La sous-secrétaire d'État américaine Victoria Nuland a évoqué la violence contre les Palestiniens, en particulier par les colons juifs illégaux en Cisjordanie occupée, lors de sa rencontre avec le ministre israélien de la Sécurité publique Omer Bar-Lev.
Bar-Lev, qui est responsable des forces de police en Israël, a partagé un message sur les réseaux sociaux concernant sa rencontre avec Nuland, indiquant que celle-ci s’est intéressée à la « la violence exercée par les colons, la réduction des tensions régionales et le renforcement de l'administration palestinienne ».
Si l'administration américaine s’abstient de commenter les actions des colons juifs illégaux, elle avait toutefois publié une déclaration en octobre dernier condamnant l'attaque contre les Palestiniens par des colons juifs illégaux dans la ville d'Al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée.
Lors de sa rencontre avec Nuland, Omer Bar-Lev a déclaré qu'Israël « prend la violence des colons au sérieux et travaille avec le ministère israélien de la Défense pour éliminer ce phénomène », mais Bennett a refusé de considérer les attaques des colons comme un phénomène et a déclaré qu'elles étaient "marginales et devaient être traitées par tous les moyens".
Quand un ministre israélien est accusé d’antisémitisme
Les déclarations de Bar-Lev sont venues en réponse à l'intérêt porté par la responsable américaine à l'escalade de la violence des colons contre les Palestiniens, notant que Washington surveille la violence des colons en Cisjordanie. Les politiciens israéliens ont fortement attaqué les déclarations de Bar-Lev, au point de l'accuser de "participation à une campagne fausse, méprisable et antisémite", selon Bezalel Smotrich, membre de la Knesset israélienne et chef du parti sionisme religieux. La ministre israélienne de l'Intérieur Ayelet Shaked a indiqué que les colons sont « le sel de la terre, les pionniers de la vallée et de la montagne ».
Pour sa part, le ministère palestinien des Affaires étrangères a considéré les déclarations de Bar-Lev comme « la première reconnaissance par un ministre israélien des crimes des colons, et c'est un premier pas dans la bonne direction, mais ce n'est pas suffisant ».
Le chef de la diplomatie palestinienne a appelé « les ministres des partis de centre et de gauche du gouvernement israélien à rompre leur silence pour déclarer clairement leur condamnation et leur opposition au terrorisme des colons et aux attaques contre les Palestiniens, d'une manière qui contribue véritablement au succès de mesures de confiance entre les parties palestinienne et israélienne ».
Pas d’impact sur le gouvernement Bennett
Pendant trois ans, la Fondation OCHA des Nations Unies a observé quelque 3000 attaques menées par des colons en Cisjordanie contre des Palestiniens, leurs biens et leurs récoltes. Plus de 720.000 colons vivent dans environ 150 colonies dispersées en Cisjordanie occupée, y compris Al Qods.
Plusieurs organisations de colons sont actives en Cisjordanie, telles que la « jeunesse des collines » et « le prix à payer », unies par la croyance absolue dans le contrôle absolu d'Israël sur la Cisjordanie occupée et appartenant au sionisme religieux. Ces personnes, dont le nombre se chiffre par centaines, croient que « la restauration du royaume de David » ne se fera pas sans renforcer leur présence sur la terre et imposer un fait accompli par la colonisation, la confiscation des terres et la violence.
La directrice du Centre palestinien d'études israéliennes, Hunaida Ghanem, a déclaré que plus de 78 membres de la Knesset de la droite israélienne considèrent les colons comme « l’avant-garde du projet sioniste », car ils « soutiennent fermement les pratiques des colons », excluant par la même occasion l'impact des déclarations de Bar-Lev sur la coalition gouvernementale israélienne dirigée par Bennet. Elle a expliqué que les organisations la « jeunesse des collines » et « le prix à payer », constituaient le noyau dur et la main frappante du projet de colonisation, car elles « fusionnent entre la religion juive et le nationalisme juif ».
Bar-Lev, qui est responsable des forces de police en Israël, a partagé un message sur les réseaux sociaux concernant sa rencontre avec Nuland, indiquant que celle-ci s’est intéressée à la « la violence exercée par les colons, la réduction des tensions régionales et le renforcement de l'administration palestinienne ».
Si l'administration américaine s’abstient de commenter les actions des colons juifs illégaux, elle avait toutefois publié une déclaration en octobre dernier condamnant l'attaque contre les Palestiniens par des colons juifs illégaux dans la ville d'Al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée.
Lors de sa rencontre avec Nuland, Omer Bar-Lev a déclaré qu'Israël « prend la violence des colons au sérieux et travaille avec le ministère israélien de la Défense pour éliminer ce phénomène », mais Bennett a refusé de considérer les attaques des colons comme un phénomène et a déclaré qu'elles étaient "marginales et devaient être traitées par tous les moyens".
Quand un ministre israélien est accusé d’antisémitisme
Les déclarations de Bar-Lev sont venues en réponse à l'intérêt porté par la responsable américaine à l'escalade de la violence des colons contre les Palestiniens, notant que Washington surveille la violence des colons en Cisjordanie. Les politiciens israéliens ont fortement attaqué les déclarations de Bar-Lev, au point de l'accuser de "participation à une campagne fausse, méprisable et antisémite", selon Bezalel Smotrich, membre de la Knesset israélienne et chef du parti sionisme religieux. La ministre israélienne de l'Intérieur Ayelet Shaked a indiqué que les colons sont « le sel de la terre, les pionniers de la vallée et de la montagne ».
Pour sa part, le ministère palestinien des Affaires étrangères a considéré les déclarations de Bar-Lev comme « la première reconnaissance par un ministre israélien des crimes des colons, et c'est un premier pas dans la bonne direction, mais ce n'est pas suffisant ».
Le chef de la diplomatie palestinienne a appelé « les ministres des partis de centre et de gauche du gouvernement israélien à rompre leur silence pour déclarer clairement leur condamnation et leur opposition au terrorisme des colons et aux attaques contre les Palestiniens, d'une manière qui contribue véritablement au succès de mesures de confiance entre les parties palestinienne et israélienne ».
Pas d’impact sur le gouvernement Bennett
Pendant trois ans, la Fondation OCHA des Nations Unies a observé quelque 3000 attaques menées par des colons en Cisjordanie contre des Palestiniens, leurs biens et leurs récoltes. Plus de 720.000 colons vivent dans environ 150 colonies dispersées en Cisjordanie occupée, y compris Al Qods.
Plusieurs organisations de colons sont actives en Cisjordanie, telles que la « jeunesse des collines » et « le prix à payer », unies par la croyance absolue dans le contrôle absolu d'Israël sur la Cisjordanie occupée et appartenant au sionisme religieux. Ces personnes, dont le nombre se chiffre par centaines, croient que « la restauration du royaume de David » ne se fera pas sans renforcer leur présence sur la terre et imposer un fait accompli par la colonisation, la confiscation des terres et la violence.
La directrice du Centre palestinien d'études israéliennes, Hunaida Ghanem, a déclaré que plus de 78 membres de la Knesset de la droite israélienne considèrent les colons comme « l’avant-garde du projet sioniste », car ils « soutiennent fermement les pratiques des colons », excluant par la même occasion l'impact des déclarations de Bar-Lev sur la coalition gouvernementale israélienne dirigée par Bennet. Elle a expliqué que les organisations la « jeunesse des collines » et « le prix à payer », constituaient le noyau dur et la main frappante du projet de colonisation, car elles « fusionnent entre la religion juive et le nationalisme juif ».
Haaretz : la violence des colons n'est pas un "phénomène marginal"
Un journal hébreu a confirmé qu'il y a une augmentation importante et variée des crimes de colons et des attaques contre les Palestiniens dans les territoires occupés. Le journal "Haaretz" a déclaré que les déclarations du ministre de la Sécurité intérieure de l'occupation, Omer Bar-Lev, dans lesquelles il condamnait la violence des colons contre les Palestiniens lors d'une conversation avec une personnalité de haut rang de l'administration américaine, a suscité des divergences internes à Israël, politiques et publiques, ce qui a poussé le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, à critiquer les déclarations de son ministre, affirmant que "c'est un phénomène marginal".
Le journal a souligné que « les données de l'appareil de sécurité montrent que la violence des colons en Cisjordanie s'est aggravée au cours de l'année écoulée », notant que les dimensions du « phénomène marginal » mentionné par Bennett « s'élargissent et continuent d'augmenter ».
Et d’expliquer dans un rapport préparé par Hajar Shezaf, que « 135 attaques à coups de pierres contre des Palestiniens ont été documentées en 2021 contre 90 en 2019, et 250 autres cas de violence contre 100 en 2019 ». Elle a averti que l'organisation "There is Judgment", qui documente les cas de violence en Cisjordanie occupée, a documenté au cours des 3 dernières années 540 cas de violence des colons contre les Palestiniens, dont seulement 238 cas dans lesquels les Palestiniens ont choisi de déposer une plainte avec l'aide de l'organisation, et parmi ce nombre de plaintes, 12 ont été déposées en mise en accusation seulement.
Toujours selon Haaretz, la police d'occupation a refusé de fournir des données sur le nombre de dossiers ouverts dans des cas de violence contre les Palestiniens, tandis que l'organisation israélienne B'Tselem a documenté une augmentation de 28 % des attaques de colons en 2021. Le citoyen palestinien, Musab Soufan du village de Burin, a déclaré au journal Haaretz que les attaques des colons, auxquelles participent des groupes de 20 à 30 colons, comprennent le bris de fenêtres et de panneaux solaires, l’extermination des cheptels, le jet de pierres contre des maisons et des tentatives d’expulser les Palestiniens de leurs maisons... soulignant que la police d'occupation ne fait rien pour arrêter les attaques, même si elles affectent grandement les enfants et les femmes.
Le journal a souligné que de nombreux Palestiniens ont cessé de porter plainte auprès de la police d'occupation ces dernières années, car cela ne sert à rien. Entre 2019 et 2021, 43% des plaignants ont déclaré qu'ils n'étaient pas intéressés à porter plainte auprès de la police, car ils ne faisaient pas confiance aux autorités d'occupation, tandis que 21% ont exprimé leur crainte de représailles ou de perdre les permis de travail.