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Palestine : les paroles et les actes


Rédigé par Majd EL ATOUABI le Dimanche 17 Avril 2022



Palestine : les paroles et les actes
Le 10 décembre 2020, date désormais mémorable de l’annonce de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara via un tweet de l’ancien président américain Donald Trump où était également annoncée la reprise des relations entre le Maroc et Israël, un communiqué du Cabinet Royal, publié quelques secondes après ce tweet, confirmait l’annonce tout en rappelant la position de principe du Maroc concernant la cause palestinienne.

«En Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, Sa Majesté le Roi a souligné la nécessité de préserver le statut spécial de cette ville. Le Souverain a également insisté sur la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que sur le respect du cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa», pouvait-on lire dans ce communiqué qui détaillait ensuite les mesures de rapprochement entre le Maroc et Israël, tout en insistant que «ces mesures n’affectaient en aucune manière l’engagement du Maroc en faveur de la cause palestinienne juste et sa détermination à continuer à contribuer efficacement et de manière constructive à une paix juste et durable au Moyen-Orient».

Après ce communiqué, un deuxième publié le même jour par le Cabinet Royal faisait état d’un appel téléphonique entre SM le Roi Mohammed VI et Mahmoud Abbas lors duquel la position marocaine en faveur de la Palestine a été rappelée et confortée de vive voix par le Souverain au Président de l’Autorité Nationale Palestinienne.

Une année et demi après ces faits et alors que le processus de rapprochement diplomatique entre le Maroc et Israël semble avoir pris sa vitesse de croisière, les récents débordements de l’armée israélienne dans la ville sainte d’Al-Qods, à l’intérieur même de la mosquée sacrée d’Al-Aqsa, en plein mois sacré de Ramadan, soumettent ce rapprochement à son premier et plus sérieux stress test.

Fidèle à ses principes, le Maroc a réagi de manière vigoureuse en exprimant dans les termes les plus clairs «sa ferme condamnation et sa forte dénonciation de l’incursion des forces d’occupation israéliennes dans la mosquée Al-Aqsa, la fermeture de ses portes et l’agression des fidèles désarmés dans l’enceinte de la mosquée et sur ses esplanades causant nombre de blessés».

Sur instructions royales, cette condamnation et cette dénonciation ont été communiquées au responsable du bureau de liaison israélien à Rabat. Ce qui veut dire que la balle est désormais dans le camp israélien qui savait dès le début de la conclusion des accords d’Abraham que ceux-ci incluaient une clause implicite de non embarras des nouveaux alliés par des égarements et des bavures indéfendables.



Majd EL ATOUABI



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