Cela survient quelques heures après que l'accord de cessez-le-feu a été conclu entre le mouvement du Jihad islamique et Israël, avec la médiation égyptienne, et en vigueur depuis, dimanche soir.
Au cours de ces trois derniers jours, l'armée israélienne a lancé des raids contre la Bande de Gaza, dans le cadre d'une opération militaire lancée, vendredi, contre le mouvement « Jihad islamique ».
D'autre part, les « Brigades Al-Quds », la branche armée du mouvement du Jihad islamique, ont tiré des roquettes et des obus de mortier sur des positions israéliennes adjacentes à la bande de Gaza.
L'opération israélienne a causé des dommages aux bâtiments et aux logements, comme l'a indiqué dimanche le Bureau d'information du gouvernement, dans un communiqué.
D'après la même source, l'agression israélienne a endommagé environ 1500 logements, dont 16 ont été complètement détruits, tandis que 71 logements sont devenus inhabitables et 1400 autres ont été partiellement ou moyennement endommagés.
Les rues connaissent, depuis les premières heures du matin, un mouvement actif d'habitants et de véhicules, après avoir été presque complètement désertées ces trois derniers jours.
Les citoyens dont les maisons ont été démolies ou endommagées ont commencé à les inspecter, pour les restaurer ou reconstruire.
Par ailleurs, des commerces ainsi que certains établissements civils et privés et institutions bancaires ont rouvert leurs portes pour recevoir leurs clients et leurs visiteurs.
Dans ce contexte, certains établissements d'enseignement ont annoncé le retour du travail administratif.
Ouverture des check points
Lundi matin, Israël a partiellement rouvert les points de passage le reliant à la Bande de Gaza.
Sur sa page Facebook, le coordinateur des activités du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens a déclaré : « Nous vous informons, dès lundi matin, que les points de passage entre Israël et la Bande de Gaza seront ouverts pour les cas humanitaires ».
Il a ajouté dans sa déclaration que l'ouverture des points de passage et le retour à l'horaire normal reprendront plus tard, sur la base d'une évaluation de la situation, tant que le calme et la sécurité sont maintenus dans la région.
Les autorités israéliennes avaient fermé les points de passage commerciaux de Kerem Shalom (Sud) et de Beit Hanoun « Erez » (Nord), mardi dernier, pour des raisons qu'elles qualifiaient de « sécuritaires », suite à l'arrestation du chef du Jihad islamique Bassam al-Saadi en Cisjordanie.
La fermeture du point de passage de Kerem Shalom a provoqué l'arrêt complet de la centrale électrique de la Bande de Gaza, en raison de l'impossibilité de fournir le carburant nécessaire à son fonctionnement, selon l'Autorité de l'énergie de Gaza, samedi.
L'Autorité de l'énergie a déclaré, dans son communiqué, que le nombre d'heures de connexion électrique sera réduit à 4 heures, contre 12 heures de déconnexion, en raison de l'arrêt de la centrale électrique.
Cependant, avec l'ouverture du point de passage, les camions citernes de la centrale électrique ont commencé à entrer dans la bande, alors que l'on s'attendait à ce que l'électricité revienne selon le système précédent.
Des soins pour les blessés
Suhair Zaqout, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge dans la Bande de Gaza, a déclaré : « Un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza donne à la population de la bande et à ses familles la possibilité de panser leurs blessures et de commencer à reconstruire leur vie et à revenir à une vie normale ».
Elle a ajouté dans son entretien avec l'Agence Anadolu : « la vie à Gaza, avant les trois derniers jours, n'était pas normale à cause du blocus et des guerres. La population a été témoin de quatre guerres, dont la dernière était en mai 2021 et qui est restée gravée dans la mémoire ».
« Ces derniers jours, les Palestiniens ont de nouveau vécu des événements affligeants avec des souvenirs douloureux. Les civils sont toujours ceux qui en payent le prix ».
Zaqout a expliqué que la priorité aujourd'hui devrait être donnée aux « prestataires de services de base et leur permettre de revenir pour fournir des services, notamment la fourniture du carburant à la centrale électrique pour faire fonctionner les hôpitaux et assurer le retour de l'approvisionnement en eau », notant que la Croix-Rouge continue à le soutenir selon ses programmes.
Elle a indiqué que le comité « travaillera à documenter les événements à Gaza, comme il le fait après chaque escalade militaire, pour le dialogue avec la partie concernée ».
Elle a noté que le Comité international de la Croix-Rouge (CCIR) a fait don, dimanche, après une visite sur le terrain au complexe médical d'Al-Shifa, de fournitures médicales pour environ 50 personnes gravement blessées, au cours des trois derniers jours.
Au cours de ces trois derniers jours, l'armée israélienne a lancé des raids contre la Bande de Gaza, dans le cadre d'une opération militaire lancée, vendredi, contre le mouvement « Jihad islamique ».
D'autre part, les « Brigades Al-Quds », la branche armée du mouvement du Jihad islamique, ont tiré des roquettes et des obus de mortier sur des positions israéliennes adjacentes à la bande de Gaza.
L'opération israélienne a causé des dommages aux bâtiments et aux logements, comme l'a indiqué dimanche le Bureau d'information du gouvernement, dans un communiqué.
D'après la même source, l'agression israélienne a endommagé environ 1500 logements, dont 16 ont été complètement détruits, tandis que 71 logements sont devenus inhabitables et 1400 autres ont été partiellement ou moyennement endommagés.
Les rues connaissent, depuis les premières heures du matin, un mouvement actif d'habitants et de véhicules, après avoir été presque complètement désertées ces trois derniers jours.
Les citoyens dont les maisons ont été démolies ou endommagées ont commencé à les inspecter, pour les restaurer ou reconstruire.
Par ailleurs, des commerces ainsi que certains établissements civils et privés et institutions bancaires ont rouvert leurs portes pour recevoir leurs clients et leurs visiteurs.
Dans ce contexte, certains établissements d'enseignement ont annoncé le retour du travail administratif.
Ouverture des check points
Lundi matin, Israël a partiellement rouvert les points de passage le reliant à la Bande de Gaza.
Sur sa page Facebook, le coordinateur des activités du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens a déclaré : « Nous vous informons, dès lundi matin, que les points de passage entre Israël et la Bande de Gaza seront ouverts pour les cas humanitaires ».
Il a ajouté dans sa déclaration que l'ouverture des points de passage et le retour à l'horaire normal reprendront plus tard, sur la base d'une évaluation de la situation, tant que le calme et la sécurité sont maintenus dans la région.
Les autorités israéliennes avaient fermé les points de passage commerciaux de Kerem Shalom (Sud) et de Beit Hanoun « Erez » (Nord), mardi dernier, pour des raisons qu'elles qualifiaient de « sécuritaires », suite à l'arrestation du chef du Jihad islamique Bassam al-Saadi en Cisjordanie.
La fermeture du point de passage de Kerem Shalom a provoqué l'arrêt complet de la centrale électrique de la Bande de Gaza, en raison de l'impossibilité de fournir le carburant nécessaire à son fonctionnement, selon l'Autorité de l'énergie de Gaza, samedi.
L'Autorité de l'énergie a déclaré, dans son communiqué, que le nombre d'heures de connexion électrique sera réduit à 4 heures, contre 12 heures de déconnexion, en raison de l'arrêt de la centrale électrique.
Cependant, avec l'ouverture du point de passage, les camions citernes de la centrale électrique ont commencé à entrer dans la bande, alors que l'on s'attendait à ce que l'électricité revienne selon le système précédent.
Des soins pour les blessés
Suhair Zaqout, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge dans la Bande de Gaza, a déclaré : « Un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza donne à la population de la bande et à ses familles la possibilité de panser leurs blessures et de commencer à reconstruire leur vie et à revenir à une vie normale ».
Elle a ajouté dans son entretien avec l'Agence Anadolu : « la vie à Gaza, avant les trois derniers jours, n'était pas normale à cause du blocus et des guerres. La population a été témoin de quatre guerres, dont la dernière était en mai 2021 et qui est restée gravée dans la mémoire ».
« Ces derniers jours, les Palestiniens ont de nouveau vécu des événements affligeants avec des souvenirs douloureux. Les civils sont toujours ceux qui en payent le prix ».
Zaqout a expliqué que la priorité aujourd'hui devrait être donnée aux « prestataires de services de base et leur permettre de revenir pour fournir des services, notamment la fourniture du carburant à la centrale électrique pour faire fonctionner les hôpitaux et assurer le retour de l'approvisionnement en eau », notant que la Croix-Rouge continue à le soutenir selon ses programmes.
Elle a indiqué que le comité « travaillera à documenter les événements à Gaza, comme il le fait après chaque escalade militaire, pour le dialogue avec la partie concernée ».
Elle a noté que le Comité international de la Croix-Rouge (CCIR) a fait don, dimanche, après une visite sur le terrain au complexe médical d'Al-Shifa, de fournitures médicales pour environ 50 personnes gravement blessées, au cours des trois derniers jours.
Une trêve brièvement interrompue
La trêve n'aura duré que quelques instants. L'armée israélienne a mené des frappes sur une des positions du Jihad islamique ce dimanche, en réponse à des roquettes en provenance de Gaza, seulement quelques minutes après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à 23h30.
Ces trois jours de violences entre le Jihad islamique et les forces israéliennes ont déjà coûté la vie à 44 palestiniens, dont 15 enfants.
Israël a déclaré que l'opération militaire dans la Bande de Gaza se poursuivrait aussi longtemps que nécessaire, afin de réduire les dommages causés aux civils.
La trêve précaire entrée en vigueur dimanche soir entre le groupe armé palestinien Jihad islamique et Israël était apparemment respectée lundi matin, après trois jours d'hostilités.
Cette trêve, officiellement commencée dimanche à 23H30 (20H30 GMT), semblait tenir bon quatre heures plus tard, aucune partie ne faisant état de violation majeure de l'accord. Jusqu'aux dernières minutes avant le début de la trêve, obtenue grâce à une médiation de l'Egypte, l'armée israélienne avait dit avoir mené des frappes sur des positions du Jihad islamique à Gaza. L'armée israélienne a dit que sa "dernière" frappe avait eu lieu à 23H25.