L’occupation de territoires palestiniens par Israël et la discrimination envers la population palestinienne sont « les causes principales » des tensions récurrentes et de l’instabilité, estime une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes (de ce conflit, NDLR) pointent dans leur immense majorité vers Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d’un Etat qui en occupe un autre », écrit la présidente de cette commission, la Sud-Africaine et ancienne Haute-Commissaire aux droits de l’Homme, Navanethem Pillay.
« Mettre fin à l’occupation de territoires par Israël, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences », peut-on lire dans ce premier rapport rédigé par cette commission.
« Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes et israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est que en Israël », poursuit le rapport.
Il précise que le document a été soumis avant publication aux autorités palestiniennes et israéliennes. Ces dernières n’ont pas donné suite.
En revanche, une vingtaine d’étudiants et de réservistes de l’armée israélienne ont manifesté mardi devant le siège des Nations Unies contre la publication du rapport.
Pour mieux marquer les esprits, les manifestants s’étaient déguisés pour certains en membres du mouvement armé palestinien Hamas, le visage dissimulé par des cagoules noires, et portant des treillis militaires.
Washington défend Tel-Aviv
"La COI dans sa forme actuelle est la continuation d'un schéma de longue date consistant à cibler injustement Israël", a déclaré mardi Ned Price, porte-parole du département d'État.
"Comme nous l'avons déclaré à plusieurs reprises, nous nous opposons fermement à la nature ouverte et vaguement définie de la Commission d'enquête (COI) du Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies sur la situation en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, qui représente une seule approche partiale et biaisée qui ne fait rien pour faire progresser les perspectives de paix", a-t-il souligné.
Price a déploré un rapport qui "ne fait rien pour apaiser nos inquiétudes", "alors que les États-Unis estiment que le CDH joue un rôle crucial dans la promotion du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans le monde".
"Cette COI et ce rapport ne font pas avancer cet objectif", a-t-il affirmé.
« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes (de ce conflit, NDLR) pointent dans leur immense majorité vers Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d’un Etat qui en occupe un autre », écrit la présidente de cette commission, la Sud-Africaine et ancienne Haute-Commissaire aux droits de l’Homme, Navanethem Pillay.
« Mettre fin à l’occupation de territoires par Israël, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences », peut-on lire dans ce premier rapport rédigé par cette commission.
« Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes et israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est que en Israël », poursuit le rapport.
Il précise que le document a été soumis avant publication aux autorités palestiniennes et israéliennes. Ces dernières n’ont pas donné suite.
En revanche, une vingtaine d’étudiants et de réservistes de l’armée israélienne ont manifesté mardi devant le siège des Nations Unies contre la publication du rapport.
Pour mieux marquer les esprits, les manifestants s’étaient déguisés pour certains en membres du mouvement armé palestinien Hamas, le visage dissimulé par des cagoules noires, et portant des treillis militaires.
Washington défend Tel-Aviv
"La COI dans sa forme actuelle est la continuation d'un schéma de longue date consistant à cibler injustement Israël", a déclaré mardi Ned Price, porte-parole du département d'État.
"Comme nous l'avons déclaré à plusieurs reprises, nous nous opposons fermement à la nature ouverte et vaguement définie de la Commission d'enquête (COI) du Conseil des droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies sur la situation en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, qui représente une seule approche partiale et biaisée qui ne fait rien pour faire progresser les perspectives de paix", a-t-il souligné.
Price a déploré un rapport qui "ne fait rien pour apaiser nos inquiétudes", "alors que les États-Unis estiment que le CDH joue un rôle crucial dans la promotion du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans le monde".
"Cette COI et ce rapport ne font pas avancer cet objectif", a-t-il affirmé.