Dans un appel d’offres publié sur son site internet, l’Autorité foncière israélienne a invité les entrepreneurs à déposer leur candidature pour la construction de 1.257 unités de logement à Givat Hamatos, un quartier de la ville sainte qui héberge déjà de nombreuses colonies de peuplement.
La date-limite de candidature est le 18 janvier 2021, a indiqué l’Autorité foncière israélienne. Ces colonies seront situées en Cisjordanie et à Al Qods, sur des terres occupées par Israël en 1967.
Les nouvelles constructions risquent de déclencher la colère des Palestiniens. Givat Hamatos se situe en effet dans certaines des dernières terres qui relient les zones palestiniennes de Cisjordanie à celles d’Al Qods, où les Palestiniens espèrent établir la capitale de leur futur.
La majeure partie de la communauté internationale considère ce genre de colonies de peuplement comme une violation du droit international et un obstacle à la paix. Une vingtaine de diplomates européens ont visité lundi un quartier de colonisation de Jérusalem-Est où Israël envisage de construire des logements, appelant les autorités à revenir sur ce projet.
«Nous sommes ici pour montrer notre désaccord», a lancé Sven Kühn Von Burgsdorff, représentant de l’Union européenne (UE) à Jérusalem, lors de la visite du quartier de Givat Hamatos.
L’autorité foncière israélienne a lancé des appels d’offres pour la construction de plus de 1.200 unités, pour la plupart résidentielles, dans cette zone, a affirmé dimanche l’organisation israélienne anticolonisation Ir Amim.
Plus de 600.000 Israéliens vivent dans des colonies, jugées illégales par le droit international, en Cisjordanie et à Al Qods. Trois millions de Palestiniens habitent dans ces territoires occupés par Israël depuis 1967.
Couper Al Qods en deux
En février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé le feu vert à la construction de 3.000 logements dans ce secteur d’Al Qods, secteur palestinien de la ville, occupé et annexé par Israël, mais dont l’annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Si des logements y sont construits, cela coupera Al Qods de Bethléem, «rendant difficile l’accès des habitants d’Al Qods à la Cisjordanie», a noté Sven Kühn Von Burgsdorff, dont le visage était barré d’un masque sanitaire bleu portant l’emblème de l’UE. «Cela nuira aussi à la continuité d’un futur Etat palestinien tel qu’envisagé par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU internationalement acceptées», a ajouté le diplomate allemand, appelant «les autorités israéliennes à revenir sur leur décision». Dans un communiqué, l’émissaire de l’ONU pour le Moyen-Orient Nickolay Mladenov s’est dit lundi «très préoccupé», appelant lui aussi les autorités israéliennes à revoir leur projet.
La colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens a connu un vif essor ces dernières années sous l’impulsion du Premier ministre Netanyahu et depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
La date-limite de candidature est le 18 janvier 2021, a indiqué l’Autorité foncière israélienne. Ces colonies seront situées en Cisjordanie et à Al Qods, sur des terres occupées par Israël en 1967.
Les nouvelles constructions risquent de déclencher la colère des Palestiniens. Givat Hamatos se situe en effet dans certaines des dernières terres qui relient les zones palestiniennes de Cisjordanie à celles d’Al Qods, où les Palestiniens espèrent établir la capitale de leur futur.
La majeure partie de la communauté internationale considère ce genre de colonies de peuplement comme une violation du droit international et un obstacle à la paix. Une vingtaine de diplomates européens ont visité lundi un quartier de colonisation de Jérusalem-Est où Israël envisage de construire des logements, appelant les autorités à revenir sur ce projet.
«Nous sommes ici pour montrer notre désaccord», a lancé Sven Kühn Von Burgsdorff, représentant de l’Union européenne (UE) à Jérusalem, lors de la visite du quartier de Givat Hamatos.
L’autorité foncière israélienne a lancé des appels d’offres pour la construction de plus de 1.200 unités, pour la plupart résidentielles, dans cette zone, a affirmé dimanche l’organisation israélienne anticolonisation Ir Amim.
Plus de 600.000 Israéliens vivent dans des colonies, jugées illégales par le droit international, en Cisjordanie et à Al Qods. Trois millions de Palestiniens habitent dans ces territoires occupés par Israël depuis 1967.
Couper Al Qods en deux
En février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé le feu vert à la construction de 3.000 logements dans ce secteur d’Al Qods, secteur palestinien de la ville, occupé et annexé par Israël, mais dont l’annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Si des logements y sont construits, cela coupera Al Qods de Bethléem, «rendant difficile l’accès des habitants d’Al Qods à la Cisjordanie», a noté Sven Kühn Von Burgsdorff, dont le visage était barré d’un masque sanitaire bleu portant l’emblème de l’UE. «Cela nuira aussi à la continuité d’un futur Etat palestinien tel qu’envisagé par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU internationalement acceptées», a ajouté le diplomate allemand, appelant «les autorités israéliennes à revenir sur leur décision». Dans un communiqué, l’émissaire de l’ONU pour le Moyen-Orient Nickolay Mladenov s’est dit lundi «très préoccupé», appelant lui aussi les autorités israéliennes à revoir leur projet.
La colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens a connu un vif essor ces dernières années sous l’impulsion du Premier ministre Netanyahu et depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.