
Si Vladimir Poutine s’attendait à un affaiblissement de l’OTAN en attaquant l’Ukraine, c’est l’effet inverse qui est en train de se produire. « Il y aura plus d’OTAN », et non pas moins, explique notamment Joe Biden. Peu de temps après cette déclaration, la Russie a fait savoir qu’elle n’était « pas intimidée » par l’annonce du président des États- Unis.
« Ceux qui proposent de telles décisions ont l’illusion que la Russie pourra être intimidée, en quelque sorte contenue : ils n’y parviendront pas », répond le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. « Il n’y aura aucun résultat, pas les résultats qu’ils escomptent de ces efforts ».
L’Ukraine renouvelle ses demandes de soutien
La guerre en Ukraine a occupé toute la matinée les trente dirigeants des pays membres de l’Alliance transatlantique qui était réunis en conclave, avec la participation du président ukrainien en visioconférence depuis Kiev. Volodymyr Zelensky réclame plus d’aide militaire, comme il le répète depuis le début de l’offensive russe. Il y a urgence, affirme l’Ukraine, car la situation sur le terrain se dégrade de jour en jour, même si les troupes russes progressent lentement.
Le président ukrainien réclame notamment de l’artillerie moderne et un soutien financier. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, annonce la mise en place d’un programme d’assistance complet à l’Ukraine, pour l’aider à faire respecter son droit à la légitime défense.
Les détails n’ont pas encore été dévoilés, mais cette aide en faveur de l’Ukraine n’est évidemment pas bien perçue par Moscou. Le viceministre russe des Affaires étrangères accuse l’OTAN d’agressivité à l’égard de la Russie, et qualifie l’élargissement à la Finlande et à la Suède de « profondément déstabilisateur ».