Jeudi, lors du match opposant l'équipe nationale de moins de 23 ans à la sélection brésilienne, un incident a étonné, voir offusqués les spectateurs, dans le stade et derrière l’écran de télévision. Une coupure d’électricité a plongé le complexe sportif de Fès dans l'obscurité. Une coupure due à une panne électrique sachant que ce stade n’est pas raccordé au réseau électrique de distribution de l'ONEE, selon une dernière mise au point.
Cette panne n’est pas passée inaperçue dans le débat public où plusieurs voix se sont élevées pour s’indigner de cet incident qui porte atteinte à l’image du Maroc. Cet incident a, aussi, soulevé plusieurs interrogations sur l’état des infrastructures footballistiques et leur gestion au moment où le Royaume aspire à organiser des manifestations sportives planétaires telles que la Coupe du Monde 2030 et la CAN 2025.
Cela fait des années que l’état du complexe de la ville millénaire inquiète plusieurs observateurs, dont des élus locaux qui n’ont eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le délabrement de ce stade qui fut, il y a des années, l’un des joyaux de la ville. “Cela fait des années, et précisément depuis 2014 que nous tâchons d’attirer l’attention sur la dégradation du stade qui, il faut le reconnaître, n’est pas au niveau des normes de la FIFA et de la CAF”, explique Allal Amraoui, député du Parti de l’Istiqlal, qui a adressé plusieurs lettres écrites aux ministres successifs responsables du département du sport et intervenu à plusieurs reprises à l'hémicycle.
Selon le député de Fès, malgré quelques travaux de réfection, le complexe n’a pas été réhabilité et rénové autant que les autres grands complexes du Royaume, dont ceux de Rabat, Casablanca, Agadir et Marrakech…. Pour cause, les sommes dérisoires qui ont été allouées aux projets de rénovation, selon M. Amraoui qui plaide pour un projet de réhabilitation globale qui concerne l’infrastructure du complexe toute entière.
En réalité, près de 50 millions de dirhams ont été mobilisés pour les travaux de rénovation, il y a près de six ans. Une somme insuffisante aux yeux du député qui estime qu’une telle enveloppe ne permet pas de hisser le complexe au niveau d’une infrastructure footballistique, de premier plan, digne de ce nom. “C’est pour cette raison que le complexe n’a pas été retenu dans les dossiers de candidature du Maroc pour abriter la CAN 2015 et la Coupe du monde des clubs. Il ne faut pas s’en étonner”, poursuit M. Amraoui qui appelle à mobiliser une véritable enveloppe afin de réhabiliter le stade dans le cadre d’un projet structurel. “Jusqu’à présent, on s’est contenté de faire du rafistolage avec des retouches ici et là, il est temps d’une rénovation intégrale”, insiste le député.
Actuellement, la gestion du complexe est déléguée à la Société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (SONARGES) après avoir été du ressort du ministère de tutelle. Celle-ci aurait mené des travaux de rénovation en coordination avec le ministère de l’Éducation nationale et des Sports. Des travaux de renouvellement de la pelouse et des sièges, selon une écrite qu’avait reçue le député Amraoui de la part du ministre de tutelle Chakib Benmoussa, le 29 juin 2022. Des travaux qui demeurent insuffisants pour réhabiliter complètement le stade, dont la construction avait déjà pris beaucoup de retard, 18 ans avant son ouverture en début des années 2000.
“C'est une grande fierté de tous les marocains du niveau atteint par notre pays en d'infrastructure sportive, ce qui rend encore plus inadéquat la situation actuelle du terrain de Fès le seul dans la région et même au-delà”, poursuit M. Amraoui qui regrette que la situation actuelle du stade ne soit pas à la hauteur de l'histoire sportive de la ville de Fès et de sa région. L'histoire de la grande équipe du Mas et les grands noms qu'elle a connus en témoigne.
Par ailleurs, l’état du complexe reflète aussi l’état actuel de la ville de Fès qui, selon M. Amraoui, est délaissée vu qu’elle n’a pas eu sa juste part dans le développement que connaît le Royaume. “La situation de Fès est morose. “Preuve en est le départ de plusieurs compétences locales vers d’autres régions plus dynamiques”, poursuit le député qui appelle à ce qu’il y ait une attention particulière à cette ville historique à tous les niveaux.
Cette panne n’est pas passée inaperçue dans le débat public où plusieurs voix se sont élevées pour s’indigner de cet incident qui porte atteinte à l’image du Maroc. Cet incident a, aussi, soulevé plusieurs interrogations sur l’état des infrastructures footballistiques et leur gestion au moment où le Royaume aspire à organiser des manifestations sportives planétaires telles que la Coupe du Monde 2030 et la CAN 2025.
Cela fait des années que l’état du complexe de la ville millénaire inquiète plusieurs observateurs, dont des élus locaux qui n’ont eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le délabrement de ce stade qui fut, il y a des années, l’un des joyaux de la ville. “Cela fait des années, et précisément depuis 2014 que nous tâchons d’attirer l’attention sur la dégradation du stade qui, il faut le reconnaître, n’est pas au niveau des normes de la FIFA et de la CAF”, explique Allal Amraoui, député du Parti de l’Istiqlal, qui a adressé plusieurs lettres écrites aux ministres successifs responsables du département du sport et intervenu à plusieurs reprises à l'hémicycle.
Selon le député de Fès, malgré quelques travaux de réfection, le complexe n’a pas été réhabilité et rénové autant que les autres grands complexes du Royaume, dont ceux de Rabat, Casablanca, Agadir et Marrakech…. Pour cause, les sommes dérisoires qui ont été allouées aux projets de rénovation, selon M. Amraoui qui plaide pour un projet de réhabilitation globale qui concerne l’infrastructure du complexe toute entière.
En réalité, près de 50 millions de dirhams ont été mobilisés pour les travaux de rénovation, il y a près de six ans. Une somme insuffisante aux yeux du député qui estime qu’une telle enveloppe ne permet pas de hisser le complexe au niveau d’une infrastructure footballistique, de premier plan, digne de ce nom. “C’est pour cette raison que le complexe n’a pas été retenu dans les dossiers de candidature du Maroc pour abriter la CAN 2015 et la Coupe du monde des clubs. Il ne faut pas s’en étonner”, poursuit M. Amraoui qui appelle à mobiliser une véritable enveloppe afin de réhabiliter le stade dans le cadre d’un projet structurel. “Jusqu’à présent, on s’est contenté de faire du rafistolage avec des retouches ici et là, il est temps d’une rénovation intégrale”, insiste le député.
Actuellement, la gestion du complexe est déléguée à la Société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (SONARGES) après avoir été du ressort du ministère de tutelle. Celle-ci aurait mené des travaux de rénovation en coordination avec le ministère de l’Éducation nationale et des Sports. Des travaux de renouvellement de la pelouse et des sièges, selon une écrite qu’avait reçue le député Amraoui de la part du ministre de tutelle Chakib Benmoussa, le 29 juin 2022. Des travaux qui demeurent insuffisants pour réhabiliter complètement le stade, dont la construction avait déjà pris beaucoup de retard, 18 ans avant son ouverture en début des années 2000.
“C'est une grande fierté de tous les marocains du niveau atteint par notre pays en d'infrastructure sportive, ce qui rend encore plus inadéquat la situation actuelle du terrain de Fès le seul dans la région et même au-delà”, poursuit M. Amraoui qui regrette que la situation actuelle du stade ne soit pas à la hauteur de l'histoire sportive de la ville de Fès et de sa région. L'histoire de la grande équipe du Mas et les grands noms qu'elle a connus en témoigne.
Par ailleurs, l’état du complexe reflète aussi l’état actuel de la ville de Fès qui, selon M. Amraoui, est délaissée vu qu’elle n’a pas eu sa juste part dans le développement que connaît le Royaume. “La situation de Fès est morose. “Preuve en est le départ de plusieurs compétences locales vers d’autres régions plus dynamiques”, poursuit le député qui appelle à ce qu’il y ait une attention particulière à cette ville historique à tous les niveaux.