Le journal français «Le Monde» a publié un reportage dans lequel il fait la lumière sur la question de l’expulsion forcée de près de 750 citoyens palestiniens depuis le début de l’année en raison de la démolition de leurs maisons par l’occupation israélienne en Cisjordanie et Al Qods occupées. Le journal révèle dans son reportage que le 21 du mois dernier, l’armée israélienne a pris d’assaut le village bédouin d’Ain Samiya, au nord-est de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie occupée, afin d’y démolir deux maisons.
En outre, une école à Ein Samiya, qui a été construite avec l’aide européenne et a ouvert ses portes aux étudiants en janvier de cette année, est menacée de démolition par une décision de justice israélienne rendue le 10 août, sous prétexte qu’elle a été construite sans permis. Des diplomates européens se sont déplacés sur les lieux pour protester contre la décision israélienne. «La poursuite des démolitions et des expulsions dans la zone C et à Al Qods (Jérusalem- Est) occupée constitue une violation du droit international humanitaire et doit cesser», a déclaré le représentant de l’Union européenne auprès des Palestiniens, Sven Kon von Burgsdorff, dans un communiqué, accompagné d’une photo du groupe des diplomates l’accompagnant.
Le journal relève qu’aucune sanction n’a jamais été imposée à l’occupation israélienne, malgré sa destruction continue d’équipements publics dont les travaux de construction ont été financés par l’argent des contribuables européens. Entre novembre 2020 et juillet 2021, le village bédouin Khirbet Humsa, situé dans le nord de la vallée du Jourdain, a été témoin de sept démolitions exécutées par l’armée israélienne d’occupation.
200 bâtiments démolis en huit mois
Citant Christopher Holt, directeur de l’Union pour la protection de la Cisjordanie, une coalition de cinq ONG internationales qui reçoit le soutien de l’Union européenne, le Monde affirme que «l’armée israélienne a détruit environ 200 bâtiments en huit mois». Holt enregistre qu’entre 2017 et 2021, il y avait une augmentation annuelle de la destruction de biens.
Depuis janvier, l’occupation a démoli plus de 650 bâtiments abritant environ 750 Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem, notant que plus de 13% des travaux de construction ont été financés par des donateurs, dont la plupart viennent de pays européens. Depuis 2000, l’Union européenne a fourni plus de 852 millions d’euros d’aide humanitaire aux Palestiniens, finançant en partie des besoins garantis par le droit international et auxquels Israël refuse de répondre.
Les pays européens ont promis en 2014, lors de la réunion du Conseil de l’Union européenne, de protester systématiquement contre tout cas de démolition et de confiscation affectant les projets financés par l’Union ou certains de ses membres, et de mener des négociations avec la partie israélienne et exiger qu’elle reconstruise ou verser une indemnité pour les biens détruits ou confisqués au cas où elle ne parviendrait pas à un règlement. Depuis lors, les pays européens réclament des compensations en vain.
En outre, une école à Ein Samiya, qui a été construite avec l’aide européenne et a ouvert ses portes aux étudiants en janvier de cette année, est menacée de démolition par une décision de justice israélienne rendue le 10 août, sous prétexte qu’elle a été construite sans permis. Des diplomates européens se sont déplacés sur les lieux pour protester contre la décision israélienne. «La poursuite des démolitions et des expulsions dans la zone C et à Al Qods (Jérusalem- Est) occupée constitue une violation du droit international humanitaire et doit cesser», a déclaré le représentant de l’Union européenne auprès des Palestiniens, Sven Kon von Burgsdorff, dans un communiqué, accompagné d’une photo du groupe des diplomates l’accompagnant.
Le journal relève qu’aucune sanction n’a jamais été imposée à l’occupation israélienne, malgré sa destruction continue d’équipements publics dont les travaux de construction ont été financés par l’argent des contribuables européens. Entre novembre 2020 et juillet 2021, le village bédouin Khirbet Humsa, situé dans le nord de la vallée du Jourdain, a été témoin de sept démolitions exécutées par l’armée israélienne d’occupation.
200 bâtiments démolis en huit mois
Citant Christopher Holt, directeur de l’Union pour la protection de la Cisjordanie, une coalition de cinq ONG internationales qui reçoit le soutien de l’Union européenne, le Monde affirme que «l’armée israélienne a détruit environ 200 bâtiments en huit mois». Holt enregistre qu’entre 2017 et 2021, il y avait une augmentation annuelle de la destruction de biens.
Depuis janvier, l’occupation a démoli plus de 650 bâtiments abritant environ 750 Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem, notant que plus de 13% des travaux de construction ont été financés par des donateurs, dont la plupart viennent de pays européens. Depuis 2000, l’Union européenne a fourni plus de 852 millions d’euros d’aide humanitaire aux Palestiniens, finançant en partie des besoins garantis par le droit international et auxquels Israël refuse de répondre.
Les pays européens ont promis en 2014, lors de la réunion du Conseil de l’Union européenne, de protester systématiquement contre tout cas de démolition et de confiscation affectant les projets financés par l’Union ou certains de ses membres, et de mener des négociations avec la partie israélienne et exiger qu’elle reconstruise ou verser une indemnité pour les biens détruits ou confisqués au cas où elle ne parviendrait pas à un règlement. Depuis lors, les pays européens réclament des compensations en vain.