Les autorités israéliennes ont rejeté les demandes d’autorisations de voyage d’au moins 260 Palestiniens gazaouis de confession chrétienne, les privant de l’opportunité de retrouver leur famille pour célébrer Noël cette année.
Parmi la multitude de mesures restrictives imposées à Gaza, Israël restreint depuis longtemps la liberté de circulation des chrétiens lors des fêtes, les empêchant de retrouver leurs familles en Cisjordanie occupée ou à l’étranger.
Une source au sein de l’Autorité des affaires civiles palestiniennes, organisme responsable de la communication avec les Israéliens et de l’obtention des permis, rapporte avoir soumis les demandes de quelque 900 chrétiens, mais n’avoir obtenu l’approbation que de 650 demandes.
Les chrétiens palestiniens déplorent qu’Israël les prive des autorisations nécessaires pour prier à l’église de la Nativité à Bethléem.
Selon les dernières statistiques de l’église latine de Gaza, environ 1100 chrétiens vivent dans la bande de Gaza (contre 1300 en 2014) et sont pour la plupart de rite orthodoxe grec, bien que certains adhèrent à l’Église catholique latine.
Le droit de passer les fêtes en famille
En raison de la situation économique désespérée, de quinze années de siège et de plusieurs guerres israéliennes, le nombre de chrétiens à Gaza a diminué ces dernières années, certains déménageant en Cisjordanie ou émigrant à l’étranger.
Kamel Ayad, directeur des relations publiques de l’Église orthodoxe grecque de Gaza, explique que, chaque année, une liste de chrétiens souhaitant obtenir l’autorisation de se rendre dans la ville de Bethléem en Cisjordanie pour Noël est transmise aux autorités israéliennes.
Il précise qu’Israël n’a jamais accordé d’autorisation à tous les chrétiens souhaitant quitter Gaza. Dans la plupart des cas, poursuit-il, les autorisations sont délivrées de manière aléatoire. Par exemple, elles sont accordées à certains membres d’une famille et refusées aux autres. Dans certains cas, les autorisations sont accordées aux enfants mais pas à leurs parents, ou inversement.
« C’est notre droit en tant que chrétiens d’assister aux célébrations de Noël là où le Christ est né dans la ville de Bethléem, comme tous les autres chrétiens du monde qui eux peuvent s’y rendre », insiste Kamel Ayad auprès de Middle East Eye.
«Nous sommes navrés que tous les chrétiens n’obtiennent pas les autorisations nécessaires».
Début décembre, la municipalité de Bethléem a lancé les célébrations de Noël et l’illumination annuelle de l’arbre de Noël sur la place de la Mangeoire. Les chrétiens de Gaza illumineront l’arbre de la place du YMCA samedi.
Un chrétien de Gaza qui préfère rester anonyme confie que lorsqu’il a finalement obtenu sa première autorisation en six ans ce mois-ci, sa joie a été de courte durée car la demande de sa femme a été refusée.
Tous piégés à Gaza avec la même souffrance et douleur
« Je ne peux pas me rendre à Bethléem à Noël et laisser ma femme toute seule. Cette autorisation qui m’a été délivrée n’a aucune signification pour Noël. Nous avons le droit de célébrer cette fête ensemble en famille. C’est l’essence même de Noël », indique-t-il à MEE.
Israël restreint considérablement la circulation de tous les Palestiniens entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, ne laissant entrer que les cas relevant de l’humanitaire, quelques centaines de travailleurs et certains chrétiens qui veulent voyager à Bethléem et Ramallah pour Noël et Pâques.
« Israël pratique toutes formes de répression et d’abus envers les Palestiniens, indépendamment de leur religion ou de leur sexe », indique Hani Farah, secrétaire général du YMCA à Gaza.
« Tout comme les bombes et missiles israéliens ne font pas la différence entre un Palestinien et un autre, le blocus et ses mesures répressives ne font pas de différence entre musulmans et chrétiens ».
« Nous sommes tous piégés à Gaza et nous partageons la même douleur et la même souffrance ».
Farah estime qu’Israël « prive intentionnellement » les chrétiens de leur joie lors des fêtes vu que même lorsque des autorisations sont accordées, toute la famille n’est pas autorisée à passer les fêtes ensemble.
Parmi la multitude de mesures restrictives imposées à Gaza, Israël restreint depuis longtemps la liberté de circulation des chrétiens lors des fêtes, les empêchant de retrouver leurs familles en Cisjordanie occupée ou à l’étranger.
Une source au sein de l’Autorité des affaires civiles palestiniennes, organisme responsable de la communication avec les Israéliens et de l’obtention des permis, rapporte avoir soumis les demandes de quelque 900 chrétiens, mais n’avoir obtenu l’approbation que de 650 demandes.
Les chrétiens palestiniens déplorent qu’Israël les prive des autorisations nécessaires pour prier à l’église de la Nativité à Bethléem.
Selon les dernières statistiques de l’église latine de Gaza, environ 1100 chrétiens vivent dans la bande de Gaza (contre 1300 en 2014) et sont pour la plupart de rite orthodoxe grec, bien que certains adhèrent à l’Église catholique latine.
Le droit de passer les fêtes en famille
En raison de la situation économique désespérée, de quinze années de siège et de plusieurs guerres israéliennes, le nombre de chrétiens à Gaza a diminué ces dernières années, certains déménageant en Cisjordanie ou émigrant à l’étranger.
Kamel Ayad, directeur des relations publiques de l’Église orthodoxe grecque de Gaza, explique que, chaque année, une liste de chrétiens souhaitant obtenir l’autorisation de se rendre dans la ville de Bethléem en Cisjordanie pour Noël est transmise aux autorités israéliennes.
Il précise qu’Israël n’a jamais accordé d’autorisation à tous les chrétiens souhaitant quitter Gaza. Dans la plupart des cas, poursuit-il, les autorisations sont délivrées de manière aléatoire. Par exemple, elles sont accordées à certains membres d’une famille et refusées aux autres. Dans certains cas, les autorisations sont accordées aux enfants mais pas à leurs parents, ou inversement.
« C’est notre droit en tant que chrétiens d’assister aux célébrations de Noël là où le Christ est né dans la ville de Bethléem, comme tous les autres chrétiens du monde qui eux peuvent s’y rendre », insiste Kamel Ayad auprès de Middle East Eye.
«Nous sommes navrés que tous les chrétiens n’obtiennent pas les autorisations nécessaires».
Début décembre, la municipalité de Bethléem a lancé les célébrations de Noël et l’illumination annuelle de l’arbre de Noël sur la place de la Mangeoire. Les chrétiens de Gaza illumineront l’arbre de la place du YMCA samedi.
Un chrétien de Gaza qui préfère rester anonyme confie que lorsqu’il a finalement obtenu sa première autorisation en six ans ce mois-ci, sa joie a été de courte durée car la demande de sa femme a été refusée.
Tous piégés à Gaza avec la même souffrance et douleur
« Je ne peux pas me rendre à Bethléem à Noël et laisser ma femme toute seule. Cette autorisation qui m’a été délivrée n’a aucune signification pour Noël. Nous avons le droit de célébrer cette fête ensemble en famille. C’est l’essence même de Noël », indique-t-il à MEE.
Israël restreint considérablement la circulation de tous les Palestiniens entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, ne laissant entrer que les cas relevant de l’humanitaire, quelques centaines de travailleurs et certains chrétiens qui veulent voyager à Bethléem et Ramallah pour Noël et Pâques.
« Israël pratique toutes formes de répression et d’abus envers les Palestiniens, indépendamment de leur religion ou de leur sexe », indique Hani Farah, secrétaire général du YMCA à Gaza.
« Tout comme les bombes et missiles israéliens ne font pas la différence entre un Palestinien et un autre, le blocus et ses mesures répressives ne font pas de différence entre musulmans et chrétiens ».
« Nous sommes tous piégés à Gaza et nous partageons la même douleur et la même souffrance ».
Farah estime qu’Israël « prive intentionnellement » les chrétiens de leur joie lors des fêtes vu que même lorsque des autorisations sont accordées, toute la famille n’est pas autorisée à passer les fêtes ensemble.
Découverte de 63 tombes de l'époque romaine à Gaza
Le ministère des Antiquités travaille avec une équipe d'experts français pour en savoir plus sur le site.
Les autorités du Hamas à Gaza ont annoncé la découverte de plus de 60 tombes dans un ancien site funéraire datant de l'époque romaine. Des équipes de travail fouillent le site depuis qu'il a été découvert en janvier dernier, lors des préparatifs d'un projet immobilier financé par l'Égypte. La découverte a été faite par des ouvriers du bâtiment à Jabaliya, dans la partie nord de Gaza.
Hiyam al-Bitar, chercheuse au ministère des Antiquités et du Tourisme, dirigé par le Hamas, indique qu'au total 63 tombes ont été identifiées et qu'un ensemble d'ossements et d'objets provenant d'une tombe a été daté du IIe siècle. Elle a également indiqué que le ministère travaille avec une équipe d'experts français pour en savoir plus sur le site.
Bien que l'ancien cimetière soit désormais interdit au public, la construction du projet immobilier s'est poursuivie et le site est entouré d'immeubles d'habitation. Les médias locaux avaient signalé des pillages lors de la découverte du site.
Les autorités du Hamas à Gaza ont annoncé la découverte de plus de 60 tombes dans un ancien site funéraire datant de l'époque romaine. Des équipes de travail fouillent le site depuis qu'il a été découvert en janvier dernier, lors des préparatifs d'un projet immobilier financé par l'Égypte. La découverte a été faite par des ouvriers du bâtiment à Jabaliya, dans la partie nord de Gaza.
Hiyam al-Bitar, chercheuse au ministère des Antiquités et du Tourisme, dirigé par le Hamas, indique qu'au total 63 tombes ont été identifiées et qu'un ensemble d'ossements et d'objets provenant d'une tombe a été daté du IIe siècle. Elle a également indiqué que le ministère travaille avec une équipe d'experts français pour en savoir plus sur le site.
Bien que l'ancien cimetière soit désormais interdit au public, la construction du projet immobilier s'est poursuivie et le site est entouré d'immeubles d'habitation. Les médias locaux avaient signalé des pillages lors de la découverte du site.