Un premier cas de variant Omicron a été confirmé chez un homme résidant en Ile-de-France, dépisté à son retour d'un voyage au Nigeria, a annoncé ce jeudi l'Agence régionale de santé (ARS). Sa femme, qui l'accompagnait dans ce voyage, a été testée positive au Covid-19 et un séquençage est en cours pour vérifier s'il s'agit également du variant Omicron, a précisé l'ARS. L'entourage a été testé et placé à l'isolement.
Il s'agit du premier cas confirmé sur en France métropolitaine. Mercredi Gabriel Attal a mentionné "13 cas suspects du variant Omicron" sur le territoire.
De l’autre côté de l’Atlantique, les autorités américaines ont constaté l’arrivée aux États-Unis du dernier variant en date du Covid-19.
Le variant Omicron a donc été identifié mercredi 1er décembre pour la première fois aux États-Unis, chez un habitant de San Francisco. La nouvelle n’a visiblement pas surpris les autorités locales. “Nous savions que ce n’était qu’une question de temps”, a affirmé la maire, London Breed, dans un communiqué. “C’est une raison de s’inquiéter. Ce n’est pas une raison de paniquer”, a nuancé le docteur Grant Colfax, directeur des services sanitaires de la ville.
“Nous sommes préparés à cela. Nous n’en sommes pas à la case départ avec cette maladie”, a-t-il rassuré lors d’une conférence de presse. San Francisco impose le port du masque dans la plupart des espaces publics en intérieur ainsi qu’une preuve de vaccination pour entrer dans les restaurants et les bars.
Le San Francisco Chronicle précise que la personne concernée a reçu ses deux doses du vaccin Moderna, mais pas la troisième. Elle a atterri à l’aéroport de la ville le 22 novembre en provenance d’Afrique du Sud. Des symptômes sont apparus trois jours plus tard. La personne a alors décidé de se faire tester. Le résultat positif est tombé lundi.
« Le nouveau variant ne nécessite ni confinement ni nouvelles restrictions »
“Compte tenu de ses voyages précédents, un échantillon a été envoyé immédiatement pour un séquençage à l’université de Californie à San Francisco”, indique le quotidien. La présence du variant a été confirmée mercredi matin.
Le patient se sent bien désormais. “Cette personne a fait ce que nous espérons que feront d’autres personnes. Elle s’est fait tester quand elle a ressenti les symptômes”, a salué le docteur Anthony Fauci, cité par Politico. Selon le site, un nombre indéterminé d’autres cas potentiels sont suivis par les autorités sanitaires du pays, où le variant Delta reste prédominant.
“Il n’y a pas de signes d’une propagation dans la région de la baie et la Californie ne s’attend pas à ce que le nouveau variant nécessite un confinement ou de nouvelles restrictions”, note le Los Angeles Times. Toutefois, poursuit le journal, l’arrivée du variant a lieu “à un moment délicat”.
Beaucoup de questions et pas assez de réponses
“Beaucoup de questions sur Omicron restent sans réponse”, signale le Washington Post. Les vaccins actuels sont-ils efficaces, par exemple ? Politico suggère en tout cas que les personnes qui émettent des critiques à l’égard de Joe Biden, comme le gouverneur de Floride, Ron De Santis, s’attendent à ce que la Maison-Blanche impose une troisième dose du vaccin pour faire face aux variants connus et à ceux à venir. “Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question à cet instant”, a répondu le docteur Fauci, interrogé sur ce sujet.
Parmi les mesures adoptées, l’interdiction depuis lundi d’entrer aux États-Unis pour les ressortissants de huit pays d’Afrique. Cette stratégie “ne va probablement pas faire grand-chose pour stopper Omicron”, observe Vox. Le site remarque que le variant a été détecté dans le pays moins de trois jours après le début de l’interdiction. “Un rappel de la difficulté à empêcher que les nouveaux variants traversent les frontières”, souligne Vox.
Il s'agit du premier cas confirmé sur en France métropolitaine. Mercredi Gabriel Attal a mentionné "13 cas suspects du variant Omicron" sur le territoire.
De l’autre côté de l’Atlantique, les autorités américaines ont constaté l’arrivée aux États-Unis du dernier variant en date du Covid-19.
Le variant Omicron a donc été identifié mercredi 1er décembre pour la première fois aux États-Unis, chez un habitant de San Francisco. La nouvelle n’a visiblement pas surpris les autorités locales. “Nous savions que ce n’était qu’une question de temps”, a affirmé la maire, London Breed, dans un communiqué. “C’est une raison de s’inquiéter. Ce n’est pas une raison de paniquer”, a nuancé le docteur Grant Colfax, directeur des services sanitaires de la ville.
“Nous sommes préparés à cela. Nous n’en sommes pas à la case départ avec cette maladie”, a-t-il rassuré lors d’une conférence de presse. San Francisco impose le port du masque dans la plupart des espaces publics en intérieur ainsi qu’une preuve de vaccination pour entrer dans les restaurants et les bars.
Le San Francisco Chronicle précise que la personne concernée a reçu ses deux doses du vaccin Moderna, mais pas la troisième. Elle a atterri à l’aéroport de la ville le 22 novembre en provenance d’Afrique du Sud. Des symptômes sont apparus trois jours plus tard. La personne a alors décidé de se faire tester. Le résultat positif est tombé lundi.
« Le nouveau variant ne nécessite ni confinement ni nouvelles restrictions »
“Compte tenu de ses voyages précédents, un échantillon a été envoyé immédiatement pour un séquençage à l’université de Californie à San Francisco”, indique le quotidien. La présence du variant a été confirmée mercredi matin.
Le patient se sent bien désormais. “Cette personne a fait ce que nous espérons que feront d’autres personnes. Elle s’est fait tester quand elle a ressenti les symptômes”, a salué le docteur Anthony Fauci, cité par Politico. Selon le site, un nombre indéterminé d’autres cas potentiels sont suivis par les autorités sanitaires du pays, où le variant Delta reste prédominant.
“Il n’y a pas de signes d’une propagation dans la région de la baie et la Californie ne s’attend pas à ce que le nouveau variant nécessite un confinement ou de nouvelles restrictions”, note le Los Angeles Times. Toutefois, poursuit le journal, l’arrivée du variant a lieu “à un moment délicat”.
Beaucoup de questions et pas assez de réponses
“Beaucoup de questions sur Omicron restent sans réponse”, signale le Washington Post. Les vaccins actuels sont-ils efficaces, par exemple ? Politico suggère en tout cas que les personnes qui émettent des critiques à l’égard de Joe Biden, comme le gouverneur de Floride, Ron De Santis, s’attendent à ce que la Maison-Blanche impose une troisième dose du vaccin pour faire face aux variants connus et à ceux à venir. “Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question à cet instant”, a répondu le docteur Fauci, interrogé sur ce sujet.
Parmi les mesures adoptées, l’interdiction depuis lundi d’entrer aux États-Unis pour les ressortissants de huit pays d’Afrique. Cette stratégie “ne va probablement pas faire grand-chose pour stopper Omicron”, observe Vox. Le site remarque que le variant a été détecté dans le pays moins de trois jours après le début de l’interdiction. “Un rappel de la difficulté à empêcher que les nouveaux variants traversent les frontières”, souligne Vox.
Wall Street en baisse
Attendu ou pas, Wall Street n’a pas réagi favorablement à l’apparition du nouveau variant. Le Dow Jones a perdu plus de 400 points mercredi. “L’émergence du variant Omicron accroît encore l’incertitude sur les marchés financiers, alors que les investisseurs essaient déjà de déterminer l’impact de l’inflation croissante”, analyse le Wall Street Journal.
La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, rappelée au variant Omicron par le premier cas déclaré aux États-Unis, tout en continuant de digérer le regain de fermeté de la Banque centrale américaine (Fed).
Après avoir ouvert en hausse, le marché s'est essoufflé en cours de séance, notamment après l'annonce, par les autorités, d'un premier cas de variant Omicron identifié aux États-Unis, en Californie précisément.
"Le scénario est connu", a réagi Edward Moya, analyste d'Oanda, dans une note, "Wall Street restera orientée par les nouvelles sur le coronavirus jusqu'à ce qu'on sache à quoi s'en tenir sur cette vague."
De la même façon, Tom Cahill, de Ventura Wealth Management, s'attend à ce que le marché demeure instable et volatil durant les deux semaines à venir, avant que de premières données fiables soient publiées.
Cette échéance devrait correspondre peu ou prou à la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), les 14 et 15 décembre, qui doit donner aussi davantage de visibilité aux investisseurs.
Le durcissement soudain du discours du président de la Fed, Jerome Powell, mardi, a aussi continué à peser sur les indices mercredi, selon Tom Cahill.