Les hypothèses arrêtées pour l’élaboration du budget de l'Etat pour 2021 se basent sur une croissance fixée à 5,4%, un prix du gaz butane à 350 dollars la tonne et une campagne céréalière moyenne de 70 millions de quintaux, précise ladite circulaire. Et de noter que l'élaboration du projet de Loi de Finances 2021 intervient dans un contexte national et international exceptionnel marqué par la propagation du coronavirus et ses graves répercussions sanitaires, économiques et sociales dans le monde entier.
Ainsi le première des priorités est d’activer le plan de relance économique, pour permettre aux secteurs productifs, notamment ceux touchés de plein fouet par la crise, de se redresser et d'accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenus, tout en prenant les mesures de précaution nécessaires en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.
La généralisation de la protection sociale vient le deuxième point central de ce PLF 2021, avec l’objectif de le finaliser au cours des cinq prochaines années. Dans ce sillage, l’Exécutif promet un lancement rapide de ce chantier (2021-2023: Généralisation de l'AMO; 2023-2025: généralisation de la retraite et de l'indemnité pour perte d'emploi au profit de la population active).
S’agissant du dernier point, la circulaire insiste sur la nécessité de lancer en urgence, une réforme en profondeur du secteur public, et le traitement des déséquilibres structurels des EEP, afin de parvenir au plus haut degré d’intégration dans leurs tâches et d’accroître leur efficacité économique et sociale.
Une conjoncture qui prête au pessimisme
Il sied de noter que la relance risque d’être un grand défi pour le Maroc, surtout que l'économie mondiale devrait enregistrer une contraction plus sévère que celle de 2008, notamment chez les principaux pays partenaires du pays dans l’Union européenne. Le chômage a atteint des niveaux record et le commerce mondial a fortement reculé.
Les équilibres macroéconomiques seraient aussi impactés notamment avec l’aggravation des déficits budgétaires et du compte courant de la balance des paiements. Le déficit courant se creusera de 3,9 points pour atteindre 8% au lieu de 4,1% l’année précédente. Pour 2020, le déficit budgétaire atteindra 7,5% du PIB, ainsi l’endettement public atteindra 75,5%, contre 65% en 2019.
Dans cette conjoncture défavorable, Saad Dine El Othman a exhorté les départements ministériels à rationaliser au maximum leurs dépenses de fonctionnement, notamment en réduisant les dépenses relatives aux communications et à l'organisation évènements, ainsi que celles liées à l'acquisition et à la location de voitures, des équipements, des matériaux et fournitures…et la liste n’est pas exhaustive. En outre, les ministères devront lister leurs propositions à la direction du budget relevant du ministère de l'Économie, des finances et de la Réforme de l'administration avant le 31 août 2020.
Ainsi le première des priorités est d’activer le plan de relance économique, pour permettre aux secteurs productifs, notamment ceux touchés de plein fouet par la crise, de se redresser et d'accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenus, tout en prenant les mesures de précaution nécessaires en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique.
La généralisation de la protection sociale vient le deuxième point central de ce PLF 2021, avec l’objectif de le finaliser au cours des cinq prochaines années. Dans ce sillage, l’Exécutif promet un lancement rapide de ce chantier (2021-2023: Généralisation de l'AMO; 2023-2025: généralisation de la retraite et de l'indemnité pour perte d'emploi au profit de la population active).
S’agissant du dernier point, la circulaire insiste sur la nécessité de lancer en urgence, une réforme en profondeur du secteur public, et le traitement des déséquilibres structurels des EEP, afin de parvenir au plus haut degré d’intégration dans leurs tâches et d’accroître leur efficacité économique et sociale.
Une conjoncture qui prête au pessimisme
Il sied de noter que la relance risque d’être un grand défi pour le Maroc, surtout que l'économie mondiale devrait enregistrer une contraction plus sévère que celle de 2008, notamment chez les principaux pays partenaires du pays dans l’Union européenne. Le chômage a atteint des niveaux record et le commerce mondial a fortement reculé.
Les équilibres macroéconomiques seraient aussi impactés notamment avec l’aggravation des déficits budgétaires et du compte courant de la balance des paiements. Le déficit courant se creusera de 3,9 points pour atteindre 8% au lieu de 4,1% l’année précédente. Pour 2020, le déficit budgétaire atteindra 7,5% du PIB, ainsi l’endettement public atteindra 75,5%, contre 65% en 2019.
Dans cette conjoncture défavorable, Saad Dine El Othman a exhorté les départements ministériels à rationaliser au maximum leurs dépenses de fonctionnement, notamment en réduisant les dépenses relatives aux communications et à l'organisation évènements, ainsi que celles liées à l'acquisition et à la location de voitures, des équipements, des matériaux et fournitures…et la liste n’est pas exhaustive. En outre, les ministères devront lister leurs propositions à la direction du budget relevant du ministère de l'Économie, des finances et de la Réforme de l'administration avant le 31 août 2020.