« Il est plausible que la région se rapproche d'une fin de la pandémie », a indiqué à l'Agence France-Presse Hans Kluge, appelant toutefois à la prudence du fait de la versatilité du virus.
« Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité », a-t-il estimé. Toutefois, « nous ne sommes pas dans une ère endémique », a souligné le responsable onusien. « Endémique signifie (…) que l'on peut prévoir ce qui va se passer, ce virus a surpris plus d'une fois. Nous devons donc être très prudents », a insisté Hans Kluge.
Dans la région qui compte 53 pays, dont certains sont situés en Asie centrale, Omicron représentait au 18 janvier 15 % des nouveaux cas de Covid-19, soit plus de la moitié que la semaine précédente, selon les données de l'OMS.
Dans l'Union européenne et l'Espace économique européen (EEE), ce variant apparu fin novembre, plus contagieux que Delta, est désormais dominant d'après l'agence de santé européenne. Avec l'explosion des contaminations, il s'agit désormais de « minimiser les perturbations et de protéger les personnes vulnérables » et non plus de se focaliser seulement sur la diminution de la transmission.
Un sous-variant d’Omicron retarderait la sortie de crise
Toutefois, un sous-variant d’Omicron, qui s’appelle BA.2, pourrait changer la donne et repousser la sortie de crise.
Selon le directeur de l'Institut de santé globale de Genève, le professeur Antoine Flahault, le BA.2 pourrait bien rebattre les cartes de la sortie de crise sanitaire tant attendue par de nombreux Français.
Ce sous-variant d'Omicron intéresse les scientifiques en raison de sa propagation et alors que le pays s'attend à passer le pic de la cinquième vague épidémique d'un jour à l'autre. Un cap qui pourrait signifier l'allègement de certaines restrictions sanitaires. Mais, au micro de LCI, le directeur de l'Institut de santé globale de Genève, a appelé à rester prudent, car les données manquent encore…
Ce sous-variant d'Omicron est « déjà devenu majoritaire au Danemark, un pays qui séquence beaucoup les souches», explique le professeur. En France, le séquençage étant moins pratiqué, il est plus complexe de déterminer la proportion de BA.2 sur le territoire, mais les scientifiques devraient bientôt obtenir des réponses.
Antoine Flahault indique que le BA.2 « comporte 28 mutations de plus qu'Omicron » mais que, pour l'heure, c'est surtout la grande inconnue.
Pas une fausse alerte
Selon le scientifique, le sous-variant a été détecté en Israël, à Singapour, en Chine et même en Inde. « Nous ne connaissons ni son origine, ni sa virulence, ni sa capacité d'échappement à l'immunité, y compris celle conférée par Omicron. En revanche, il semble qu'il soit plus contagieux », a-t-il précisé auprès de LCI.
L'émergence de nouveaux variants du Covid-19 est attendue par la communauté scientifique, tout comme les fausses alertes de type Deltacron. L'épidémiologiste indique toutefois que BA.2 semble bien réel et que l'équation doit désormais se pencher sur sa dangerosité : « Il faudra rapidement savoir s'il échappe à l'immunité conférée par le vaccin et les infections antérieures et en connaître plus sur sa virulence. »
Il précise que, de son avis, il est « peu probable » que ce nouveau sous-variant entraîne des contaminations de personnes ayant tout juste été frappées par le Covid-19. Toutefois, sans réponses claires, la prévision quant à une nouvelle hausse des contaminations est « un exercice périlleux ».
« Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité », a-t-il estimé. Toutefois, « nous ne sommes pas dans une ère endémique », a souligné le responsable onusien. « Endémique signifie (…) que l'on peut prévoir ce qui va se passer, ce virus a surpris plus d'une fois. Nous devons donc être très prudents », a insisté Hans Kluge.
Dans la région qui compte 53 pays, dont certains sont situés en Asie centrale, Omicron représentait au 18 janvier 15 % des nouveaux cas de Covid-19, soit plus de la moitié que la semaine précédente, selon les données de l'OMS.
Dans l'Union européenne et l'Espace économique européen (EEE), ce variant apparu fin novembre, plus contagieux que Delta, est désormais dominant d'après l'agence de santé européenne. Avec l'explosion des contaminations, il s'agit désormais de « minimiser les perturbations et de protéger les personnes vulnérables » et non plus de se focaliser seulement sur la diminution de la transmission.
Un sous-variant d’Omicron retarderait la sortie de crise
Toutefois, un sous-variant d’Omicron, qui s’appelle BA.2, pourrait changer la donne et repousser la sortie de crise.
Selon le directeur de l'Institut de santé globale de Genève, le professeur Antoine Flahault, le BA.2 pourrait bien rebattre les cartes de la sortie de crise sanitaire tant attendue par de nombreux Français.
Ce sous-variant d'Omicron intéresse les scientifiques en raison de sa propagation et alors que le pays s'attend à passer le pic de la cinquième vague épidémique d'un jour à l'autre. Un cap qui pourrait signifier l'allègement de certaines restrictions sanitaires. Mais, au micro de LCI, le directeur de l'Institut de santé globale de Genève, a appelé à rester prudent, car les données manquent encore…
Ce sous-variant d'Omicron est « déjà devenu majoritaire au Danemark, un pays qui séquence beaucoup les souches», explique le professeur. En France, le séquençage étant moins pratiqué, il est plus complexe de déterminer la proportion de BA.2 sur le territoire, mais les scientifiques devraient bientôt obtenir des réponses.
Antoine Flahault indique que le BA.2 « comporte 28 mutations de plus qu'Omicron » mais que, pour l'heure, c'est surtout la grande inconnue.
Pas une fausse alerte
Selon le scientifique, le sous-variant a été détecté en Israël, à Singapour, en Chine et même en Inde. « Nous ne connaissons ni son origine, ni sa virulence, ni sa capacité d'échappement à l'immunité, y compris celle conférée par Omicron. En revanche, il semble qu'il soit plus contagieux », a-t-il précisé auprès de LCI.
L'émergence de nouveaux variants du Covid-19 est attendue par la communauté scientifique, tout comme les fausses alertes de type Deltacron. L'épidémiologiste indique toutefois que BA.2 semble bien réel et que l'équation doit désormais se pencher sur sa dangerosité : « Il faudra rapidement savoir s'il échappe à l'immunité conférée par le vaccin et les infections antérieures et en connaître plus sur sa virulence. »
Il précise que, de son avis, il est « peu probable » que ce nouveau sous-variant entraîne des contaminations de personnes ayant tout juste été frappées par le Covid-19. Toutefois, sans réponses claires, la prévision quant à une nouvelle hausse des contaminations est « un exercice périlleux ».
Quand un mal cache un autre
Le Covid pourrait faire naître une vague de hikikomori aux États-Unis. Le hikikomori est une maladie mentale chronique qui découle de la peur des autres, elle pousse les individus à rester chez eux et à croire fondamentalement qu'ils n'appartiennent pas à la société.
La psychiatre et professeure de psychiatrie à la Grossman School of Medicine de l'Université de New York, Carol W. Berman, sonne l'alarme à ce sujet. Dans les colonnes de Scientific American, elle évoque le cas d'une patiente atteinte d'un trouble bipolaire, autrefois dynamique et amoureuse des voyages.
Après des séances de rééducation physique pour une blessure à la colonne vertébrale, cette patiente s'est enfermée chez elle et a refusé le contact avec l'extérieur. Les médicaments pour stabiliser son humeur n'y ont rien fait et la médecin n'a diagnostiqué aucun trouble lié au retrait de la vie sociale comme la dépression, l'anxiété ou l'agoraphobie. C'est alors que Carol W. Berman s'est souvenue d'un article rédigé en 2010.
La psychiatre et professeure de psychiatrie à la Grossman School of Medicine de l'Université de New York, Carol W. Berman, sonne l'alarme à ce sujet. Dans les colonnes de Scientific American, elle évoque le cas d'une patiente atteinte d'un trouble bipolaire, autrefois dynamique et amoureuse des voyages.
Après des séances de rééducation physique pour une blessure à la colonne vertébrale, cette patiente s'est enfermée chez elle et a refusé le contact avec l'extérieur. Les médicaments pour stabiliser son humeur n'y ont rien fait et la médecin n'a diagnostiqué aucun trouble lié au retrait de la vie sociale comme la dépression, l'anxiété ou l'agoraphobie. C'est alors que Carol W. Berman s'est souvenue d'un article rédigé en 2010.