Au moment où le nouveau mutant se propage sans contrôle dans le monde, il apparaît moins dangereux qu'on ne le craignait initialement, laissant espérer que l'épidémie pourra être vaincue et qu'un retour à une vie normale est possible, l'Organisation mondiale de la santé en Europe a alerté qu'une forte augmentation des infections dues à l’Omicron augmenterait le risque d'une nouvelle mutation plus dangereuse.
Toutefois, une responsable de l’OMS, Catherine Smallwood, s'est montrée prudente et a déclaré à la presse française que la forte augmentation du nombre de blessés pourrait se retourner contre lui.
Selon elle, « Plus la propagation de l'omicron est importante, plus le taux d'infection et de reproduction est élevé, ce qui augmente les chances d'émergence d'un nouveau mutant. Actuellement, l'Omicron est un mutant mortel qui peut causer la mort… peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut savoir comment sera le nouveau mutant".
Au creux des vagues
Les États-Unis qui font face à une cinquième vague alarmante du coronavirus, ont enregistré un nombre record mondial de plus d'un million de contaminations quotidiennes, selon les données de l'Université Johns Hopkins en date de lundi soir. Un nombre est à prendre avec précaution car le nombre de cas enregistrés lundi est généralement très élevé, surtout après un long week-end de fin d'année. Toutefois, il s’agit du double des cas enregistrés lundi dernier, après les trois jours de vacances de Noël.
L'Australie a également signalé un nombre record de près de 50.000 infections quotidiennes, provoquant une ruée vers le dépistage malgré son coût élevé.
De son côté, la France a enregistré un record de contaminations quotidiennes avec plus de 270.000 cas en 24 heures, selon les autorités sanitaires. Et le ministre de la Santé Olivier Veran a qualifié l'affaire, plus tôt mardi, devant les députés, de "vertige".
« En état de guerre »
De son côté, le Royaume-Uni a enregistré mardi plus de 200.000 blessés quotidiens. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré lors d'une conférence de presse que l'activation de cliniques d'urgence et l'invitation de volontaires médicaux soutenus par l'armée signifient que le National Health Service "se prépare à ce qui ressemble à un état de guerre", avant d’ajouter que "quiconque pense que notre guerre avec le Covid est terminée se trompe énormément. C'est un moment qui nécessite la plus grande prudence".
La vague actuelle de l'épidémie, qui a recommencé à frapper fort fin 2021 avec l'émergence d'"Omicron", provoque une augmentation des absences pour maladie. C'est un phénomène qui provoque des dysfonctionnements dans plusieurs secteurs, notamment celui de la santé.
Au moins six hôpitaux du Royaume-Uni ont signalé mardi un nombre critique de cas parmi leur personnel, ce qui signifie que la situation pourrait affecter les services de soins prioritaires qu'ils fournissent. La pénurie de personnel a également affecté la rentrée scolaire en Angleterre, le gouvernement renouvelant l'invitation aux enseignants retraités de venir combler le déficit.
Nouvelles restrictions
Face au raz de marée d'Omicron, les gouvernements ont imposé de nouvelles restrictions, notamment en encourageant le travail à distance tout en faisant pression sur les non vaccinés.
En France, le gouvernement veut délivrer un certificat de vaccination, mais l'opposition a retardé l'adoption de la loi à ce sujet, qui devrait être adoptée dans les prochains jours. Sans ce certificat, les non-vaccinés ne pourront pas participer à des activités récréatives ou accéder aux restaurants.
En Inde, la capitale New Delhi a imposé de nouvelles mesures de restrictions, notamment une quarantaine pendant les week-ends.
Les Philippines resserrent la vis et étendront les restrictions aux zones autour de la capitale, Manille, où vivent environ 25 millions de personnes. En vertu de ces mesures, ceux qui ne sont pas vaccinés devront rester confinés chez-eux et ne seront autorisés à sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou faire de l'exercice.
De son côté, la Chine a imposé une quarantaine à plus d'un million de personnes supplémentaires dans une ville centrale après avoir découvert trois infections asymptomatiques, un mois avant les JO d'hiver de Pékin.
Toutefois, une responsable de l’OMS, Catherine Smallwood, s'est montrée prudente et a déclaré à la presse française que la forte augmentation du nombre de blessés pourrait se retourner contre lui.
Selon elle, « Plus la propagation de l'omicron est importante, plus le taux d'infection et de reproduction est élevé, ce qui augmente les chances d'émergence d'un nouveau mutant. Actuellement, l'Omicron est un mutant mortel qui peut causer la mort… peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut savoir comment sera le nouveau mutant".
Au creux des vagues
Les États-Unis qui font face à une cinquième vague alarmante du coronavirus, ont enregistré un nombre record mondial de plus d'un million de contaminations quotidiennes, selon les données de l'Université Johns Hopkins en date de lundi soir. Un nombre est à prendre avec précaution car le nombre de cas enregistrés lundi est généralement très élevé, surtout après un long week-end de fin d'année. Toutefois, il s’agit du double des cas enregistrés lundi dernier, après les trois jours de vacances de Noël.
L'Australie a également signalé un nombre record de près de 50.000 infections quotidiennes, provoquant une ruée vers le dépistage malgré son coût élevé.
De son côté, la France a enregistré un record de contaminations quotidiennes avec plus de 270.000 cas en 24 heures, selon les autorités sanitaires. Et le ministre de la Santé Olivier Veran a qualifié l'affaire, plus tôt mardi, devant les députés, de "vertige".
« En état de guerre »
De son côté, le Royaume-Uni a enregistré mardi plus de 200.000 blessés quotidiens. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré lors d'une conférence de presse que l'activation de cliniques d'urgence et l'invitation de volontaires médicaux soutenus par l'armée signifient que le National Health Service "se prépare à ce qui ressemble à un état de guerre", avant d’ajouter que "quiconque pense que notre guerre avec le Covid est terminée se trompe énormément. C'est un moment qui nécessite la plus grande prudence".
La vague actuelle de l'épidémie, qui a recommencé à frapper fort fin 2021 avec l'émergence d'"Omicron", provoque une augmentation des absences pour maladie. C'est un phénomène qui provoque des dysfonctionnements dans plusieurs secteurs, notamment celui de la santé.
Au moins six hôpitaux du Royaume-Uni ont signalé mardi un nombre critique de cas parmi leur personnel, ce qui signifie que la situation pourrait affecter les services de soins prioritaires qu'ils fournissent. La pénurie de personnel a également affecté la rentrée scolaire en Angleterre, le gouvernement renouvelant l'invitation aux enseignants retraités de venir combler le déficit.
Nouvelles restrictions
Face au raz de marée d'Omicron, les gouvernements ont imposé de nouvelles restrictions, notamment en encourageant le travail à distance tout en faisant pression sur les non vaccinés.
En France, le gouvernement veut délivrer un certificat de vaccination, mais l'opposition a retardé l'adoption de la loi à ce sujet, qui devrait être adoptée dans les prochains jours. Sans ce certificat, les non-vaccinés ne pourront pas participer à des activités récréatives ou accéder aux restaurants.
En Inde, la capitale New Delhi a imposé de nouvelles mesures de restrictions, notamment une quarantaine pendant les week-ends.
Les Philippines resserrent la vis et étendront les restrictions aux zones autour de la capitale, Manille, où vivent environ 25 millions de personnes. En vertu de ces mesures, ceux qui ne sont pas vaccinés devront rester confinés chez-eux et ne seront autorisés à sortir que pour acheter des produits de première nécessité ou faire de l'exercice.
De son côté, la Chine a imposé une quarantaine à plus d'un million de personnes supplémentaires dans une ville centrale après avoir découvert trois infections asymptomatiques, un mois avant les JO d'hiver de Pékin.
Le carnaval de Rio annulé en 2022 pour cause du Covid
Les traditionnels défilés dans la rue n’auront pas lieu pour la deuxième année consécutive, dans un contexte de flambée épidémique liée au variant Omicron.
Mardi 4 janvier, les autorités de Rio de Janeiro ont décidé de suspendre les traditionnels défilés de rue massifs du prochain carnaval. En cause : la progression du variant Omicron liée aux fêtes de fin d’année. « Le carnaval de rue tel qu’il s’est déroulé jusqu’en 2020 n’aura pas lieu en 2022 », a annoncé le maire de Rio, Eduardo Paes, dans une émission en direct sur les réseaux sociaux, avançant les difficultés à contrôler ces festivités dans une période d’infections croissantes au Covid-19.
L’édile de la Ville merveilleuse brésilienne a fait cette annonce après une réunion avec les représentants des groupes musicaux de quartier (les blocos) qui animent habituellement ce carnaval populaire. Le défilé des écoles de samba dans le sambodrome est pour l’instant maintenu, pour fin février.
Mardi 4 janvier, les autorités de Rio de Janeiro ont décidé de suspendre les traditionnels défilés de rue massifs du prochain carnaval. En cause : la progression du variant Omicron liée aux fêtes de fin d’année. « Le carnaval de rue tel qu’il s’est déroulé jusqu’en 2020 n’aura pas lieu en 2022 », a annoncé le maire de Rio, Eduardo Paes, dans une émission en direct sur les réseaux sociaux, avançant les difficultés à contrôler ces festivités dans une période d’infections croissantes au Covid-19.
L’édile de la Ville merveilleuse brésilienne a fait cette annonce après une réunion avec les représentants des groupes musicaux de quartier (les blocos) qui animent habituellement ce carnaval populaire. Le défilé des écoles de samba dans le sambodrome est pour l’instant maintenu, pour fin février.