Le centre-gauche au pouvoir depuis mai en Australie a changé de doctrine sur Jérusalem, rappelant son "engagement envers la solution à deux États".
Le gouvernement australien a annoncé mardi qu'il annulait la décision de l'administration précédente de reconnaître Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël. La ministre des Affaires étrangères Penny Wong a déclaré lors d'un point de presse qu'il s'agissait d'un problème qui devrait être résolu par des négociations entre Israël et les Palestiniens.
"L'Australie est attachée à une solution à deux États, dans laquelle Israël et un futur État palestinien existeront côte à côte dans la paix et la sécurité, avec des frontières reconnues par la communauté internationale. Nous ne soutiendrons pas une approche qui sape ce principe", a-t-elle dit.
Israël a fustigé mardi la décision australienne de ne plus reconnaître Jérusalem-Ouest comme sa capitale et convoqué d'urgence l'ambassadeur australien pour des explications.
Dans un communiqué, le Premier ministre Yaïr Lapid a qualifié la décision australienne de "réponse précipitée à une information de presse erronée", sans préciser à quelle information "erronée" il faisait référence.
"Nous ne pouvons que souhaiter au gouvernement australien qu'il gère ses autres dossiers de manière plus sérieuse et professionnelle. (...) Jérusalem est la capitale éternelle et unie d'Israël et rien ne pourra jamais changer cela", a-t-il ajouté, repris ici par sa porte-parole.
L'Autorité palestinienne se félicite
L'Autorité palestinienne s'est quant à elle félicitée de la décision de l'Australie et de son soutien à une résolution du conflit sur le statut de la Ville sainte.
"Nous saluons la décision de l'Australie concernant Jérusalem et son appel en faveur de la solution à deux États (...) et sa garantie selon laquelle la souveraineté future de Jérusalem dépend d'une solution permanente basée sur la légitimité internationale", a écrit sur Twitter le ministre palestinien des Affaires civiles, Hussein al-Cheikh.
La ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong a affirmé que la question du statut de Jérusalem devait être résolue dans le cadre de négociations de paix entre Israël et le peuple palestinien et non dans le cadre de décisions unilatérales.
Ce changement de doctrine fait suite à l'arrivée du parti travailliste de centre-gauche en mai en Australie. Le précédent gouvernement de Scott Morrison avait été l'objet de vives critiques quand, en 2018, il avait annoncé qu'il reconnaissait Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël. Il avait fait cette annonce dans la foulée d'une décision similaire du président américain Donald Trump.
L'Etat hébreu s'est emparé de la portion orientale de Jérusalem en 1967, l'a annexée (annexion jamais reconnue par la communauté internationale) et considère depuis cette date l'ensemble de la ville comme sa capitale "éternelle" et "indivisible", tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est (Al Qods) la capitale de leur future État auquel ils aspirent.
Le gouvernement australien a annoncé mardi qu'il annulait la décision de l'administration précédente de reconnaître Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël. La ministre des Affaires étrangères Penny Wong a déclaré lors d'un point de presse qu'il s'agissait d'un problème qui devrait être résolu par des négociations entre Israël et les Palestiniens.
"L'Australie est attachée à une solution à deux États, dans laquelle Israël et un futur État palestinien existeront côte à côte dans la paix et la sécurité, avec des frontières reconnues par la communauté internationale. Nous ne soutiendrons pas une approche qui sape ce principe", a-t-elle dit.
Israël a fustigé mardi la décision australienne de ne plus reconnaître Jérusalem-Ouest comme sa capitale et convoqué d'urgence l'ambassadeur australien pour des explications.
Dans un communiqué, le Premier ministre Yaïr Lapid a qualifié la décision australienne de "réponse précipitée à une information de presse erronée", sans préciser à quelle information "erronée" il faisait référence.
"Nous ne pouvons que souhaiter au gouvernement australien qu'il gère ses autres dossiers de manière plus sérieuse et professionnelle. (...) Jérusalem est la capitale éternelle et unie d'Israël et rien ne pourra jamais changer cela", a-t-il ajouté, repris ici par sa porte-parole.
L'Autorité palestinienne se félicite
L'Autorité palestinienne s'est quant à elle félicitée de la décision de l'Australie et de son soutien à une résolution du conflit sur le statut de la Ville sainte.
"Nous saluons la décision de l'Australie concernant Jérusalem et son appel en faveur de la solution à deux États (...) et sa garantie selon laquelle la souveraineté future de Jérusalem dépend d'une solution permanente basée sur la légitimité internationale", a écrit sur Twitter le ministre palestinien des Affaires civiles, Hussein al-Cheikh.
La ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong a affirmé que la question du statut de Jérusalem devait être résolue dans le cadre de négociations de paix entre Israël et le peuple palestinien et non dans le cadre de décisions unilatérales.
Ce changement de doctrine fait suite à l'arrivée du parti travailliste de centre-gauche en mai en Australie. Le précédent gouvernement de Scott Morrison avait été l'objet de vives critiques quand, en 2018, il avait annoncé qu'il reconnaissait Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël. Il avait fait cette annonce dans la foulée d'une décision similaire du président américain Donald Trump.
L'Etat hébreu s'est emparé de la portion orientale de Jérusalem en 1967, l'a annexée (annexion jamais reconnue par la communauté internationale) et considère depuis cette date l'ensemble de la ville comme sa capitale "éternelle" et "indivisible", tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est (Al Qods) la capitale de leur future État auquel ils aspirent.