La mesure prise l’an dernier visait six ONG, dont certaines oeuvrent pour la défense des droits humains et des prisonniers. Israël avait ensuite ordonné leur fermeture, une décision suscitant une vive indignation à l’international. Le sujet a fait l’objet de la première journée d’auditions publiques de victimes et témoins que mène cette semaine à Genève une commission de l’ONU créée en 2021 pour enquêter sur les causes profondes du conflit israélo-palestinien.
Cette première série d’audiences, diffusées en direct et sévèrement critiquée par Israël, portera également sur le décès de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, de la chaîne Al Jazeera, tuée le 11 mai en Cisjordanie occupée. «Dans le cadre de cette procédure, nous ne tirons aucune conclusion et n’émettons aucun jugement», a déclaré par visioconférence la présidente de la commission, Navi Pillay, ancienne cheffe des droits de l’Homme à l’ONU. Lors des audiences, Shawan Jabarin, directeur de l’ONG palestinienne de défense des droits humains al-Haq, a affirmé que son organisation avait été qualifiée de «terroriste» après une campagne de diffamation de plusieurs années. Ses collègues et lui-même ont par ailleurs été menacés de mort, a-t-il affirmé.
L’occupation, cause principale des tensions
Il a comparé la mesure prise par Israël à une «exécution». Mais, a-til assuré, nous ne nous arrêterons pas. Oui, ils peuvent nous détenir, ils peuvent nous arrêter, ils peuvent nous mettre en prison, ils peuvent nous tuer... mais ils ne peuvent pas changer nos croyances... Nous continuerons à nous battre contre la culture et la politique de l’impunité ».
Dans un rapport publié en juin, la commission a estimé que l’occupation de territoires palestiniens par Israël et la discrimination envers la population palestinienne étaient «les causes principales» des tensions récurrentes et de l’instabilité. Il est rare que les commissions d’enquête de l’ONU procèdent à des auditions publiques.
Cette fois, les enquêteurs ont voulu faire preuve de la plus grande transparence afin de mieux répondre aux accusations de partialité. Mais Israël, qui a refusé de coopérer avec la commission, reste très critique. «Au cours des cinq prochains jours, la Commission d’enquête des Nations Unies visant Israël a l’intention de jouer à la fois le rôle de juge, de jury et de bourreau en organisant de prétendues auditions publiques», a déclaré la représentation israélienne auprès de l’ONU à Genève dans un communiqué.
«Cette commission d’enquête et la convocation de ces procès fictifs font honte et sapent le Conseil des droits de l’Homme», a-t-elle ajouté, insistant sur le fait que le Conseil «ne devrait pas être utilisé pour convoquer des tribunaux fantoches ».
6000 Palestiniens arrêtés depuis le début de l’année
Par ailleurs, le Club des prisonniers palestiniens (non gouvernemental) a déclaré, mardi, qu’Israël a arrêté près de 6000 Palestiniens depuis le début de cette année 2022, révèle un communiqué de l’ONG palestinienne. Ce bilan comprend les Palestiniens arrêtés puis relâchés après interrogatoire ou à la fin de leur peine. Le communiqué indique, également, que parmi les détenus figurent 141 femmes et 739 enfants, notant que 2700 détentions ont eu lieu à Jérusalem. La même source a souligné que ‘’1829 ordres de détention administrative ont été délivrés depuis le début de l’année».
La détention administrative est une décision d’emprisonnement, sans jugement ni chef d’inculpation, sur ordre militaire israélien, pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois, sous réserve de prolongation, pour le motif d’une menace à la sécurité. ‘’Il s’agit de l’année la plus terrifiante pour les détenus par rapports aux années précédentes’’, a noté le communiqué.
Rappelons qu’Israël détient dans ses prisons environ 4700 palestiniens, dont 32 femmes et 820 détenus administratifs, selon le Club des prisonniers palestiniens.
Cette première série d’audiences, diffusées en direct et sévèrement critiquée par Israël, portera également sur le décès de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, de la chaîne Al Jazeera, tuée le 11 mai en Cisjordanie occupée. «Dans le cadre de cette procédure, nous ne tirons aucune conclusion et n’émettons aucun jugement», a déclaré par visioconférence la présidente de la commission, Navi Pillay, ancienne cheffe des droits de l’Homme à l’ONU. Lors des audiences, Shawan Jabarin, directeur de l’ONG palestinienne de défense des droits humains al-Haq, a affirmé que son organisation avait été qualifiée de «terroriste» après une campagne de diffamation de plusieurs années. Ses collègues et lui-même ont par ailleurs été menacés de mort, a-t-il affirmé.
L’occupation, cause principale des tensions
Il a comparé la mesure prise par Israël à une «exécution». Mais, a-til assuré, nous ne nous arrêterons pas. Oui, ils peuvent nous détenir, ils peuvent nous arrêter, ils peuvent nous mettre en prison, ils peuvent nous tuer... mais ils ne peuvent pas changer nos croyances... Nous continuerons à nous battre contre la culture et la politique de l’impunité ».
Dans un rapport publié en juin, la commission a estimé que l’occupation de territoires palestiniens par Israël et la discrimination envers la population palestinienne étaient «les causes principales» des tensions récurrentes et de l’instabilité. Il est rare que les commissions d’enquête de l’ONU procèdent à des auditions publiques.
Cette fois, les enquêteurs ont voulu faire preuve de la plus grande transparence afin de mieux répondre aux accusations de partialité. Mais Israël, qui a refusé de coopérer avec la commission, reste très critique. «Au cours des cinq prochains jours, la Commission d’enquête des Nations Unies visant Israël a l’intention de jouer à la fois le rôle de juge, de jury et de bourreau en organisant de prétendues auditions publiques», a déclaré la représentation israélienne auprès de l’ONU à Genève dans un communiqué.
«Cette commission d’enquête et la convocation de ces procès fictifs font honte et sapent le Conseil des droits de l’Homme», a-t-elle ajouté, insistant sur le fait que le Conseil «ne devrait pas être utilisé pour convoquer des tribunaux fantoches ».
6000 Palestiniens arrêtés depuis le début de l’année
Par ailleurs, le Club des prisonniers palestiniens (non gouvernemental) a déclaré, mardi, qu’Israël a arrêté près de 6000 Palestiniens depuis le début de cette année 2022, révèle un communiqué de l’ONG palestinienne. Ce bilan comprend les Palestiniens arrêtés puis relâchés après interrogatoire ou à la fin de leur peine. Le communiqué indique, également, que parmi les détenus figurent 141 femmes et 739 enfants, notant que 2700 détentions ont eu lieu à Jérusalem. La même source a souligné que ‘’1829 ordres de détention administrative ont été délivrés depuis le début de l’année».
La détention administrative est une décision d’emprisonnement, sans jugement ni chef d’inculpation, sur ordre militaire israélien, pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois, sous réserve de prolongation, pour le motif d’une menace à la sécurité. ‘’Il s’agit de l’année la plus terrifiante pour les détenus par rapports aux années précédentes’’, a noté le communiqué.
Rappelons qu’Israël détient dans ses prisons environ 4700 palestiniens, dont 32 femmes et 820 détenus administratifs, selon le Club des prisonniers palestiniens.
Peine capitale pour trois Palestiniens accusés d’espionnage pour Israël
Un tribunal militaire de Gaza a confirmé les précédentes condamnations à mort de trois personnes, pour avoir contacté l’occupation israélienne, dans 3 affaires différentes. Le site Internet du ministère de l’Intérieur de la bande de Gaza a déclaré que le tribunal avait condamné les personnes pour avoir communiqué avec des parties hostiles, conformément au Code pénal révolutionnaire palestinien publié en 1971.
Selon la même source, le tribunal avait confirmé une décision antérieure de la Cour d’appel militaire, confirmant une condamnation à mort au premier degré par pendaison pour le condamné (Ali, A), un civil né en 1970, résidant à Al-Darj Gaza. Le tribunal a également confirmé une décision précédente de l’appel militaire, confirmant une condamnation à mort au premier degré par pendaison pour le condamné (Mohammed, D), un civil né en 1973, un résident de Gaza al-Zaytoun.
Le site Web a indiqué que le tribunal avait confirmé une décision de la Cour d’appel, confirmant une condamnation à mort au premier degré par pendaison pour le condamné (Mazen, A.), un civil né en 1976, un résident de Gaza al-Zaytoun. La dernière exécution a eu lieu dans la bande de Gaza en septembre dernier, lorsque le ministère palestinien de l’Intérieur a annoncé la condamnation à mort de deux collaborateurs de l’occupation israélienne et de trois autres pour des affaires criminelles.
Selon la même source, le tribunal avait confirmé une décision antérieure de la Cour d’appel militaire, confirmant une condamnation à mort au premier degré par pendaison pour le condamné (Ali, A), un civil né en 1970, résidant à Al-Darj Gaza. Le tribunal a également confirmé une décision précédente de l’appel militaire, confirmant une condamnation à mort au premier degré par pendaison pour le condamné (Mohammed, D), un civil né en 1973, un résident de Gaza al-Zaytoun.
Le site Web a indiqué que le tribunal avait confirmé une décision de la Cour d’appel, confirmant une condamnation à mort au premier degré par pendaison pour le condamné (Mazen, A.), un civil né en 1976, un résident de Gaza al-Zaytoun. La dernière exécution a eu lieu dans la bande de Gaza en septembre dernier, lorsque le ministère palestinien de l’Intérieur a annoncé la condamnation à mort de deux collaborateurs de l’occupation israélienne et de trois autres pour des affaires criminelles.