La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a annoncé que le prisonnier Khalil Awawda a suspendu sa grève de la faim ouverte après avoir arraché un accord écrit pour sa libération le 2 octobre prochain.
Dans un communiqué, la commission a déclaré que Awawda a mené une bataille épique de 172 jours de grève de la faim, pour laquelle il a sacrifié sa chair et risqué sa vie.
Selon l’accord, Awawda restera à l'hôpital "Asaf Harofeh" jusqu'à ce qu'il se rétablisse complètement. Son état nécessite des soins et une longue période de récupération.
Les factions palestiniennes de la bande de Gaza ont salué la détermination du prisonnier Khalil Awawda à arracher sa libération en observant avec succès une grève de la faim de près de six mois, refusant sa détention administrative sans inculpation.
Awawda a conclu un accord avec l'administration pénitentiaire d'occupation israélienne pour le libérer le 2 octobre en échange de la suspension de sa grève de la faim, selon les institutions palestiniennes concernées par les questions des détenus palestiniens.
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, estime que ce succès s'ajoute au bilan des réalisations des prisonniers dans leurs batailles en cours contre le geôlier sioniste".
Une confirmation de la détermination des détenus palestiniens
Qassem a ajouté, dans un communiqué, que cela confirme la "force de la volonté", et que "la brutalité et l'arrogance du geôlier sioniste échoue à chaque fois à briser la volonté des prisonniers" palestiniens.
Le Front populaire de libération de la Palestine a confirmé, dans un communiqué, que "la volonté du prisonnier Awawda confirme que le mouvement captif est incassable, et que le Palestinien défend sa liberté et résiste avec sa volonté jusqu'à ce que ses droits soient pris en considération".
Il a appelé à "soutenir les prisonniers dans leur combat, par une grève de la faim de 1000 prisonniers, dans le cadre d'un programme d'escalade visant à contrecarrer les agissements de l'autorité pénitentiaire israélienne".
De son côté, le "Comité des prisonniers" des Forces nationales et islamiques, a félicité Awawda d'avoir suspendu sa grève, appelant les Palestiniens à "s’allier avec les détenus et à participer au soutien du programme de lutte du mouvement captif".
Originaire de la ville d'Ithna, dans le gouvernorat d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, Awawda est détenu depuis décembre dernier en vertu d'un ordre de détention administrative de six mois.
La détention administrative est une décision d'emprisonner par ordre militaire israélien, alléguant l'existence d'un « dossier secret » pour le détenu, sans dépôt d'acte d'accusation, et elle s'étend sur six mois et peut être prolongée plusieurs fois.
Négociations pour suspendre la grève de 1000 prisonniers
Le 7 août dernier, le nom d'Awawda a été mentionné dans un accord de cessez-le-feu qui a mis fin à trois jours d'agression israélienne sur la bande de Gaza.
Par ailleurs, et sur le même dossier des détenus, un responsable palestinien a confirmé à "Arabi 21", jeudi, que des négociations se poursuivaient entre les prisonniers et les autorités d'occupation israéliennes pour l’obtention de leurs revendications et pour que cessent les abus et harcèlement à l'intérieur des prisons israéliennes.
Les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes poursuivent leur combat humanitaire contre les procédures des autorités pénitentiaires israéliennes qui les privent de leurs droits les plus élémentaires.
Le chef du Club des prisonniers palestiniens, Qaddoura Fares, a confirmé que « les négociations se poursuivent entre les prisonniers et les autorités d'occupation, au moment où les prisonniers ont décidé de commencer leur grève ce soir au lieu de le matin, au cas où l'occupation ne répondrait pas à leurs revendications.
Il a ajouté qu’« en cas d'accord, il n'y aura pas de grève ouverte de la faim, à laquelle participeraient un millier de prisonniers ».
Fares a prévenu qu'« en cas d'absence d'accord, la grève de la faim ouverte des prisonniers commencera ce soir (ndlr : jeudi) », expliquant que la revendication principale des prisonniers est « d'arrêter les mesures répressives destinées des autorités d'occupation à l'intérieur des prisons ».
Dans un communiqué, la commission a déclaré que Awawda a mené une bataille épique de 172 jours de grève de la faim, pour laquelle il a sacrifié sa chair et risqué sa vie.
Selon l’accord, Awawda restera à l'hôpital "Asaf Harofeh" jusqu'à ce qu'il se rétablisse complètement. Son état nécessite des soins et une longue période de récupération.
Les factions palestiniennes de la bande de Gaza ont salué la détermination du prisonnier Khalil Awawda à arracher sa libération en observant avec succès une grève de la faim de près de six mois, refusant sa détention administrative sans inculpation.
Awawda a conclu un accord avec l'administration pénitentiaire d'occupation israélienne pour le libérer le 2 octobre en échange de la suspension de sa grève de la faim, selon les institutions palestiniennes concernées par les questions des détenus palestiniens.
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, estime que ce succès s'ajoute au bilan des réalisations des prisonniers dans leurs batailles en cours contre le geôlier sioniste".
Une confirmation de la détermination des détenus palestiniens
Qassem a ajouté, dans un communiqué, que cela confirme la "force de la volonté", et que "la brutalité et l'arrogance du geôlier sioniste échoue à chaque fois à briser la volonté des prisonniers" palestiniens.
Le Front populaire de libération de la Palestine a confirmé, dans un communiqué, que "la volonté du prisonnier Awawda confirme que le mouvement captif est incassable, et que le Palestinien défend sa liberté et résiste avec sa volonté jusqu'à ce que ses droits soient pris en considération".
Il a appelé à "soutenir les prisonniers dans leur combat, par une grève de la faim de 1000 prisonniers, dans le cadre d'un programme d'escalade visant à contrecarrer les agissements de l'autorité pénitentiaire israélienne".
De son côté, le "Comité des prisonniers" des Forces nationales et islamiques, a félicité Awawda d'avoir suspendu sa grève, appelant les Palestiniens à "s’allier avec les détenus et à participer au soutien du programme de lutte du mouvement captif".
Originaire de la ville d'Ithna, dans le gouvernorat d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, Awawda est détenu depuis décembre dernier en vertu d'un ordre de détention administrative de six mois.
La détention administrative est une décision d'emprisonner par ordre militaire israélien, alléguant l'existence d'un « dossier secret » pour le détenu, sans dépôt d'acte d'accusation, et elle s'étend sur six mois et peut être prolongée plusieurs fois.
Négociations pour suspendre la grève de 1000 prisonniers
Le 7 août dernier, le nom d'Awawda a été mentionné dans un accord de cessez-le-feu qui a mis fin à trois jours d'agression israélienne sur la bande de Gaza.
Par ailleurs, et sur le même dossier des détenus, un responsable palestinien a confirmé à "Arabi 21", jeudi, que des négociations se poursuivaient entre les prisonniers et les autorités d'occupation israéliennes pour l’obtention de leurs revendications et pour que cessent les abus et harcèlement à l'intérieur des prisons israéliennes.
Les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes poursuivent leur combat humanitaire contre les procédures des autorités pénitentiaires israéliennes qui les privent de leurs droits les plus élémentaires.
Le chef du Club des prisonniers palestiniens, Qaddoura Fares, a confirmé que « les négociations se poursuivent entre les prisonniers et les autorités d'occupation, au moment où les prisonniers ont décidé de commencer leur grève ce soir au lieu de le matin, au cas où l'occupation ne répondrait pas à leurs revendications.
Il a ajouté qu’« en cas d'accord, il n'y aura pas de grève ouverte de la faim, à laquelle participeraient un millier de prisonniers ».
Fares a prévenu qu'« en cas d'absence d'accord, la grève de la faim ouverte des prisonniers commencera ce soir (ndlr : jeudi) », expliquant que la revendication principale des prisonniers est « d'arrêter les mesures répressives destinées des autorités d'occupation à l'intérieur des prisons ».
Deux Palestiniens tués par l’armée israélienne
Deux Palestiniens ont été tués tôt ce jeudi dans des affrontements distincts avec les forces israéliennes en Cisjordanie, selon les médias israéliens.
Dans le camp de réfugiés de Balata à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, des affrontements armés ont éclaté après l'entrée des troupes israéliennes pour arrêter des personnes recherchées.
Un Palestinien, Samer Khaled du camp de réfugiés voisin d'Ein Beit al-Ma', a reçu une balle dans le cou et est décédé de ses blessures, ont rapporté les médias palestiniens.
Des informations indiquent qu'un deuxième Palestinien a été abattu par les forces israéliennes lors d'affrontements dans la ville d'al-Bireh près de Ramallah. Il a été identifié comme étant Yazan Afaneh, du camp de réfugiés voisin de Qalandiya, au nord d’Al Qods.
Selon des sources palestiniennes, les deux martyrs ont été éliminés par des forces spéciales israéliennes. Tel-Aviv n'a pas commenté ces faits.
Les tensions se sont récemment intensifiées en Cisjordanie dans le contexte de l'opération "Briser la vague", lancée par les forces israéliennes en raison de la recrudescence d'attaques terroristes au printemps qui ont fait 19 morts.
Trois Palestiniens impliqués dans des fusillades près d'une implantation de Cisjordanie, ainsi que six autres suspects ont été arrêtés mercredi lors de raids antiterroristes.